Nous vous demandons que ce message soit conservé par votre frère Jorge Barrenechea . On ne peut qu’en faire deux copies pour vos frères Luis Jimenez et Rafael Farriols. Sa lecture s’étendra à vos frères que nous spécifions : D. Garrido, J. Aguirre, J. Dominguez, J. Jordan, J. Martinez, J. Barrenechea et toutes vos Yie.
UMMOAELEUE
Langue espagnole
Messieurs Jorge Barrenechea Juan Aguirre Juan Dominguez Julian Barrenechea.
Au cours des récents mois passés nous avons établi un réseau de contrôle et d’enregistrement des signaux phoniques émis par les membres du groupe dont vous faites partie. Des appareils miniaturisés ont été logés au domicile de certains d’entre vous et nous avons capté un nombre important en pourcentage de vos transmissions bilatérales par voie téléphonique. Nous devons aussi vous avouer que nous avons toujours disposé de systèmes capables de paramétriser [sic] les variables psychophysiologiques correspondant à la fonction encéphalique de onze personnes membres de ce micro réseau social.
En somme : Ce sous-système détecteur nous permet d’obtenir des données de valeur sur l’évolution mentale de vos relations inter-individuelles. Nous sommes en train d’effectuer un contrôle analogue sur un petit nombre de groupes sociaux répartis au Canada, Australie, France et trois autres pays de OYAGAA (Terre).
Si nous étions des OEMII (hommes) du Réseau Social de la Terre, notre comportement pourrait carrément être qualifié d’immoral. Mais notre éthique d’explorateurs provenant d’un autre système planétaire nous autorise à nous immiscer dans l’intimité d’autres êtres pour autant qu’avec un soin scrupuleux, nous veillons à notre engagement de ne pas utiliser cette information confidentielle pour nuire au Réseau social planétaire hôte.
Le processus évolutif du comportement animique et neuronal du groupe formé par vos frères et vous a pour nous un intérêt très spécial -A l’égal de celui des autres groupes cités-. Il n’est pas facile d’expliquer la signification sémantique de cet intérêt. D’une part nous avons contribué de manière décisive à la structuration de ces groupes en forçant l’inclusion de certains membres et en jugulant l’entrée d’autres de vos frères. Les critères de sélectivité que nous avons suivis ne sont pas faciles à résumer en quelques feuilles quoique nous n’écartons pas de vous les expliquer lors d’une future occasion. Sans doute vous sentirez vous intrigués par les raisons qui nous ont conduits à vous choisir, alors qu’un examen apparemment logique mais faux sur le fond déterminerait que le plus naturel de la part de quelques êtres présumés d’une autre civilisation galactique supérieure serait de se tourner vers des personnalités éminentes de l’Univers des Sciences, de la Politique et des Arts.
Il nous suffira pour le moment de vous faire remarquer que les critères de sélection n’ont pas été d’ordre aléatoire et qu’en vous concourent des caractéristiques somato-animiques très spéciales pour nous. Simultanément à ces froides raisons d’ordre scientifique un intense courant d’amitié envers vous s’est développé. Un attachement spécial qui est évidemment difficile à traduire par des canaux graphiques et verbaux de communication, mais que. Soyez sûrs que ce n’est pas une simple et courtoise déclaration métaphorique.
Notre insistance à vous exhorter à suivre une sage morale de fraternité mutuelle et d’amour fraternel entre les membres de ce groupe, n’est pas une simple déclaration éthico-religieuse de plus. analogue à tant d’autres auxquelles vous êtes habitués et provenant de diverses écoles philosophiques de pensée et ce complexe écheveau de religions déroulé dans la société de la Terre.
Notre exhortation au contraire est fondée sur des racines spécialement scientifiques. Le réseau que vous formez est spécialement opérant. Ses membres n’ont pas été choisis par hasard et dans ces conditions les modèles de conduite de chacun de vous acquièrent une signification spéciale que vous-mêmes ne pouvez pas comprendre en ce moment. Ce n’est pas une simple expérience de notre part, indépendamment du fait que nous étudions naturellement son évolution avec la plus grande attention. Si d’autre part nous vous révélions les conséquences de vos actes. nous pourrions provoquer un très fort effet de biais qui bloquerait immédiatement l’opérativité [néologisme dans le texte, ndT] du groupe.
