UMMOAELEWEI
N de copies : N
Id : ESPAGNOL
Distingués OEMII
Nous sommes d’origine étrangère. Nous sommes arrivés sur OYAGAA en un point situé à la Javie (FRANCE) vers le 28 Mars 1950.
Nous savons avec certitude que cette simple présentation suffit pour que le contenu de ce message soit automatiquement déprécié. Sans doute penserez-vous que les signataires de cette lettre sont des déséquilibrés mentaux ou peut-être quelques plaisantins ou qu’ils se cachent derrière cette étrange identité pour des raisons très troubles.
Pour cela nous vous supplions d’oublier ce déplaisant préambule et de nous identifier comme des citoyens de ce pays qui désirent avec ferveur entrer en contact avec vous et formuler une dénonciation très grave.
Nous savons qu’une affaire aussi trouble se doit d’être considérée avec beaucoup de réserve, quand les signataires sont de parfaits inconnus, sans plus de garantie qu’une lettre anonyme et sans plus de preuves que le camouflage d’une prétendue identité inadmissible pour des esprits sensés comme les vôtres.
Pour cela nous vous invitons à lire d’abord jusqu’au bout et à juger en conséquence. Sans doute vous interrogez-vous sur les raisons qui nous ont poussé à écrire cette matrice de données dactylographiques. Nous sommes attristés par la gigantesque fraude commise. Parce que cela concerne un homme singulier que nous identifions comme un UMMOWOA. Une rareté biologique dans votre possible classification taxonomique qui serait identifiée comme l’unique représentant d’une espèce différente, bien sûr distincte de celle de « Homo sapiens sapiens ».
Autour de son image, il a promu un mouvement social gigantesque nommé christianisme sous des dénominations différentes, c’est une réalité indiscutable que tous nous efforçons de respecter quoique nous ne partagions pas vos croyances. Nous croyons cependant que la foi manifestée par tant de millions de OEMMI exprime suffisamment l’importance que nous concédons à cet événement sociologique. Mis à part l’importance biologique que nous concédons au surgissement de l’OMMIWOA au cours de l’évolution des espèces.
En effet, les données des génotypes des hommes diffèrent en nature de celle de OMMIWOA engendré et cette modification n’est pas le fruit d’une intervention divine, comme vous le croyez, entre autres raisons parce que l’essence de WOA est radicalement différente de celle qu’imaginent les théologiens de la Terre.
L’émergence de cet OMMIWOA était régie par les lois du hasard quoique sa rareté intrinsèque l’a rendu plus précieux aux yeux des chercheurs et un cas d’étude obligé pour ceux qui s’intéressent de près à ces problèmes spécifiques.
Cette gestation a eu lieu sur la plupart des astres froids évolués que nous avons visité. Et dans tous nous avons observé, avec une vraie curiosité, dans une attente superstitieuse et avec rigueur scientifique, que le niveau scientifique de ces civilisations était très élevé (mais il est des cas où un UMMOWOA n’est pas apparu malgré un niveau avancé de développement technologique)
Pourtant le nouveau phénotype a des caractéristiques très subtiles qu’a pu découvrir OYIIA 64, augmentant de façon puissante la capacité de conscience du sujet et en conséquence sa liberté de libre arbitre, atteignant la limite permise par l’évolution des espèces. Ici se révèle un phénomène impressionnant qui remet en question toute la Physique connue de vous.
Quoique dans d’autres messages remis à vos frères du Canada, de France, d’Espagne, d’Australie et d’Union Soviétique, nous ayons éclairci cette question, nous préférons préciser qu’ainsi s’explique qu’autour de cette image se soit développé un mouvement sociologique qui ne peut être comparé à aucune autre manifestation religieuse.
Ceci est un préambule obligé avant le thème que nous allons traiter : une grave dénonciation. Dans l’absolu, comprenez que notre tristesse a été induite par des motifs religieux qui, quoique très respectables, n’ont rien de commun avec la raison éthique de notre indignation. La gravité de l’affaire se mesure bien si vous jugez que ce faux retarde de plusieurs années la solution historique d’un grand problème et diminue d’autant la possibilité de faire la lumière sur une énigme cosmologique.
Faisons un peu d’historique sur les antécédents de l’imposture que nous commentons. En effet, ces prolégomènes vous serviront pour comprendre l’attitude adoptée envers le Sindon, éclairant au passage la genèse de la fraude.
