UMMOAELEUEEE
Nombre de copies : UNE
Langue : ESPAGNOL
Adressée à l’Espagne
Monsieur l’ami :
Je désire en première instance me présenter à vous. Mon nom est AOXIBOO numéro 3 FILS de IRAA Numéro 6. Je suis EEMMII (humain) provenant de la planète froide UMMO.
Le motif de vous provoquer l’inconvénient de nous lire c’est ce que nous vous apprenons ci-après :
Comme vous le savez, mes frères ont durant ces dernières années prodigué une correspondance unilatérale avec vos frères de la Terre. Vous et une sélection de vos frères ont été les récepteurs de nos messages qui prétendaient n’avoir qu’un caractère informatif, sans jamais prétendre de les convertir en véhicules à caractère doctrinaire.
Nous pensons avec un certain degré de raison, que nos peurs que notre intentionnalité souffre une distorsion notable, se sont vu devenir des faits dans une certaine mesure.
Aujourd’hui nous croyons sincèrement que nous vous avons fait dommage sans le prétendre.
Nous avons capté des conversations maintenues entre votre frère Rafael Farriols et Jorge Barranechea et de leur contenu nous pouvons déduire le degré de discorde provoqué par notre faute.
Il était inévitable que des frères à vous profitent du degré d’attente provoqué par nos lettres, pour s’arroger le droit d’usurper notre nom de umooaeleuee et d’écrire de fausses missives pour introduire de la confusion dans vos esprits. Ceci était l’une des raisons qui nous incitait il y a des années pour vous recommander réserve et secret. La tentation de ne pas contenir votre admiration pour nous vous amena à diffuser nos messages même à l’encontre de nos prudents conseils et voici que vous en avez les inévitables fruits.
Nous pensons que dans la perspective mentale de vos frères, ces falsifications de lettres présentent une certaine logique. N’oubliez pas que sous les prémices d’un raisonnement sain sur base de la culture que l’homme de la Terre possède, il est difficile de nous octroyer du crédit. Quelles preuves définitives avons-nous apporté de notre identité ? AUCUNE. Nous avons même introduit des éléments de confusion pour ne pas être crûs.
On devait s’attendre à ce que le thème UMMO soit interprété par beaucoup de vos frères sensés, comme un mythe intelligent préfabriqué par d’autres frères de la Terre. Vous reprocher cela serait comme insulter votre intelligence.
Comme corollaire. Ils jugent votre croyance comme le fruit d’une idée délirante, et vous qualifient de dupes. La structuration de ce jugement, bien qu’excessivement dogmatique est d’autre part correcte sur base des principes de la logique aristotélicienne en vigueur chez vous.
Vos frères amis, en observant la passion que vous ne dissimulez pas pour le thème, ont cru intéressant de rédiger ces lettres.
La motivation était très simpliste. En premier lieu, en les écrivant et vous en les recevant et en les interprétant comme non apocryphes, ils obtenaient la la preuve tant espérée par eux, que vous manquez d’esprit critique. C’est-à-dire que la personnalité existentielle est excessivement crédule, ce qui pour eux expliquerait votre foi dans l’existence d’Ummo.
En second lieu, ces pratiques provoquent un morbide sentiment de diversion, d’amusement aux racines pathologiques. Puisque se moquer des nobles sentiments de Foi d’un autre frère enfreint les normes étiques les plus élémentaires. Même en supposant que notre groupe soit un noyau social d’imposteurs (Et ce jugement possède, oui, une certaine logique) cette violation morale, que nous supposons de notre côté ne justifiera jamais que d’autres personnes nous imitent, pour la même raison que l’existence habituelle de larrons dans votre société ne sera jamais un argument pour commettre un délit en s’appropriant les propriétés des autres.
Qu’ils sachent donc ces messieurs qui falsifient ces lettres, que par leur attitude ils montrent un niveau intellectuel insuffisant et qu’ils doivent se préoccuper pour leur santé mentale puisque leur conduite est catégorisée dans la psychiatrie de la Terre comme picopathie, (Dérangement de l’affectivité) Ce n’est pas tant la gravité de leur violation morale mais le niveau de perturbation dans leur système Limbique. Croyez-moi monsieur le falsificateur et les autres qui font comme vous. Peut-être êtes-vous sûr que nous ne provenons pas de Ummo, mais :
Au moins vous pourrez deviner ; qu’en tant que médecins que nous sommes nous avons des connaissances en Psychiatrie (EDDIOO EWWLAA)
Cela ne vous servira pas de consolation de nous accuser aussi de psychopathes (EDDIOO LAIIAA), car si vous nous accusez d’imposteurs, vous feriez à votre tour partie de manière automatique de la même qualification. Avec une différence évidente pour nous, la réalité de notre identité Ummite dont vous ne pouvez être certain mais nous oui.
