UMMOAELEUUEE
Langue Espagne
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Chers humains de OYAAGAA ( Terre ) : Nous sommes un groupe expéditionnaire d’explorateurs provenant d’un Astre froid dont le nom exprimé phonétiquement peut se verbaliser ainsi en espagnol : UUMMO.
Nous vivons de manière transitoire sur votre monde, mêlés à vous puisque notre morphologie anatomique est semblable à celle que vous possédez.
Nous savons qu’il est difficile d’accepter cette affirmation de notre part. L’attitude la plus prudente pour vous est de ne pas accepter notre identité si nous ne vous apportons pas de preuves suffisantes.
Nous vous exhortons à agir toujours ainsi. Que jamais vous ne cautionniez une affirmation ou une hypothèse quelconque qui ne soit pas associée à un modèle mathématique de comportement, suffisamment prédictif ou qui ne puisse être constatée avec une véritable rigueur. Ne comptez pas uniquement sur les méthodes dialectiques inductives ou déductives. Ce que vous appelez, en espagnol, « sens commun » ne doit pas être considéré comme un étalon pour la formulation scientifique. Ce « sens commun » est obtenu par voie intuitive, et l’intuition bien qu’elle s’avère très valable pour vous parfois pour résoudre un problème ou créer des modèle et des idées, structurer des réseaux et des systèmes et jusqu’à engendrer des créations artistiques, est aussi la source de graves erreurs.
Le « sens commun » et l’intuition sont sources de graves erreurs. Ces formes de processus mental vous dictaient des notions phénoménologiques dont vous avez vous-mêmes découvert qu’elles sont fausses.
Ainsi les sophismes populairement acceptés qu’une boule d’acier tombe plus rapidement qu’un globule de coton, que le temps s’écoule avec la même fluidité pour un voyageur que pour son frère qui se tient relativement immobile, ou que la vapeur qu’une YIEE (femme) voit sortir d’un récipient d’eau bouillante est de la vapeur d’eau (la vapeur est invisible. ce qui est visuellement perçu ce sont les fines gouttes sphéroïdales d’eau liquide).
L’échec de beaucoup d’écoles de pensée de la Terre consista à accepter comme des vérités, des concepts qui provenaient du « sens commun », de l’intuition du témoignage humain, de la révélation hypothétique d’êtres inspirés ou de la perception sensorielle.
De plus, vous pouvez nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous ne garantissons pas notre identité par des preuves consistantes.
En d’autres occasions nous avons insisté sur la famille de raisons qui nous empêchent de le faire. Observez que nos rapport sont toujours didactiques. Quand nous parlons d’IBODSOO UU ou de Multicosmos jamais nous ne vous offrons un modèle mathématique de celui-ci ni la manière d’isoler ou de mesurer les paramètres qui permettent de le conformer.
Evaluez les mobiles de notre inhibition.
Notre UAA (Loi morale) nous empêche d’interférer dans le processus évolutif de la culture d’une autre humanité galactique. Si nous le faisions, nous pourrions provoquer de terribles distorsions dans votre Réseau Social. Un ensemble de connaissances ne peut être assimilé brutalement. Il requiert un long intervalle de fluxion progressive dans le cerveau. Si nous vous apportions des modèles théoriques avancés du comportement de la masse, de l’information et de l’énergie, ceux-ci seraient aussitôt utilisés à des fins non éthiques. Par exemple, une technologie qui vous permettrait de résoudre le problème du cancer, fait le report d’une connaissance profonde de certaines séquences de l’ADN nucléaire et des moyens de contrôle pour leurs altérations, qui serviraient à leur tour pour créer de terribles armes biotechnologiques qui provoqueraient plus de morts dans la population et plus de souffrances pour le Réseau Social que ce qui est généré par ces formations histologiques atypiques.
Il est clair qu’on ne peut pas vous fournir seulement un fragment de connaissance très avancée, par exemple sur la cristallographie de nouveaux matériaux, sans vous apporter simultanément la dotation mathématique avancée, un nouveau paradigme de lois physiques, et avec lui une conception avancée des réseaux biologiques. C’est-à-dire que vous apporter une technologie de notre niveau n’est pas possible sans vous enseigner simultanément presque tout le corpus de nos connaissances. Imaginez-vous qu’il aurait été possible dans votre Moyen-Age d’enseigner à un alchimiste le comportement d’un supraconducteur sans lui fournir préalablement la dotation informative concernant le Calcul Différentiel et intégral, la Mécanique quantique, la Physique ondulatoire, les Lois de Maxwell, l’Electrophysique, la Thermodynamique et avec elles les applications technologiques en cryogénie, en électrotechnique et électronique, en plus d’idées claires sur la chimie, la cristallographie…? Et quelles personnes à cette époque auraient construit les composants du laboratoire sans une infrastructure industrielle, et avec celle-ci un système d’ordre politico-économique qui était impensable à ce stade de l’humanité médiévale? Combien de temps leur aurait-il fallu pour former un ingénieur à cette époque? De plus comment aurait été possible sa formation dans un environnement social où une quelconque idée ou phénomène qui s’écartait des conceptions de la pensée théologique de l’époque était considéré comme diabolique ?
Ceux de vos frères qui nous demandent un quelconque apport scientifique extrait de nos connaissances élevées n’ont pas la notion la plus éloignée des conséquences qui s’en dériveraient si nous nous avisions de les satisfaire.