Récapitulons avec précision les vicissitudes que ce tissu a subi jusqu’en 1929, date à laquelle se réalise la substitution. La gravité de l’acte est manifeste si l’on prend en compte que le Sindon est un document inestimable qui prouve l’existence de Jossuah (JESUS comme nous le nommons dans la suite de cette matrice de données). Aucune autre pièce (témoin) de cet événement n’a pu être retrouvée, et les autres reliques conservées sont le produit de fraudes ou de mauvaises interprétations des faits. La plus anciennement conservée date du II e siècle et beaucoup sont datables du VIIIe au XIVe.
La toile enveloppant le corps de Jésus fut imprégné de produits, dont l’aloès pour soulager ses blessures, qui sont la preuve irréfutable de l’empreinte postérieure. La toile fut conservée secrètement par un de ses disciples, un travailleur agricole nommé Semah ou Semahel qui a été témoin avec d’autres de l’événement du ENNESIBIAEEOO (instant caractérisé par un niveau de conscience provoqué par un cadre dysthymique ou émotionnel qui lèse le système limbique et provoque la disparition du corps d’un ommiwoa dans un autre univers). Il est compréhensible qu’un événement aussi merveilleux entraîne la ferveur d’un peuple enclin au merveilleux et à donner une signification magique à ce qu’il ne comprend pas, .
Le Sindon fut conservé au début par Esteban, et après son assassinat, passa entre des mains inconnues y compris de nous, pour réapparaître de nouveau dans celles de Proclus au IIIe siècle jusqu’à la prise par les Perses de la ville d’Edesa. A la fin, les templiers le sauvèrent, son secret fut révélé avec grande discrétion au roi BAUDOIN II et il resta caché jusqu’à ce qu’il soit récupéré par vous sous la forme déjà divulguée.
Surprenante votre crédulité, quand suite à la réalisation de la fraude que nous allons commenter, la presse à sensation sortit le naïf rapport de Pierre d’Arcis de 1389 attestant que « le Sindon était un faux » constitué par une peinture des traits qu’on dit être observés sur l’empreinte de la toile. La bonne foi de l’évêque de Troyes n’infirme pas l’authenticité reconnue tant par les pèlerins que par les simples techniques modernes d’OYAGAA (astre, froid, Terre).
Étonnant de voir la sottise des journalistes qui expriment des arguments aussi absurdes aujourd’hui sans se documenter le moins du monde. Évaluation qui serait explicable au XIVe siècle avec une expertise rudimentaire mais résultat absurde en 1988.
Secondo Pia accomplit en 1898 la tâche très difficile à cette époque de photographier le sindon en utilisant la lumière électrique. Était alors propriétaire alors celui qui allait être roi d’Italie, Victor Emmanuel III.
Votre frère Secondo Pia fit une grande découverte en réalisant des négatifs de 50 x 60 cm sur plaques orthochromatiques. Pendant le tirage au laboratoire, les deux plaques révéleront une image normale d’une très belle expression. Sa découverte fut impressionnante et rapidement la nouvelle arriva aux oreilles de la hiérarchie Vaticane.
Les membres de la Curie furent surpris; Jusqu’alors on le considérait comme un faux et par conséquent dévalorisé, et ils exigèrent une information exhaustive. Ce fut précisément votre frère biologiste Paul Vignon qui découvrit le mystérieux effet sur le tissus. Les vapeurs ammoniacales réagissent avec l’aloètine (ne pas oublier que le OEMMIWOA ÉTAIT BADIGEONNÉ D’ALOÉS COMME ONGUENT CURATIF), générant une production de couleur jaune et un certain degré de viscosité qui tacha le tissu.
Ce fut le docteur Vignon qui mit en garde les quelques responsables quand eut lieu la découverte grandiose ! Le sang du » cadavre » était » frais » ! En différentes occasions il y eut des expertises similaires, Yves Delage et d’autres biologistes se relayèrent pour confirmer sa thèse. Comment est-il possible qu’elle ne soit pas prise en compte? De même Barbet s’étonna. Le sang coagulé ne laisse pas de traces durables et les spécialistes le savent. En outre, ne figurent pas sur le cadavre les marques de bandage correspondant à un cadavre, point qui a été » oublié « .