L’autre raison qui vous incite à falsifier les lettres est celle-ci : Vous prétendez manipuler vos frères en ressentant le pseudo plaisir morbide de pouvoir être obéis par ceux que vous jugez comme des dupes crédules. C’est naturel. Vous avez été tant de fois les pantins d’intérêts des autres que maintenant vous prétendez vous convertir en apprentis du diable .
Pensez par vous-mêmes, le triste rôle que cela représente. Avez-vous vous-mêmes connaissance de quelque homme de Science, Artiste, Penseur de grande envergure qui se consacre à falsifier des lettres en perdant du temps dans cette occupation ?
Un homme mentalement équilibré n’agit pas de cette manière. Si vous falsificateurs croyez que nous le sommes, en premier lieu n’imitez pas notre supposée EDIO LAIAA (PSYCHOPATHIE) et en second lieu soyez originaux. Ce que le plagiat d’identité démontre par lui-même, c’est votre bas niveau intellectuel, c’est-à-dire : Votre pauvre intelligence. Vous pourriez pour cela créer la fiction d’une planète imaginaire avec un autre nom.
Par les résultats et l’attente qu’ils provoqueront, vous pourriez mesurer non seulement votre propre intelligence mais aussi la capacité de crédulité de vos frères.
Tenter de s’adresser à d’autres humains comme s’il s’agissait de de robots, sous la dénomination de UMMO sans être ummite, doit vous provoquer une piètre estime de vous-même, c’est-à-dire une estimation infime de votre image morale. Pour votre bien nous vous exhortons à corriger une si triste attitude.
Pour notre part nous vous remercions de votre attitude, car vous contribuez à créer la confusion concernant notre authentique nature, objectif que nous n’avons jamais essayé d’occulter, car nous avons toujours cru préjudiciable que les humains de la Terre croient en notre culture. Grâce à vous falsificateurs, mais laissez tomber cette attitude. Pour deux raisons, car il serait très facile de vous démasquer – ensuite votre objectif est stérile – et parce que comme nous l’avons pointé dans les paragraphes ci-dessus, la prolongation de votre conduite aggravera votre cadre pathologique psychopathe.
Maintenant une exhortation à nos véritables amis.
Ce qui est arrivé doit vous faire réfléchir. N’avions nous pas raison de vous avertir que vous deviez stimuler votre esprit critique et ne pas croire tant en nous ?
Pensez d’autre part que le contenu de ces lettres , en étant des messages nôtres tendant à créer la confusion, s’en trouverait d’une immoralité flagrante. Il est licite pour nous d’injecter des idées contradictoires, des données frauduleuses dans le but qu’un analyste les constate et en déduise la fausseté de notre message.
Mais il n’est pas éthique de vous inciter à adopter une conduite déterminée sur base de fausses suppositions. Cela équivaut à à jouer avec vos sentiments. Ce serait une attitude détestable et elle suffirait pour que vous nous méprisiez pour cela. C’est justement ce qu’ont fait les falsificateurs. S’ils croient que nous le sommes ; qu’ils considèrent au moins que nous n’avons pas essayé de profiter de la conjoncture du prestige que nous avons créé pour inciter nos amis à réaliser des actes qui les ridiculisent ou amoindrissent leur image sociale.
Par contre nous considérons comme licite toute critique et dénonciation valable qu’un sceptique émet par un moyen de diffusion. Dans ce sens, puisque nous parlons de l’Espagne, nous a plu l’honnête attitude de votre frère qui sous le pseudonyme de Antonio José Ales écrivit une intelligente critique dans l’édition espagnole de OMNI Numéro 3, qualifiant le thème de Ummo d’instrument d’évaluation sociométrique.
: nous vous avons fait dommage, Pardonnez-nous. Au moins nous vous demandons une faveur pour compenser cette perturbation ponctuelle. C’est que vous vous pardonniez mutuellement les attitudes agressives et les paroles offensantes que vous avez pu mutuellement vous adresser comme fruit de la nervosité provoquée par ces lettres apocryphes. Si nous observions que la rancœur a pris dans vos esprits, nous préférerions couper dorénavant toute communication. Regardez-nous d’une perspective plus éloignée N’ESSAYEZ PAS D’ASSIMILER NOTRE PHILOSOPHIE sauf si elle corroborait des idéaux moraux transcendants que les Penseurs de la Terre ont déjà avalisés par la conduite de leurs cerveaux.
Ne vous laissez pas entraîner par la rancœur. Rassérénez-vous et une fois de plus même si cela constitue une répétition fatigante, nous vous disons de NE PAS NOUS CROIRE.
Notre respect le plus profond à vous et à vos YIEE