Nous sommes conscients que ce secret introduit un dangereux élément ésotérique difficile à éviter, en conflit franc avec ce que doit être toute analyse scientifique diaphane [sic] et modelisée mathématiquement. Pourquoi devriez-vous vous sentir obligés de suivre les conseils provenant d’êtres encore inconnus ? De quelle autorité pourrions-nous exiger de vous que vous suiviez quelques normes morales déterminées dans vos interrelations sociales ?
Nous pensons que nous devons être francs dans l’exposé. Sans l’aval de raisons dialectiques diaphanes [sic], il n’existe pas la moindre raison que vous suiviez nos instructions. Nous vous invitons simplement à « Jouer » à « vous aventurer ». Naturellement n’importe qui parmi vous est libre de s’auto-exclure de cette aventure s’il la considère stérile ou dangereuse ou s’ils se sentent [sic] participer à un complexe de « cobayes » manipulés par nous.
L’unique réalité constatable est celle-ci : Des êtres non identifiés – nous – qui déclarons venir d’un astre froid appelé Ummo, vous déclarons en toute honnêteté (Honnêteté dont nous sommes certains, mais pas vous) que cela mérite un intérêt spécial de suivre les règles du jeu avec des connotations éthiques claires au sein d’un groupe réduit de frères. Et nous vous déclarons (sans le prouver, du fait de raisons complexes) que votre conduite aura une résonance spéciale dans vos vies actuelles et futures, après la mort.
Il est évident qu’après une semblable invitation, ne tiennent que deux options intelligentes et respectables. L’une prudente et réflexive qui fait peu de cas d’une exhortation cryptique provenant d’instances quasi inconnues induira par pure logique l’abandon du groupe.
L’autre, qui possédera des racines instinctives et qui décidera de pénétrer sur un terrain spéculatif glissant, pariant comme dans un jeu en suivant ses règles sans crainte d’un risque hypothétique. Remarquez que cette option est aussi intelligence que la précédente. Au cours de la longue durée du devenir de l’humain de la Terre, les grands triomphes et les avancées sont été acquis en pariant sur le risque et en s’aventurant dans le domaine de l’inconnu. ummo-sciences: D791: T14 – 2/9
D791-2 | T14- 4/9
LA VIOLATION DE LA UUAA SUR UMMO
Nous OEMMII de UMMO, pouvons aussi, tout comme vous, violer les lois d’ordre moral. Il est évident que nous ne sommes pas des êtres parfaits. Vous devriez rejeter toute image diffuse qui nous représente comme des « hommes-dieux ». Une espèce d’ « anges ultra-gentils » incapables de nuire à un autre être intelligent.
Cependant, vis-à-vis de l’objectivité scientifique, nous devons vous faire allusion à notre structure mentale, car nous ne sommes pas aussi irrationnels que vous dans nos règles de conduite. Vous ne devez pas interpréter ceci comme une injure. C’est au contraire une dénivellation [sic] explicable au travers des différences évolutives de nos réseaux sociaux respectifs.
Notre logique est beaucoup plus fonctionnelle. C’est dû à ce que dans vos environnements religieux, l’idée qu’en ayant violé vos codes de morale, vous encourrez un châtiment divin, s’acquiert par des canaux émotionnels sans trop de conviction intellectuelle. Les images eschatologiques de l’enfer ou de la loi karmique compensatrice par exemple, se diluent à des niveaux quasi inconscients éclairés tout juste par de simples déclarations spéculatives et dogmatiques des leaders religieux qui se montrent incapables d’effectuer une démonstration diaphane [sic] de leurs affirmations concertant la justice divine.
De cette façon, la crainte de violer la loi morale s’amortit intensément surtout dans le contexte théologique des religions qui offrent une vague espérance de pardon divin.
Chez nous, la conscience des conséquences d’une violation morale est éclairée à la lumière de la Science. Nous savons non seulement qu’enfreindre les UAAA implique d’exercer une nuisance insoupçonnée dans le Multicosmos au travers des fonctions amplificatrices du B.B. (Lésion qui en outre se retournera contre nous dans la vie) mais aussi qu’après la mort le processus de reconversion pour nous intégrer dans le B.B. sera très douloureux.