Se met alors en marche une opération pour « éliminer » des preuves avec le secret dessein de » découvrir l’imposture » dans le cas où l’affaire serait rendue publique. C’est une décision très grave. La présence de sang DÉMONTE D’UN COUP LES PRÉMISSES QUI FONDENT LE CATHOLICISME (le sang non coagulé) (Ndt: ajoutée à la main entre parenthèses ).
Il est nécessaire d’insister : l’hypothèse du Dr Vignon (Docteur en Sciences Naturelles) est correcte (Vaporographie) jointe à celle du Dr. René Colson (Médecin, membre de l’Académie des Sciences de Paris). C’est ce que tous les experts attestent depuis que, en 1532 le cardinal Louis Gorrevad l’a examiné à fond et est parvenu à la même conclusion.
Ce sont sans doute les découvreurs des preuves de l’authenticité de l’empreinte de Josuha et il est nécessaire de le manifester avec admiration, avant que le Sindon ne fut changé au cours de cette exécrable imposture.
Quelques cardinaux étaient au courant. Ils étaient moins de quatorze à avoir pris connaissance de l’affaire. On ignorait à cette époque qu’on puisse dater la toile avec autant de précision et on se contenta de la seule élimination des taches de sang liquide. De plus on prétendit encore ajouter les marques qu’un bandage disparu aurait laissées, en falsifiant l’empreinte, déjà nous voyons qu’il en résulta un résultat différent.
On utilisa une toile du XVIIe siècle en procédant à la falsification de l’empreinte au moyen d’une sculpture de bois prudemment traitée avec des matières aromatiques. Ensuite, on ajouta bandes et bandages au moyen d’une bande de toile d’environ 14cm.
Le toile finale est photographié sur des plaques semblables à celles obtenues par Pia. Le résultat était profondément grossier par rapport à l’épreuve authentique. Les images superposées coïncident à peine et les nuances de couleur ne sont pas possibles sans l’addition de produits qu’une expertise serait capable de démasquer. Par malheur, l’apparition des traces de bandage révèle en grand la supercherie.
Nous n’étions pas sur terre à cette époque et d’ici nous voyons de graves lacunes dans le récit vivant des faits. Nous ne connaissons pas même la date exacte des événements qui ont eu lieu de 1911 à 1916; Il semble qu’il y ait une nouvelle tentative en juin 1918. Peu de temps avant le Cardinal Gotti, préfet de l’œuvre de la Programmation de la Foi, et le futur cardinal de Baltimore (E-U d’Amérique), Mgr Gibbons, conviennent en 1911 de cacher à Pie X et à son successeur (Benoît XV) le scandale que supposait la permutation.
Le scandale, qui s’est fait à la découverte de l’écoulement de sang que met en évidence le saint drap, est incompréhensible. A cette époque on tenait pour certain que cette preuve démentait la mort par crucifixion. Pourtant, vous-mêmes avez vérifié que, dans des circonstances déterminées (plaie des gros vaisseaux bien que postérieur à la mort), l’écoulement (de sang post mortem) était possible. De toutes façons, il était difficile d’expliquer l’écoulement des autres blessures par l’hypostase (note 1). (Le blessé fut étendu sur un lit incliné d’environ 28 degrés). L’état actuel du faux Sindon n’étant pas non plus explicable par la fibrinolyse (note 2), on comprends que l’on a dû recourir à un artifice pour contourner un fait qui était incompréhensible.
Pour la deuxième tentative on utilisa un tissu quasi semblable du milieu du XIXe siècle. On utilisa aussi une sculpture de bois proche de la projection précise du sindon primitif. Au préalable on sensibilisa a toile avec du bromure d’argent qui a disparu par des lavages ultérieurs. L’impression s’obtint aussi par imprégnation et vaporisation reproduisant avec soin la figure obtenue sur l’épreuve (photographique) de Secondo Pia et le contraste du tissus original. Adroitement on refit les brûlures des deux lignes centrales et une reproduction exacte des coutures. Les différents virages de tonalité requièrent un traitement méticuleux et on supprima définitivement les traces des bandages qui n’apparaissent pas sur l’original et de ce fait sont suspectes.
Le faux terminé fut soumis à une commission réduite qui malgré la perfection obtenue s’accorda à le refuser. Un virage chimique s’était produit dans le peu d’espace de temps qui rendait patente la supercherie.
