D520 CONDOLEANCE POUR LA MORT DU FILS DE DIONISIO GARRIDO

UMMOAELEWE

Langue : Espagnol

Nombre de copies : 1

Reçue le 22-11-1988

A mon frère Dionisio Garrido BUENIDA

Cher ami du groupe expéditionnaire tout entier,

Je ne vous ai jamais rencontré, mais mes frères se souviennent de vous avec une émotion frisonnante, franche, terriblement sincère, comme d’une relation semblable à aucune autre de toutes nos relations avec Oyagâ (la planète Terre).

Je ne vous connais pas mais ailleurs en un lieu lointain, j’évoque avec une certaine nostalgie, perdue dans les brumes sidérales, un souvenir que ne peut éteindre ni les distances ni les particules microscopiques de poussière galactique qui nous séparent.

Il est consolant d’avoir conscience qu’au travers de myriades de kilomètres, deux cerveaux comme le vôtre et celui de Déï 98, syntonisent leurs pensées pour vibrer dans l’amour du Cosmos.

Vous sublimez votre affectivité au plus profond de votre être au travers de peintures réunies dans une salle d’exposition. Et avec le sentiment vivant dans son rêve profond de rompre ce mystère inscrutable, là bas en terres lointaines, je trace sur votre main notre symbole qui nous rapproche plus profondément de notre calme environnement.

Et nous avons écouté les voix attristées presques inaudibles, sans entendre au moins une voix d’espoir, suppliant que nous portions secours. Sans que le grand silence se voit rompu par une parole aimable, sans que le baume de la vie se rappelle d’une lumière qui s’éteint lentement.

Et doux sera dans le lointain, le jour où votre bouaouâ (ame) se fondra en une étreinte serrée avec celle de votre fils aimé. Cette aurore s’illuminera irradiante pour toujours.

La soussignée, pleine d’attention, au nom de tous les expéditionnaires.

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