Il ne s’agit pas d’un châtiment dans le sens que vous octroyez à la signification de ce mot. Il ne s’agit pas d’une souffrance physique non plus, mais de la terrible distorsion du flux informatif qui affectera vos âmes, la nôtre, ou celle de n’importe quel OEMII planétaire qui s’intègre dans le B.B. après une étape de vie avec des carences graves du comportement moral, que l’on pourrait métaphoriser [sic] par ces descriptions un peu naïves mais dramatiquement graphiques que l’ancienne eschatologie chrétienne a fait de l’avenir des condamnés (Quoique dans le cas réel que nous étudions une telle reconversion ne serait pas éternelle).
Quand mes premiers frères arrivèrent sur Terre et purent s’informer au sujet de vos coutumes et des règles de conduite dans les diverses cultures, ils restèrent étonnés de la différence radicale entre les exposés que vous aviez coutume de faire de la Justice exercée par les établissements sociaux et le traitement judiciaire de la conduite de vos frères exercée au niveau populaire par le OEMMI de OYAGAA (Terre) par rapport aux nôtres.
Voyons la nature des différences.
Il est certain que nous violons à l’occasion la UAA morale. Notre société dispose pour les transgresseurs des NORMES (mais non de la loi morale) de sanctions parfois presque aussi graves que celles envisagées sur OYAGAA et surtout plus humiliantes encore sur Ummo pour celui qui la subit.
Mais une nuance est nécessaire. Jamais l’intentionnalité de l’acte n’est punie, mais le niveau de nuisance UIWEEXII commis.
Attardons-nous sur ce concept. Toute violation d’une loi ou d’une norme entraîne deux sortes de nuisance.
L’une, explicite et manifeste, évidente (UIWEEXII) qui s’extériorise physiquement ou moralement dans l’esprit de certains frères. Si un homme lance une bombe dans une de vos gares de chemin de fer, il provoque les ravages visibles, nuisance morale et physique sur ses victimes, entropie proche dans l’espace et le temps.
Mais le dommage le plus grave est à peine perceptible : il Endommage la structure informative de cette conscience collective que nous appelons B.B. et à travers celle-ci il provoque de dramatiques altérations dans le Multicosmos., c’est ce que nous appelons le dommage WOAAWUUYAA.
Par suite des difficultés de transcription nous dénommons sanction le fait d’humilier le transgresseur. Mais en réalité nous sommes loin de « châtier » ou de « venger » la conduite du transgresseur.
Tout d’abord nous ne le jugeons pas quant au niveau de conscience qu’il a pu avoir de sa violation morale. Et cela pour deux raisons évidentes. Il est impossible (non seulement pour vous mais aussi pour nous) de savoir dans quelle mesure un autre OEMII a réalisé son action nocive, conscient ou inconsciemment de ce qui transgressait la loi. Il y a suffisamment d’évidence, et vous aussi le savez, que beaucoup des actes humains sont modulés, comme nous le commentions dans les paragraphes précédents, par des processus déterministes non volontaires, quelques fois d’ordre pathologique, d’autres fois par des pressions physiques, émotionnelles, par des erreurs, par le stress… Comment discriminer les divers niveaux de conscience morale vis-à-vis de la mise en œuvre d’une conduite ?
L’autre raison consiste dans le fait que châtier – si on le savait – la transgression morale serait l’équivalent de tenter de rectifier la fonction du B.B. Si vous commettez une violation. le B.B. la compensera dramatiquement en son temps après la mort par une reconversion et la terrible souffrance intellectuelle que cela comporte à faire pâlir n’importe quel ingénu châtiment que nous tenterions de vous appliquer en tant que transgresseur.
Sur UMMO « nous ne châtions ni sanctionnons » nous générons un choc d’aversion non dans l’esprit de vengeance ou de compensation du dommage commis, mais pour éduquer le transgresseur au moyen d’une réponse non gratifiante à l’erreur commise. Quand un juge de la Terre estime qu’il y a eu homicide involontaire il réduit la peine et au total on exige de faire compensations aux familiers de la victime pour sa responsabilité civile. on envisage même des circonstances absolutoires et atténuantes quand les experts psychiatres estiment un dérangement psychopathologique transitoire.
Cette façon de procéder nous cause de l’étonnement. Comment est-il possible d’arriver à la quasi certitude de volontarisme ou d’inconscience d’un acte ?
Sur UMMO nous évaluons le niveau de dommage commis, les circonstances dans lesquelles l’action s’est déroulée et les caractéristiques psychophysiologiques de l’OEMMII transgresseur.