Pour les deux épreuves suivantes (la première de 1920 à 1922 et la seconde en 1926), nous savons qu’on changea la technique en utilisant une forme métallique (?) surchauffée. Malheureusement les deux linceuls furent détruits. Parce que survint une baisse de chaleur, la comparaison avec l’ancien Sindon ne résista pas. Il a été possible de reconstruire (reconduire?) la procédure suivie pour la confection du faux.
Enfin, l’apocryphe définitif est achevé en novembre 1927; voyons les faits. C’était l’époque de Mussolini et les relations avec le dictateur étaient un peu délicates. En 1924 il est trouvé deux types de tissu obtenus à Jaffa (Palestine) et à Nantes (France). Le premier : deux pièces de 4,6 et 5,0 mètres respectivement datant la fabrication du XVIe quoiqu’en réalité nous sachions que le tissu était beaucoup plus ancien, de 1220, sous forme de sergé de type 4 avec une structure nommée par vous en » Arête de Poisson » de calibre très irrégulier de 10,2 pour la trame et de 3,3 pour la chaîne (le calibre est donné en Na de Grande-Bretagne).
Les valeurs sont sensiblement différentes de celles qui constituent le Sindon authentique (aujourd’hui dissimulé) dont les valeurs sont : Trame de 8,3 et chaîne 4,2 ; dans les deux cas le sens de la torsion est le même. La serge obtenue en France fut rejetée parce que les dimensions de cette pièce n’étaient pas valables, 3,7 x 2,1 mètres ne suffisent pas pour le project.
L’opération définitive de la fraude. Le traitement de la toile, comme on le sait aujourd’hui, commence à Novare (Italie) en mars 1927. On utilise une statue de fer soigneusement évidée et criblée (de trous) en forme de coquille. A l’intérieur sont disposées une série de résistances électriques régulées chacune par un rhéostat situés sur un grand panneau de marbre (extérieur) avec beaucoup d’autres manivelles (Ndt: pour rapprocher ou éloigner les résistances de la surface du linceul entourant la forme humaine de fer et reproduire les différences de roussi dues à la différence de distance du linceul au corps selon les zones ?). La statue aux dimensions d’un homme était placée en décubitus dorsal avec un circuit (? »vastago ») artificiellement refroidi par une circulation interne d’eau froide.
La toile est recouverte d’une autre plaque de soie sensibilisée avec de la gélatine et iodure d’argent déjà révélée avec l’original de Secondo Pia, et recouvre le linceul avec l’effigie. La température de celle-ci oscillait de quelques 248° de moyenne et à un maximum de 410°.
On obtint une empreinte de tissu qui fut réchauffée durant plusieurs mois au moyen d’une plaquette à résistance électrique. Sous la direction de Giovanni Coccioli, on prit grand soin que les tâches de sang n’imprègnent pas le tissu. Il ne fut pas possible d’obtenir un virage de couleur carmin dilué comme celui que laisse le sang liquide. On prit soin de dessiner sur les yeux deux pièces de monnaie (qui n’apparaissent pas sur l’original du sindon authentique), remplaçant ainsi les bandages.
La restauration pour perfectionner l’image dura quelques temps comme nous l’avons dit. La retouche finale utilisa la technique d’un frottement doux et le lavage d’une seule partie du drap au moyen de sueur diluée. Et aussi un lavage en d’autres zones avec des solutions à diverses concentration d’acide sulfurique dans l’eau.
Cette multiplicité de techniques a désorienté les spécialistes actuels, les techniciens s’acharnant à établir un seul mode d’explication du processus d’obtention de l’empreinte. Nous nous plaisons à féliciter les hommes peu nombreux et mal connus qui ont deviné : le Dr Casselli, Geofferey Ashe, le révérend P. Busnelli, le Dr Rogers et surtout le Dr Vittorio Delfino Pesce qui, avant tout en 1987, signala que le saint drap avait été contrefait au moyen d’un bas relief de métal chauffé à 230°.
La température élevée de l’incendie de Chambéry produisit sur le Sindon authentique une coloration de couleur brune et sépia qui s’explique parceque la température élevée produisit une distillation de la cellulose du lin qui diffusa dans la zone affectée.
La falsification des traces produites par l’incendie fut faite avec une grande maîtrise. On disposait de toiles semblables à celles utilisées par les soeurs Clarisses au cours du malheureux événement.