Il est clair que nous pourrions doser ce flux de données, très lentement pour qu’il puisse être digéré progressivement.
C’est ce que nous sommes en train de faire à travers nos rapports. D’autre part c’est ce que vous êtes en train de faire à travers vos scientifiques et vos penseurs ; découvrir pas à pas, les lois de la Nature.
Nous n’avons donc pas le moindre intérêt à ce que vous croyez ou pas que nous venons de UMMO, nous préférons un scepticisme prophylactique qui vous permettra de suivre votre propre évolution sans perturbations neo-humanistes.
D’autre part, pour nous autres la tactique de travailler dans l’anonymat sans nous identifier est très valable. Nous avons besoin d’urgence d’étudier la turbulente évolution de votre culture, de vos institutions, de vos tensions géopolitiques, sans qu’elles souffrent d’interférences. Une intervention très ouverte de notre part, en nous faisant connaître, causeraient un tel trouble, et un intérêt exalté démesuré des journalistes, des scientifiques et des hommes d’état, qui supposerait une grave altération de l’échantillon que nous sommes précisément en train de traiter.
Il est nécessaire arrivés à ce point de vous révéler que malgré tout nous avons été obligés de procéder à des interventions importantes.
Lisez avec attention nos déclarations suivantes.
Hommes de la Terre. Notre éthique nous empêche de violer le principe de non interférence dans le libre cours évolutif du Réseau Social d’un astre froid habité par des cerveaux intelligents et humains. Nous venons d’une entité planétaire située à environ 14 années lumière de la Terre, et notre groupe explorateur réside parmi vous depuis 1950 le 29 Mars (Date de la Terre) mêlé parmi vous à la population de différents pays. En cette occasion mémorable, notre point topologique d’atterrissage se concentre dans les environs d’un petit noyau urbain du midi de la France.
Il nous fût possible d’étudier vos langages, vos rôles et vos coutumes, et dotés comme nous le sommes d’un corps anatomique ayant des traits morphologiques semblables à ceux de l’espèce « Homo sapiens sapiens » de la Terre, nous pouvons nous débrouiller sur la Terre sans avoir besoin de nous identifier.
Nous ne sommes pas venus pour vous perturber et encore moins avec des intentions agressives. Notre mission consiste à étudier la culture millénaire de la Terre, pléthorique pour nous de richesse exotique. Nous avons surtout été impressionnés par la variété multiforme de vos coutumes ethnographiques, votre prodigieuse avance dans le domaine des manifestations artistiques, unique aspect dans lequel vous nous dépassez avec de sensibles différences de niveaux.
En revanche, notre niveau de connaissances de la structure physico-biologique non seulement de l’Univers perceptible mais aussi du système global cosmologique auquel les astrophysiciens et les cosmologistes de la Terre n’ont pas encore accès, est beaucoup plus élevé.
Notre astre planétaire comporte un grand continent. Notre système social n’est pas désagrégé en sous-réseaux fragmentés, nous possédons un système de contrôle ou gouvernement central, régi par des OEMMII ( humains de UMMO ) sélectionnés en fonction de leur développement neuro-cortical et assistés dans leurs décisions par un réseau étendu de traitement de l’information, conçu pour adopter des décisions intelligentes, planifier le système complexe de relations économico-sociales et conseiller et diriger par des règles directives le réseau complexe des interactions dans des domaines aussi divers que la recherche scientifique, l’enseignement ou l’administration de facteurs correctifs pour la conduite morale de toutes les entités individuelles.
Notre étude de la Terre s’étend aux caractéristiques géologiques météorologiques de celle-ci, de sa biosphère et écosystèmes correspondants et en outre à l’analyse des caractéristiques du Système planétaire de l’étoile auxquelles vous êtes liés.
Nous avons emporté sur UMMO des Documents inédits d’une grande valeur archéologique, des échantillons d’artefacts élaborés par les diverses cultures et un échantillonnage de structures biologiques et minérales.
Les artefacts (petit mobilier, outils, pièces de machines composants de systèmes techniques….) de petites dimensions ont été transportés, reproduits par la technique IBOOUAXOO ONNEE (Système qui permet d’analyser molécule par molécule la structure d’un objet et de le reproduire avec précision) Les originaux ont été renvoyés sur la Terre. Nous conservons de nombreux objets découverts par nous qui auront un énorme intérêt historique pour vous et que nous vous restituerons en leur temps.
Nous n’avons emmené sur UMMO aucun humain de la terre. Il ne nous est pas possible pour des raisons d’incompatibilité biologique de projeter une expérience de fécondation mutuelle entre un humain de la Terre et un autre de UMMO.
Quelques uns de vos frères de différentes nationalités, au cours des dialogues téléphoniques que nous entretenons avec eux, nous ont demandé une intervention ou au moins une orientation qui permette de modeler une société comme celle de la Terre, abruptement disloquée qui génère une multitude de sources de souffrance physique et morale pour ses composants.