Et on lui applique le réactif, sans estimer dans l’absolu quelque attitude mentale supposée qui appartient évidemment à la sphère de sa propre intimité, inaccessible quelque autre OEMMII. Il indiffère que la lésion ait été faite dans l’esprit de nuire ou menée par un dysfonctionnement de ses circuits nerveux. C’est la compétence du B.B. de déterminer les différentes alternatives par discrimination, non celle des « juges ». Ceux-ci se limitent à estimer, avec les données rapportées par Nos appareils de traitement de données, le degré de réactif éducateur à appliquer.
(La structure judiciaire sur UMMO est clairement différenciée de celle sur Terre. Ce sont les supérieurs de l’Oemmi qui dictent ces correctifs. La fonction de juge, de juré et d’experts est exercée par nos appareils intelligents).
Chez l’OEMMII de n’importe quel astre froid habité par lui, le libre arbitre est le déterminatif des réactions somato-psychiques. N’oubliez pas, vous, que le processus neural qui résout le traitement des données qui débouche sur une action, est dirigé par des facteurs quantiques indéterministes. Ceci veut dire qu’un processus électro-chimico-neural qui en principe a un caractère macrophysique et qui de ce fait devrait être rigidement déterminé, auquel cas notre conduite ne serait pas libre, mais modulée par des facteurs génétiques et par des influences externes, acquiert un niveau déterminé de degrés de liberté.
Imaginez que vous devez décider à propos du choix de quelques études universitaires. Plusieurs flux d’information concourent dans le réseau nerveux du cortex frontal qui intègre les données et conforme la décision, qui lanceront ensuite une série de réactions conduisant au début de ces études.
D’abord, Le tronc nerveux (cerveau archéo-acquis) et ce que vous appelez système limbique modulent des réponses conformantes. Ceci est la pression de vos instincts, c’est à dire l’influence du génome de l’OEMMI: (Une petite série de gènes hérités se traduisent en chaînes d’acides aminés qui dirigent l’architecture de vos formations nerveuses. Le caractère ou la personnalité intime et ses instincts seront fonction de cette structure qui joue toujours un rôle très important dans toute conduite. Ce flux informatif est déterministe et rigide.
Un autre flux d’information provient par les noyaux hypothalamiques. Ceux-ci intègrent toute l’information neurosensorielle en provenance de l’extérieur . Des Milliers de stimuli physiques (température, images visuelles, perception du milieu biochimique interne, odeurs… conforment des modèles très complexes qui sont constitués par des niveaux de complexité croissante et qui constituent un élément de double pression. D’une part la situation externe (un cadre de naufrage, terreur déchaînée par l’explosion d’une bombe ou l’influence hétéro-suggestive d’une manifestation de masses exercent une considérable pression qui intégrée dans l’hypothalamus agit ensuite sur le cortex frontal en modulant la conduite avec intensité.D’autre part les modèles proprioceptifs (faim, fatigue musculaire, équilibre hormonal, équilibre neural cérébral, etc…) s’intègrent dans l’hypothalamus à partir des signaux qui proviennent des terminaisons nerveuses sensibles de tout le corps.
Ce flux informatif, provenant de deux voies (stimulation interne et externe et qui affluent dans la structure hypothalamique pour s’intégrer à leur tour à cette dernière, a une importance transcendante. Si la pression de leurs signaux est très intense la conduite n’est pas libre. Elle sature l’action de quelques atomes de krypton comme nous le verrons ensuite, et la décision est déterministe, c’est à dire dépendante du milieu interne-externe de l’individu. Ainsi un déséquilibre biochimique de ce que vous appelez les catécholamines dans le cerveau – maladie mentale – un intense épuisement neuromusculaire, ou la pression brutale des conditions extérieures, défavorables (agression d’un homicide, tremblement de terre, blessure des sentiments par une humiliation publique etc…) exerce une action si énergique qu’il bloque le libre arbitre et détermine fatalement une réaction irresponsable.
Le troisième flux d’information envisage deux stades ou étapes. A un premier niveau ; la structure que vous appelez hippocampe, intègre de l’information provenant de la mémoire c’est à dire des réseaux des données constitués par engramme sur les bases mnémoniques neurobiochimiques du cerveau.