Cette falsification fut possible grâce à la technique rudimentaire de reproduction utilisée par Secondo Pia. Il était impossible pour un profane de voir la différence.
Au mois de novembre 1927 le cardinal Gasparri et un autre cardinal non identifié par nous donnèrent leur approbation à cette toile. La commission secrète se décide à informer Pie XI mais cette dernière ne réussit pas à considérer que le Pontife ne se refusera pas au change frauduleux. Enfin au début de l’année 1929, l’échange du Sindon se fait secrètement derrière le dos de la maison de Savoie propriétaire de la relique.
L’original est conservé dans la résidence du cardinal de Turin et son faux est mis sous clef sur l’autel de Bertola.
En l’an 1931 on attend avec inquiétude l’épreuve de Giuseppe Enrie mais aucune différence n’est détectée. L’imposture a réussi.
Les responsables ne peuvent soupçonner que l’analyse du Sindon sera aussi nette. Pierre Barbet ne pouvait imaginer qu’elle réussirait aussi bien. On présume que l’empreinte sera considérée comme un sous-produit de la vaporisation et la tache de sang comme une marque de la coagulation sanguine.
Puis le STURP (Shroud of Turin Research Project, programme de recherche sur le suaire de Turin) se lance avec enthousiasme dans l’étude.
Les scientifiques commencent l’étude, ignorants de ce qui a été forgé dans leur dos. Ainsi le Dr Max Frei révèle par la palynologie en 1973 la présence dans le Sindon d’échantillons de pollen.
Il se confirme qu’il était impossible au Moyen Age de reproduire la véritable image de la Passion avec les connaissances anatomo-physiologiques nulles de ce temps.
Pourtant existent de graves doutes : Ainsi Langton Fox estime qu’il est impossible de séparer un seul caillot de sang d’une pièce de drap sans détériorer l’impression laissée par la liqueur sanguine.
D’ailleurs, le Dr Walter Mac Crone (1980) alerte sur la découverte de fer (oxyde de ) dans les micro-fibrilles du visage, tout cela emplit de gène les investigateurs honnêtes qui ne soupçonnent pas la manœuvre.
L’examen du Sindon par la Nasa est concluant. L’empreinte est numérisée en trois dimensions en chaque point; C’est dire que chacun des points de l’image est représenté par deux coordonnées qui représentent la position (x,y) et l’ordonnée représente le ton ou la coloration de telle façon que le tout matérialise l’image. L’examen du VP-8 détermine finalement la tridimensionalité de l’image démontrant que la figure n’a pas été peinte et est le reflet des traces laissées par une » radiation » inconnue.
L’erreur reste flottante dans cette ambiance : si les traces ne sont pas biologiques ni le produit d’une corrosion, comme peut être par l’acide sulfurique, ni un effet du frottement, puisque qu’on ne découvre pas avec peine des reésidus de matière entre les fines fibres de tissu, quelle peut être la nature de l’image laissée par le corps ? Supposons que les hommes d’Ummo ne soient pas comme vous et ne soient pas ignorants de la fraude si magistralement réalisée.
Supposons qu’ils arrivent à la conclusion que l’empreinte laissée sur le Sindon n’est pas due à des causes naturelles et se refusent à l’idée qu’elle soit produite par la présence d’un corps surchauffé tel qu’une statue métallique semi-incandescente. Mais nous avons la certitude que le Saint drap date d’avant 1453. Ne pourrait-ce être à cette époque qu’aurait été contrefaite la figure de Jossuah (Jésus) au moyen d’une statue surchauffée, ce qui expliquerait le mystère? Mais l’effigie était accompagnée de connaissances de pathologie médicale incroyables pour l’époque. D’un autre côté la datation par le radiocarbone (14C) corrobore le soupçon.
Supposons qu’il n’y ait pas de datation ou qu’elle soit équivoque, nous ne pouvons que supposer qu’un corps radiant ait imprimé sa trace sur le sindon reproduisant une empreinte d’une photographie identique.