Il semble évident qu’un apport vous révélant des formules quasi-magiques pour combattre des maladies aussi graves que les altérations atypiques des tissus, les graves cardiopathies ou les attaques virales du système immunitaire comme dans le cas que vous appelez l’immunodéficience acquise (Syndrome de) des formules technologiques pour produire économiquement de l’énergie de manière non polluante, des schémas biotechnochimiques [pour la production massive et bon marché de protéines et de lipides alimentaires, et des systèmes pratiques de gouvernement qui permettent une configuration sociale en accord avec la justice distributive et le respect des droits fondamentaux…. permettraient de restructurer une humanité qui pourrait presque se comparer à un eden.
Vous pouvez être tentés de voir en nous des anges rédempteurs ou de nouveaux messies capables de vous libérer de la faim et la misère, de l’oppression, de l’injustice et de la méchanceté de vos congénères.
La contradiction avec notre inhibition consciente, en est plus paradoxale, incompréhensible et apparemment égoïste, d’autant plus que nous devons admettre en toute honnêteté que nous possédons de telles formules, que nous pourrions en principe vous céder.
Notre biotechnique a dépassé l’époque dans laquelle les maladies nous accablaient comme chez vous. Le contrôle génétique de nos tissus et les systèmes pour dominer tout organisme viral ou mononucléaire infectieux, c’est-à-dire que tout agent pathogène est surpassé depuis longtemps.
Nous pouvons aisément produire de l’énergie, en confinant (JPP a rajouté: » en synthétisant » ) de l’antimatière en suspension antigravitationnelle à l’intérieur d’une enceinte sous vide et en libérant graduellement sa masse, en la faisant percuter une masse équivalente de matière ordinaire, canalisant ensuite l’énergie résultante après le processus de fusion.
Avec une telle source d’énergie la transmutation d’éléments chimiques ne pose pas de problème. Nous pouvons d’autre part produire avec une grande économie des ressources, non seulement des protéines mais n’importe quelle masse moléculaire (Fer, Titane, Césium, Pentane, Hémoglobine, dérivés complexes du Silicium et du Germanium…) à partir de matières premières aussi simple que l’eau, l’Oxygène, ou le sable et plus encore ; nous pouvons produire les quantités nécessaires de tout artefact ou objet (Outillage, meuble, œuvre d’art, aliment élaboré) au moyen du système déjà cité iboouaxoo onnee. Il nous suffit de disposer d’un modèle original. L’appareil émetteur explore molécule par molécule leurs dispositions spatiales, couche par couche moléculaire et l’information est envoyée à de multiples récepteurs qui reproduisent à grande vitesse et également couche par couche la structure originale. Cette technique constitue l’architecture principale de notre système productif de biens de consommation et de production. Ses coûts sociaux sont minimes et l’énorme capacité de génération des produits les rend accessibles à tous mes frères de UMMO. Le problème de la faible offre de biens qui sur OYAGAA provoque de brutaux déséquilibres distributifs à cause de la pénurie et de l’enchérissement subséquent de ceux-ci, nous l’avons dépassé depuis très longtemps.
Evidemment nous sommes aussi parvenus à modeler un système d’organisation sociale monolithique non affecté par la division de nationalités et de formes linguistiques d’expression et régi par des formes de gouvernement hautement rationalisées qui empêchent toute tentation de dérive totalitaire.
Un panorama semblable a de quoi être pour vous un modèle enviable à plagier et il peut se révéler décevant pour vous que nous nous refusions à vous transférer des canons si idylliques capables apparemment de transformer OYAGAA (TERRE) en un paradis.
Nous vous invitons à réfléchir longuement sur cette hypothétique possibilité et à découvrir la grande tromperie qu’entraîne cette illusion évanescente.
En tentant d’abréger notre raisonnement, il est évident que si le cerveau de l’OEMII de la Terre était l’équivalent du nôtre , le transfert de notre modèle socioéconomique, technologique et culturel serait pleinement possible (que ce soit opportun est une autre chose). Le transfert devrait se faire avec lenteur pour éviter de dangereux déséquilibres, mais à la fin, cela rendrait possible la conformation d’un Réseau, très semblable au nôtre.
Observez cependant que même dans ce cas hypothétique (encéphale identique) un tel transfert serait inutile et vide de sens, car sans nécessité que nous vous apportions l’information, l’intelligence collective et la disposition harmonique des cerveaux, vous permettrait d’arriver à un tel résultat par vous-mêmes sur une période équivalente.
Mais l’erreur intrinsèque d’un tel raisonnement apparaît dans toute sa clarté si vous considérez qu’à un stade donné de l’évolution cérébrale il est impossible d’assimiler des schémas et des règles de comportement avancés sans compromettre gravement la stabilité du réseau social planétaire.
Précisément, la terrible tragédie de OYAGAA est centrée sur la disharmonie, très étrange pour nous, que l’on observe entre les différents cerveaux qui composent l’ensemble des OEMMII votre Humanité.
Dans la presque totalité des astres froids que nous connaissons, y compris le nôtre il existe des différences neurophysiologiques à l’intérieur du même schéma cérébral Ceci implique que les niveaux d’intelligence et de réponse émotionnelle des divers individus du réseau soient inévitablement différents. Mais cependant la dispersion n’est pas excessive. Les sujets affectés par des traits psychoneuronaux atypiques (très en dessous ou très au dessus de la moyenne) sont vraiment rares.
Parmi vous, la distribution est non seulement affectée d’une énorme dispersion mais elle est même multimodale.
En somme, nous évaluons sur Terre, dans le réseau nerveux des configurations non seulement dispersées mais aussi affectées de schémas de connexions internucléoganglionnaires différents. Non seulement représentées par les différentes ethnies mais encore au sein même de celles-ci.