Une multitudes de souvenirs, de symboles, de règles de connaissances, affleurent dans les moments précédents avant de prendre la décision. Ainsi les connaissances de langue, de philosophie, d’Histoire….de l’OEMII influencent avant de prendre la décision d’étudier une carrière humaniste, les souvenirs inhérents aux amis qui optèrent pour cette profession, des informations concernant les options professionnelles une fois obtenus la licence ou le doctorat… toutes ces données coordonnées sont remises au cortex frontal. En vertu de cette information commence un processus de raisonnement dans le réseau nerveux frontal, comparant les données, les souvenirs, les schémas. Ceci est ce que vous appelez le processus intellectif [les espagnols ont le mot « intellectual » qui n’est pas utilisé ici, ndT] qui dépend de l’intelligence du sujet, c’est à dire de la complexité structurée de ce réseau nerveux. Il s’agit d’un processus conscient. Le BUUAWA est informé pas à pas de ce traitement.
Le quatrième flux d’information a également comme station relais ce que vous appelez l’Amygdale et d’autres structures de l’Hippocampe. Il canalise les données d’un niveau plus profond de la mémoire engrammée, c’est à dire ce que vous appelez subconscient [le niveau, ndT]. les règles, souvenirs et schémas provenant de ces niveaux ont été acquis au travers de quatre voies importantes (Nous voulons vous dire que l’information amassée dans le subconscient a quatre provenances) . En premier lieu les souvenirs de la vie du passé lointain. il s’agit d’épisodes infantiles, juvéniles et même certains relativement récents mais oubliés, des éléments culturels appris mais oubliés, etc.
En second lieu une série de modèles hérités qui sont engrammés dans des réseaux nerveux de ce que vous appelez la Protubérance du tronc et qui modulent deux vecteurs de la vie, c’est-à-dire deux tendances antagoniques. L’une d’elles vers l’entropie, vers la destruction, vers la mort -Quand sa pression est intense l’OEMMII tend à se suicider ou à des niveaux moins intenses il bloque les mécanismes biochimiques auto-immunitaires et génère des états émotionnels dépressifs.-L’autre tendance est de caractère néguentropique. Elle potentialise le système auto-immunitaire et module le ton émotionnel vers l’euphorie . Son déséquilibre génère des états pathologiques maniaques. Son équilibre fait naître ce que vous appelez « le désir de vivre ».
En troisième lieu, le subconscient accepte un flux d’information très important. Sa station réceptrice est formée par des atomes de krypton.
La provenance ultime de ces données est ce que nous dénommons « Conscience ou âme collective : BUAWE BIAEE. Un univers du Multicosmos à structure particulière. Le Subconscient est modulé par l’information provenant d’autres frères du Réseau social.
Une quatrième voie de données apportées au subconscient est moins importante bien qu’elle acquière parfois une certaine importance. Elle provient de canaux d’information que vous appelez télépathiques, provenant d’autres frères vivants.
La troisième voie est transcendantale. Une expérience culturelle collective dans une civilisation planétaire est constituée de modèles très importants dont le concept avoisine ce qui est étudié par d’éminents psychiatres de la Terre sous le nom d’archétypes bien que leur richesse soit beaucoup plus élevée. Des millénaires d’apprentissage social et culturel laissent un fond de données dans le B.B. qui revient ensuite, soigneusement modulé mais aussi intensément amorti, aux composants du réseau social vivant (il n’est possible de participer à cette richesse informative sans amortissement ni filtres qu’après notre mort). Au travers du B.B. et par la même voie nous arrive non seulement l’ensemble des règles de connaissance universelle mais l’information spécifique de nos frères déjà décédés et intégrés dans le B.B. Elles influencent à l’occasion, sans que nous nous rendions compte, nos modèles de décision.
Récapitulons d’abord les données que nous avons apportées:
Sur le réseau nerveux processeur de données du cortex frontal affluent les canaux suivants
Train de données du cerveau archéo-animal (pression des instincts engrammés par action de l’hérédité génétique)
Train de données provenant de l’Hypothalamus. Information du monde extérieur et du milieu interne de l’OEMMII. Une station relais de l’information extérieure est le noyau thalamique.
Le flux informatif de la mémoire active consciente. Cette information jointe à celle apportée par l’environnement externe est traitée de manière intellectuelle.