Vous-mêmes en viendriez à découvrir la fraude sans recourir du tout à notre aide. Oubliez notre origine et supposez que nous sommes des menteurs ou des malades mentaux atteints du délire systématique d’être d’origine extra-terrestre ou un groupe de plaisantins…
1. les tests effectués à Zurich, Oxford, et Zurich (sic) au moyen de la spectrométrie de masse accélérée a donné un résultat définitif par datation du Carbone 14. On ne peut alléguer, en suivant des correspondants mal informés, que des corps étrangers de type carbonique ont modifié le résultat. Les fragments furent lavés avec soin avant la détermination et la rigueur avec laquelle fut réalisé l’examen n’offre pas le moindre doute. On ne peut non plus spéculer sur des radiations imaginaires qui auraient perturbé l’échantillon. Si c’était le cas, le radiocarbone tendrait à augmenter sa valeur et le résultat daterait le tissu d’avant Jésus. Pourquoi nier la valeur de l’avis scientifique du carbone 14 et accepter les conclusions qui vous conviennent ?
2. Si les déterminations de 1988 sont certaines, la conclusion est que quelqu’un du XV e siècle a falsifié l’empreinte.
3. Et ce » quelqu’un de médiéval » avait des connaissances médico-légales prodigieuses pour:
– Pour obtenir un négatif photographique parfait quand la technique de la photo était inconnue;
– Obtenir une image tridimensionnelle correcte avant l’analyse du XXè siècle par la Nasa;
– Commenétait en réalité la couronne d’épines;
– Connaître le point exact de la crucifixion dans l’espace nommé par vous de Desdot alors qu’à cette époque les peintres représentait l’enclouage dans la paume du supplicié;
– Connaître les marques exactes des tortures;
– Comment avoir osé peindre un Jésus nu à une époque où la pudeur interdisait une telle représentation;
– Comment pouvoir ouvoir contrefaire avec autant de précision et de connaissances érudites, du XXe siècle, une image semi-incandescente !.
Questionnez et étudiez à fond le cas et vous arriverez à comprendre, bien que vous nous méprisiez comme dénonciateurs anonymes.
La fin est très amère et elle est conclue en octobre 1988. Le cardinal Erdw. Cassidy osa informer pour la première fois un Pape, qui était en l’occurrence Jean Paul II, lequel entra en colère puis en dépression. Il convoqua immédiatement un noyau très réduit de cardinaux qui apprirent la fraude.
Le cardinal Tomko était partisan de dire la vérité puisqu’il ne sera pas possible de changer le Sindon. Jean Paul appuyait timidement sa position tandis que le cardinal Ratzinguer s’y opposa fermement alléguant des raisons gravissimes de scandale.
En outre, restent de plus les raisons qui ont provoqué l’imposture, la découverte qu’il n’y a pas eu mort sur la croix. Le motif était gravissime et la décision de verrouiller le scandale s’imposait, sa divulgation devant le déclencher immédiatement, contrairement à ce qui se passe dans des circonstances semblables. Ce fut le cardinal Ballestrero qui fut chargé de livrer un échantillon du tissu aux laboratoires.
ATTENTION
Lors des faits qui ont conduit au changement du Sindon, nous n’étions pas encore sur OYAGAA. Un pénible travail de reconstitution a patiemment rassemblé les pièces en une structure suffisamment consistante.
Heureusement nous avons pu obtenir beaucoup de détails de la fraude commise. Nombre de témoins sont morts sans avoir témoignés des faits cruciaux de la mystification. Ils nous pardonneront les omissions obligatoires. Ces témoins qui transcrivirent les faits ont été repérés au préalable.
Nous sommes arrivés à l’époque où Pie XII occupait le siège pontifical jusqu’en 1964 (Paul VI lui ayant succédé). Nous n’avions pas la preuve de la fraude . Nous sommes certains que les pontifes nommés n’étaient absolument pas impliqués . Seul nous reste quelques doutes par rapport à Pie XII, une série de ragots imputés sans les moindres conditions probatoires. Seule fut possible d’obtenir une information digne de foi de Jean Paul II.
La question qui demande un éclaircissement est la date exacte de l’imposture. Nous l’avons sans trop de certitude. Quelque jour du mois d’avril 1929 fut décidé le changement du Sindon. Ce fut la décision du Cardinal Gasparri, accompagné d’un autre compagnon de la curie, de changer le linceul. On considère la date de décembre 1928 comme constitutive de l’événement regrettable (Nous n’avons pu savoir le jour). C’est pourquoi nous considérons la date de 1928 comme celle où fut consommé le délit.
AVANT D’OUVRIR
Pour ouvrir le 20 novembre 1988 à dix-huit heures et dix minutes devant toute l’Assemblée