Ceci n’est pas le plus grave. Le tronc nerveux aux niveaux du noyau réticulaire central et du fascicule cunéiforme, du noyau pontique caudal et du noyau réticulaire oral du pont ainsi que des noyaux déterminés intégrés à l’environnement du système limbique (Nous utilisons la terminologie familière aux neuroanatomistes de langue espagnole) présente des formations dendritiques classifiées comme paléoencéphaliques dans toutes ses caractéristiques, puisque ses réseaux engramment des règles d’actions instinctives héritées de vos ancêtres animaux.
Celles-ci modulent des modèles de conduite agressive ou compulsive si sensible au milieu physico-biologique que non seulement elle empêche la liberté de décision élaborée dans le cortex, mais elle pousse aussi vers des pratiques irrationnelles et sauvages très dangereuses, car elles sont dotées d’une auréole émotionnelle qui était inconnue chez vos ancêtres mammifères.
Ainsi s’expliquent les conduites sadosexuelles, les réaction psychopathiques criminelles, la génération de plaisir chez les tortionnaires, les compulsions délirantes de domination et d’accumulation de richesses au mépris absolu du droit qui pourrait secourir les frères préjudiciés…
Dans ces paragraphes, nous ne vous disons rien que vous ne sachiez déjà.
Une technologie avancée, des méthodes d’organisation, une assise étendue d’information en somme ; entre les mains de cerveaux irresponsables dotés d’un réseau neuronal paléoencéphalique animal, c’est comme d’abandonner un explosif de grande puissance entre les mains d’un enfant en bas âge.
Vous avez créé un « ordre » social structuré de manière délirante dans lequel le pouvoir technologique, le pouvoir économique et l’information sont manipulés non par les créateurs intelligents de systèmes ou réseaux émergents, mais par les cerveaux les plus malades ou paléoencéphaliques de la Société. On arrive même à l’ineptie délirante que les gardiens de la Loi morale (UAA) ne sont pas des scientifiques honnêtes, mais des leaders fanatiques de certaines communautés religieuses qui falsifient les UAA selon leur caprice et leur intérêt.
Le réseau social de OYAGAA est entre les mains de quelques foyers ou centres détenteurs du pouvoir économique. Toute idée, création ou modèle, qui au début peut être généré par un autre OEMMII ou groupe d’OEMMII étranger à ces centres de décision, finit immanquablement par être phagocyté, contrôlée par ces premiers. Si l’idée, la philosophie, le système, le modèle scientifique, la conception technologique n’est pas utile à leurs intérêts, ou tend à juguler leur capacité de pouvoir, à fissurer l’édifice de fer sur lequel est assise leur capacité de domination religieuse, politique ou économique, ces centres disposent de moyens puissants pour discréditer l’idée, bloquer le développement du modèle, empêcher sa diffusion ou son application.
Si l’idée ou le modèle de réseau leur est utile pour renforcer leurs intérêts, ils dénaturent brutalement le cadre d’application, et un système qui pourrait trouver comme application de résoudre la misère de ce que vous appelez le « tiers Monde » ou freiner l’avance ou la diffusion de quelques graves maladies, ou pallier le manque d’énergie et procurer ainsi de meilleurs niveaux de bien être, sont rapidement canalisés vers des applications technologiques voisines du pouvoir militaire quand elles ne sont pas monopolisées par de gigantesques réseaux industriels afin d’obtenir le maximum de profit, en générant d’intenses désordres dans les marchés et en annihilant la possibilité que d’autres systèmes qui pourraient bénéficier au Réseau social atteignent un plein développement.
Nous sommes en train de vous présenter dans un éclair fugace, une image qui vous est familière de l’environnement dans lequel vous vivez. Comment pouvez-vous nous demander aussi naïvement de vous fournir cette information classée, capable d’être technologiquement transformée ? Combien de temps croyez-vous qu’elle resterait entre vos mains ? Que croyez-vous qu’en feraient les politiciens corrompus, les patrons cupides, les réseaux d’espionnage et les infrastructures militaires ?
Au stade actuel de la Science, au sein de OYAGAA, une restructuration de votre politique dirigeante, selon des modèles éthiques dont la connaissance vous est familière et qui se changerait en une planification efficace de l’économie, une socialisation des ressources, une orientation efficace de la recherche et des applications technologiques, résoudrait efficacement la plupart des problèmes urgents que nous vous avons décrits dans les paragraphes précédents.
Le problème ne s’appuie pas sur un manque de ressources, ni sur une petite dotation de modèles scientifiques qui pourraient rendre possible le changement
Si une telle restructuration de votre ordre social est encore utopique et irréalisable, ceci est précisément dû aux graves déficiences structurelles de vos cerveaux.
UN MODELE DE SOCIETE PLUS SCIENTIFIQUE EST-IL CEPENDANT POSSIBLE ?
Une première analyse de cette situation, vous révélera qu’une telle inévitabilité n’est pas déterministe et rigide, et que des voies fragiles existent qui pourraient rendre possibles certaines manières d’atténuer une réalité aussi déprimante. Avant tout, abandonnez toute espérance que se produisent à court terme dans vos génomes des mutations qui permettraient de remodeler le cerveau en éliminant les réseaux nocifs qui vous poussent à une conduite aliénante. Il est également encore lointain le jour où vous pourrez procéder à une mutation contrôlée grâce à des techniques de biotechnocontrôle génétiques.