Le quatrième flux d’information provient des couches mnémoniques subconscientes qui a leur tour comprennent quatre voies de données. Celle provenant de l’amas mémorisé de vieilles expériences, celle provenant des modèles engrammés qui modulent la tendance vers la vie ou la destruction, celle qui provient de communications télépathiques et surtout, la plus transcendantale qui met le cerveau en communication avec le B.B.
Toute cette information est intégrée et traitée par le réseau nerveux dans l’attente d’une décision. Une fois conformée elle présente une série plus ou moins grande d’options possibles. C’est le BUAWA qui au travers d’un atome de krypton dans un processus microphysique et de ce fait régi par des lois de hasard, décide laquelle de celles-ci doit être acceptée pour ensuite déchaîner un train de réponses.
Mais la décision n’est pas toujours gérée par ce libre arbitre. Parfois la pression du second train (provenance : Monde extérieur et milieu interne) ou celle du quatrième flux d’origine subconsciente) sont si intenses qu’elles saturent le seuil d’action de BUAWA au travers de la structure quantique du krypton, et une décision libre est impossible. L’OEMMII agit comme un robot, conditionné de manière rigide par des influences physico-déterministes et n’est pas responsable de ses actes.
Ne croyez pas comme le pensent presque tous les psychiatres de OYAGAA que cette conduite déterminée et irresponsable s’exécute seulement au cours de dérangements mentaux ou sous l’influence externe de stimuli terrorisants, quand l’OEMMII en proie à la panique ou à la peur se laisse guider par ses instincts à caractère inconscient-défensif.
Chez vous hommes de OYAGAA seul un pourcentage entre quatorze et dix-huit pour-cent des décisions que vous prenez quotidiennement sont régies par le libre arbitre. Le reste se compose de réactions et de règles de conduite irresponsables par l’action puissante du milieu extérieur et interne et par des pressions sauvages du subconscient.
Dans notre communauté de l’Astre UMMO seulement entre 28 à trente sept pour cent de nos décisions sont libres.
L’ignorance de ces limites de liberté fait que vous vous montrez cruellement intolérants envers les actions de vos frères en leur attribuant une méchanceté consciente de conduite qui en réalité est purement imaginaire. Ainsi, chez vous tout jugement d’actes de votre prochain manque presque toujours de valeur scientifique et est la cause de constantes injustices.
Après ces premières considérations, on pourrait déduire quelques conclusions erronées. Si un pourcentage très élevé de réactions chez les membres du Réseau social manquent de l’attribut de liberté et sont déterminées par le fer des lois macrophysiques complexes, toute action tendant à corriger et à améliorer la néguentropie du système pourra paraître stérile. Il faudrait alors adopter une attitude fataliste face au devenir de la société en tolérant et permettant toute conduite humaine pour aberrante qu’elle paraisse.
Il est évident qu’une telle attitude demeurerait fallacieuse. Il n’est pas nécessaire que nous vous rappelions ce que vos propres physioneurologues de OYAGGAA connaissent bien. Que la conduite autant animale qu’humaine est réglée par l’apprentissage. L’organisme vivant essaye divers types de réponse aux stimuli externes et internes. Par exemple un enfant placé devant un bloc de glace tente divers types de réponses : le contourner, le renifler, le toucher. Il est évident que la dernière action lui rapporte une baisse intense de la température épidermique. Sa conduite a provoqué une réponse du milieu physique à caractère aversif [sic] et l’enfant apprend à ne pas répéter l’action. Si au contraire une réaction génère une réponse gratifiante (la stimulation gustative agréable après avoir introduit une pâte au chocolat en bouche) la conduite tendra à être répétée dans des cas semblables. Vous savez très bien que tous les processus d’apprentissage se fondent précisément sur le principe Essai-Erreur-Récompense.
Nous ne comprenons pas bien de ce fait l’incohérence de l’OEMMII de la TERRE qui s’obstine de manière aberrante à juger l’intentionnalité du délinquant au lieu de structurer comme nous un système de réponses d’aversion qui éduqueraient la conduite globale du Réseau social, pour corriger ses tendances entropiques sans qu’il soit question d’aborder le problème dans la prétention stérile d’élucider quand a il y a eu libre arbitre dans la violation de la loi.
Heureusement, les spécialistes du droit pénal de la Terre, réclament une réponse en ce sens. Nous objectons seulement que l’action éducative d’aversion ne doit pas s’étendre seulement au délinquant mais à toute la population humaine.