Une solution réelle, s’appuierait sur l’intervention d’un Réseau social intragalactique comme le nôtre, ou d’un autre qui peut vous visiter, qui consentirait à contrôler les ressorts du pouvoir sur OYAGAA.
Il nous serait facile de nous présenter à vous en apportant des preuves de notre identité. Nous détenons des moyens de coercition puissants et une expédition n’excédant pas dix-huit fois, le noyau des frères qui en ce moment visitons OYAGAA; pourvus de moyens techniques que nous apporterions de manière professionnelle de UMMO, suffiraient à « mettre à genoux » les dirigeants politiques des nations les plus puissantes de vos continents et à nous transférer le pouvoir de décision. Les entités nationales plus petites ne s’aventureraient pas à opposer la moindre résistance car nous disposons de moyens expéditifs pour juguler toute résistance même sans nécessairement provoquer la mort des opposants.
On procèderait immédiatement à la réunification des différentes nationalités, en une seule entité planétaire, dont le sommet directeur, pendant le temps que durerait le processus de reconfiguration serait régi par mes frères nommés par UMMOAELEUUEE (centre dirigeant de UMMO). L’immense majorité des organes directeurs subalternes au sein d’une infrastructure organisationnelle que nous imposerions selon un modèle scientifique développé spécialement pour vous, serait dirigée par des cerveaux d’OEMMIS de la Terre sélectionnés par nous en fonction de leur structure neurocorticale. Ces humains suivraient au préalable un cours rapide de formation dans des centres conçus par mes frères. Cela exigerait que dans une première étape de reconversion beaucoup des gouvernants actuels restent en place sous les ordres très sévères de notre gouvernement central. D’autres dirigeants seraient remplacés par des humains caractérisés par leur honnêteté.
Cette première étape serait caractérisée par l’apparition de nombreux foyers de résistance, de sabotage et d’hystérie nationaliste et religieuse. Mais à ce stade nous aurions multiplié nos effectifs provenant de UMMO. Des équipes spécialisées assistées par mes frères et qui constitueraient une inévitable (dans cette étape) force policière convergeraient vers les foyers de subversion. Nous disposons d’agents paralysants de l’activité neuro-encéphalique qui ne provoquent pas de lésions. Nous isolerions ces OEMMII qui passeraient par des centres de rééducation. Il est évident que le traitement global qu’ils subiraient serait très agréable pour eux.
Notre programme d’éducation pour les OEMMII de OYAGAA exigerait une première séparation rigoureuse des enfants de leurs progéniteurs, pour empêcher leur contamination idéologique.
La formation serait centrée sur une matrice culturelle qui comprendrait exclusivement des modèles de connaissances topiques de OYAGAA en excluant rigoureusement les apports en provenance de UMMO. Nous sélectionnerions simplement les éléments scientifiques, historiques, idéologiques, artistiques et folkloriques que mes frères dirigeants considèreraient comme non viciés par de graves erreurs conceptuelles. L’idéologie religieuse se concentrerait sur les enseignements moraux de JESUS de Galilée. Le reste des croyances serait enseigné dans le contexte des sciences historiques. Seraient respectées les coutumes ethniques et locales qui ne nuiraient pas à l’évolution culturelle, à la santé et à la structure harmonieuse du réseau social.
Bien sûr les moyens et les instruments techniques conçus pour la destruction, aussi bien stratégiques que conventionnels, seraient éliminés en reconvertissant la partie utilisable, à des fins civiles.
On procéderait à une lente reconversion de l’infrastructure industrielle en suivant les patrons d’un modèle économique fondé sur la socialisation du Réseau. Modèle qui serait élaboré par une convention de spécialistes de OYAGAA sous notre assistance.
La socialisation du parc international des moyens de production s’effectuerait en passant par des états intermédiaires. Dans une première étape que vous pourriez appeler coopérative, la gestion et les bénéfices des entreprises seraient gérés par les travailleurs de la chaîne de production, en fonction d’un modèle de répartition des fonctions et des utilités basé scientifiquement sur des paramètres psychophysiques des membres de cette entreprise.
Lentement on progresserait vers les étapes intermédiaires où la gestion, la coordination et les bénéfices seraient dirigés par des Réseaux sociaux régionaux, dirigés par un cercle d’OEMMII élu démocratiquement, mais contrôlés en temps réel par tous les citoyens.
Comme parallèlement un progrès notable aurait été réalisé dans la construction d’un réseau de traitement de l’information capable de s’auto-programmer ; La troisième étape permettrait une centralisation de l’activité économique selon un modèle fiable de gestion planétaire et de distribution des revenus basée sur des paramètres économétriques, météorologiques, sociaux, de pollution environnementale etc obtenus en temps réel qui permettraient de modifier quotidiennement la direction rationnelle de cette politique au niveau planétaire.
Durant ces phases, la fonction de mes frères se limiterait à un tutorat d’assistance, permettant la liberté de gestion économique et politique par des organismes dirigeants désignés (Démocratiquement dans les couches moyennes et inférieures, grâce à une sélection intellectuelle opérée par nous dans la coupole internationale) mes frères se limitant à signaler les erreurs les plus graves qui impliqueraient une certaine transcendance dans leurs applications.
Nos indications ne seraient pas astreignantes. Le régime d’interaction entre les deux foyers de direction (La commission de UMMO et le Gouvernement central de OYAGAA) se limiterait à des flux d’information vers mes frères et à une assistance consultative de notre part.
Cependant les forces de coercition (policières) seraient dirigées par UMMO, et assistées par des spécialistes de notre astre froid.
Ses agents seraient exclusivement humains, dotés de technologie spéciale (Ce serait une des très rares exceptions, où nous apporterions nos propres techniques) coercitive capable de paralyser la fonction neurocorticale pour un temps déterminé de tous les mammifères se trouvant dans un rayon d’action donné. (On tolérerait l’usage de cette technologie mais pas la révélation de ses bases technologiques, c’est pourquoi il a même été prévu que l’équipement s’auto-détruirait au cas où l’on tenterait de le soustraire de notre contrôle.
Nous imposerions en outre un nouveau modèle de cadre juridique et un modèle de réhabilitation pénale fondée sur des systèmes modernes et puissants de traitement psychologique et de rééducation, fondés sur des patrons moraux inspirés de la véritable doctrine de Jésus de Galilée.
Dans la première étape de notre intervention, comme vous pouvez le constater notre niveau de direction serait presque total. Nous avons prévu la décroissance progressive de cette fonction, en transférant petit à petit l’autorité aux organismes de OYAGAA, au fur et à mesure que se serait structuré un nouveau modèle de Société civile planétaire, plus en accord avec les lignes scientifiques et les enseignements moraux de votre OEMMIIWOA (Jésus) DANS QUEL CAS INTERVIENDRONS NOUS.
Ce modèle d’intervention est évidemment hypothétique. Nous; ne consentirons jamais à interférer dans votre évolution sociale dans les conditions d’un progrès naturel.
Seulement nous pensons sérieusement intervenir, et nous ALLONS LE FAIRE au cas où nous détecterions un risque imminent d’une destruction de votre Réseau Social par une conflagration nucléaire ou par des armes à plasma ou biotechnologiques (nous ne pensons pas qu’un conflit avec usage exclusif d’armes chimiques puisse provoquer l’extinction de l’espèce).
Nous insistons : Seule la certitude que l’OEMII de OYAGAA pourrait disparaître de son Astre froid, nous fournirait l’argument moral d’une intervention et déjà dans ce cas, nous ne nous limiterions pas à stopper le processus d’annihilation mutuelle, mais notre groupe expéditionnaire augmenté en effectifs et moyens techniques les mettrait en action selon le schéma résumé dans les paragraphes précédemment dactylographiés.
Il est difficile d’évaluer le niveau probabilistique pour que cela se produise, ce qui en outre fluctue avec le temps. Mais nous avons déjà préparé, dès 1975, un plan d’urgence définitif, (bien que son modèle soit périodiquement modifié dans ses lignes non structurelles) qui commença à prendre forme à partir du moment où DEEII 98, fils de DEEII 97 et YU 1, fille de AEIIMM 368 avertirent le UMMOOAELEUEE que l’évolution turbulente de l’humanité de OYAGAA rendrait prévisible bien que peu probable la nécessité d’une intervention de notre part pour éviter un suicide collectif qui entraînerait même l’élimination des espèces animales inférieures.
Il fut immédiatement convenu d’adopter les mesures pertinentes pour prévenir cette urgence.
PREMIEREMENT construction en différents points de OYAGAA de bases souterraines dotées de l’étanchéité et de moyens d’autoapprovisoinnement en oxygène, eau, énergie et produits d’alimentation. De telles installations furent conçues pour servir de refuge à nos expéditionnaires et à un contingent réduit d’OEMMII de OYAGAA, qui assurerait leur survie en cas d’attaque généralisée avec des armes à plasma, nucléaires et biotechniques, y compris toute la période postérieure du risque d’agression physique et biologique du milieu contaminé (dont la période peut s’étendre à environ cinq cents jours terrestres)
DEUXIEMEMENT Equipement de ces bases avec du matériel technique spécialisé pour le cas où nos expéditionnaires se verraient forcés à prendre le contrôle du pouvoir international. Dans ce cas il a été prévu une première phase dans laquelle mes frères qui se trouveraient sur Terre à ce moment-là prendraient le contrôle direct des nations suivantes
·) Etats Unis d’Amérique du Nord
·) Union des Républiques Socialistes Soviétiques
·) Canada
·) Grande Bretagne
·) République Populaire de Chine
Immédiatement une seconde expédition de renfort partirait de UMMO avec d’importantes dotations de matériel technologique de coercition, afin de consolider leur contrôle sur les nations suivantes : République Fédérale d’Allemagne, Italie, Roumanie, Albanie, Espagne, France, Japon, République du Vietnam, Corée du Nord, Angola République Sud Africaine, Israël, Iran, Pakistan, Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Mexique, Paraguay, Chili, Union Indienne, Brésil.
On permettrait durant un temps court la souveraineté aux pays restants, en leur communiquant de manière coercitive
(continuerade procéder au démantèlement de leur infrastructure militaire, (excepté leur force policière), jusqu’à ce que leurs dirigeants soient progressivement contrôlés par mes frères.
TROISIEMEMENT Déjà, alors que l’arrivée en France de nos premiers frères expéditionnaires était très récente et une fois que la connaissance de la langue française permit de connaître les grandes lignes de la structure socioculturelle des habitants de OYAGAA (dans notre langue Oyagaa signifie ASTRE FROID DU CARRE), ceux-ci considérèrent sérieusement la possibilité d’une destruction massive de la vie sur votre géosphère. Les spécialistes de physique théorique de la République Populaire de Chine n’avaient pas non plus encore élaboré une ébauche du modèle théorique d’une arme à plasma, l’arsenal mondial des bombes à fission était réduit et limité à de rares nations et les Etats-Unis et l’Union Soviétique (avec une certaine avance dans la recherche technique de la part de la première nationalité) se trouvaient en plein développement de la mise au point des armes de fission-fusion.
Quand nous pûmes avoir accès aux archives secrètes du D.B. français (Services de renseignement) mes frères s’aperçurent que le développement technique futur d’armes nouvelles et plus sophistiquées était déjà inévitable, que la connaissance théorique dans les domaines de la Physique quantique et de la Génétique moléculaire déboucheraient fatalement avant quarante-cinq années terrestres sur une dotatoin des moyens destructifs dont découlerait une destruction de la Biosphère terrestre au cas où vous ne parviendriez pas à perpétuer un équilibre socio-politique, facile, à altérer à tout moment si on tient compte des caractéristiques neuroencéphaliques de l’espèce Homo Sapiens Sapiens.
Pour notre part on modela immédiatement un premier projet embryonnaire d’intervention pour cas limite. Nous étions seulement venus disposés à réaliser une étude secrète de la biomasse intelligente et du substrat biologique et géologique qui l’encadraient et déjà vous nous créiez une complication. L’urgence n’existait pas en cette décennie des années cinquante. Une annihilation de l’espèce humaine était alors impossible, mais nos données prospectives, signalaient clairement que le danger deviendrait une réalité passé un certain temps ainsi qu’il en est advenu.
Le plan d’intervention (Aujourd’hui déjà remanié) envisageait la nécessité de placer sous notre supervision et contrôle rigides, les organismes dirigeants du Réseau Social terrestre déjà divisé et hétérogène.
Il se posait un grave problème. Au cas où l’on déciderait une rapide opération de neutralisation des organes opérationnels gouvernementaux nous ne pouvions pas compter sur un système de connexion sociale avec le Réseau de la Terre.
Nous désirons préciser avec les nuances pertinentes, cet aspect délicat.
Avec un modèle sanglant d’intervention, il n’est pas nécessaire, dans un premier stade, de créer des systèmes de relations. On procède à l’élimination physique ou on capture la coupole de pouvoir de l’ennemi, on neutralise ses moyens défensifs, en les paralysant par le démembrement de ses communications, l’annihilation du commandement et la destruction de ses sources d’approvisionnement, de ses unités opérationnelles et de ses services d’information. En lui imposant ensuite un nouveau centre d’autorité, un strict code de justice et des méthodes répressives tendant à dominer la population par la terreur en tuant dans l’œuf toute début de résistance.
Il est évident que si notre UMMOAELEUEE adoptait une décision draconienne tendant à usurper le gouvernement de OYAGAA pour le bien de son humanité, notre stratégie et notre modèle gouvernemental seraient très éloignés de cette hypothèse violente.
Nous sommes certains qu’il ne suffira pas de présenter notre identité et d’apporter des preuves de notre capacité coercitive devant les organismes internationaux, pour que les gouvernements abandonnent leur souveraineté, et c’est pourquoi nous ne perdrions pas non plus un temps précieux en le tentant, ce qui équivaudrait à augmenter la réactivité immédiate avec une réponse de résistance.
Notre concept de neutralisation implique certaines méthodes d’accès au pouvoir sans provoquer des traumatismes graves à l’organisation socio-économique, à travers des techniques sociopératives qui refouleraient la panique collective ou la paralysie de l’activité du travail et des rouages administratifs.
Naturellement, nous ne pouvons pas vous révéler les bases de ce projet, qui implique des techniques de contrôle à distance des structures neuronales amygdaliennes, lesquelles jouent un rôle déterminant dans la conduite agressive, et des réseaux dendritiques corticofrontaux et de l’hippocampe, qui bloqueraient respectivement la capacité de décision et la mémoire de ceux de vos frères impliqués dans les centres de décision de l’Etat. [5]
[note 5] Nous vous répétons que nous ne pouvons pour des raisons évidentes, vous révéler notre plan plus que d’une manière très superficielle. Oui, nous pouvons vous avancer que nous avons disposé le processus de manière que dans la première phase, les dirigeants de l’Etat affecté par notre intervention, ignorent l’origine de la manipulation de leurs cerveaux.
L’OEMMII affecté prend conscience de quelques altérations de son état mental qu’il attribue à des signaux de stress, épuisement anorexique, dépression, symptômes d’anxiété, de fugaces lipothymies suivies d’amnésie et des épisodes de courte durée qui vous rappelleraient, à vous, le syndrome de Ganser.
Les désordres seront si rapides que le gouvernant affecté, décidera certainement de les oublier ou feront l’objet d’une triviale consultation dans les cliniques spécialisées, qui probablement ne saisiront pas leur véritable pathogenèse.
Dans ces conditions, le libre arbitre est totalement annulé, et les modèles de décision seront soigneusement manipulés pour ne pas éveiller des soupçons chez les cadres gouvernants de rang inférieur.
C’est ainsi que nous préparerons la phase BIIEYUU XOOE . Dans celle-ci mes frères demanderont audience à ces chefs d’Etat, en les forçant à la concéder, dans le cours d’une crise générée par nous et soigneusement contrôlée. Au cours de ces entrevues, mes frères montreront ouvertement leur identité en apportant des preuves concluantes, et exigeant un transfert progressif et secret du pouvoir. Vos frères dirigeants, en pleine conscience de la gravité de la situation, mais sans capacité neuropsychique pour décider par eux-mêmes, consulteront leurs propres cabinets, la majorité de leurs membres aura subi une manipulation corticonucléaire similaire.
Dans une phase immédiatement postérieure, la zone des cadres gouvernementaux contrôlée par nous sera suffisante pour que toutes les décisions importantes des chambres législatives et de l’exécutif, se trouvent opérationnellement sous notre censure, et que les plus importantes lignes du pouvoir dirigeant du cabinet soient dictées par mes frères.
Le cadre du pouvoir judiciaire ne sera pas affecté dans ces premières phases, pas plus que les autorités ecclésiastiques ni les autres institutions indépendantes de l’état.
Suite au verso
Parvenus à ce point nous pensons que vous pourriez être pris d’une peur sérieuse. Sera-t-il certain que nous OEMMII de UMMO ne sommes pas en train de préparer un coup d’état planétaire pour supprimer vos libertés et atteindre la domination des structures du pouvoir, avec l’excuse de vous délivrer d’une hécatombe ?
Nous autres sommes conscients que ce n’est pas notre intention, mais nous comportons l’impossibilité de vous donner des preuves de notre attitude droite.
Réfléchissez néanmoins que si nous étions en train de planifier secrètement une usurpation impérialiste du pouvoir sans cause justifiable, il n’y aurait aucune raison de vous avertir en ces pages, alors qu’il est tout aussi certain que notre capacité technique de contrôler vos organes exécutifs, rendrait inopérantes toute tentative de s’opposer à ce projet, et que la fuite de ces pages dactylographiées vers des organismes gouvernementaux des USA, URSS, Grande Bretagne… ne servirait à rien.
Nous invoquons de toute façon votre capacité intuitive. Vos frères ont reçu depuis longtemps des informations au sujet de notre culture. Nous croyons que vous nous connaissez suffisament pour vous être forgé une idée schématique de notre moralité.
Soyez certains que nous n’allons pas recourir à l’usurpation de votre pleine souveraineté (Même en sachant que le concept de souveraineté populaire est faux dans vos pays) si n’intervient pas un terrible danger d’extinction de l’humanité.
Si ce cas se présentait : PREMIEREMENT Nous solliciterions de vous uniquement la fonction d’ exercer comme intermédiaires. DEUXIEMEMENT Nous demanderions des responsabilités à ceux qui n’ayant pas gardé le secret, auraient rendu difficile une action clairement focalisée à sauver l’espèce hominidée.
TROISIEMEMENT Une fois généré un nouveau modèle de société fondé sur des bases morales inspirées par l’OEMMIWOA Jésus de Galilée, nous cèderions graduellement le pouvoir à des organes exécutifs et législatifs, judiciaires et de tutelle morale composés exclusivement par des OEMMI de OYAAGAA.
Notre mission se serait centrée à structurer ce modèle et à créer un Réseau international de processeurs d’information basé sur de nouvelles technologies de commutation et de propagation de données, (photoniques) dont il n’est pas nécessaire de vous expliquer la fonction orientée vers le développement de modèles de décision (Gouvernement, recherche, contrôle économique… ).
Nous ne pouvons pas vous éclairer sur les probabilités d’un tel événement. Mais vous devez comprendre que si ceci était très incertain, nous ne vous aurions pas remis ce RAPPORT. [fin note 5]
On exercerait immédiatement un contrôle sur les moyens de diffusion, pour moduler pas à pas l’information publique au sujet de ce processus de changement de manière qu’il soit assimilé progressivement sans causer d’alarme.
Cette conscienciation graduelle de la Société, irait jusqu’à un seuil où les OEMMII les plus intelligents avertiraient que la souveraineté serait passée sous le contrôle d’une entité aliénanthrope .
Parvenus à ce point nous aurions besoin de l’aide d’êtres humains de la Terre qui agiraient comme relais entre mes frères et vos compatriotes, dans un double but de tranquilliser VOS frères en leur présentant une image réelle de nos buts, de notre honnêteté, de nos intentions Pacificatrices, et les raisons puissantes qui nous auraient amenés à usurper provisoirement votre souveraineté.
Ils nous aideraient à percevoir avec plus d’impartialité et de précision, les besoins, les frustrations, les niveaux d’anxiété et d’angoisse, les possibles situations d’injustice qui découleraient de notre action, pour s’occuper de les corriger sur la base des données apportées par ces OEMMII.
Vous devez comprendre que la capacité de communication entre deux humanités, l’une étant mise momentanément sous le joug et bien que cela soit sans effusion de sang par l’autre serait nulle, si nous n’avions pas prévu cette contingence.
Les cotes d’angoisse collective, en vous sentant dominés par des extraterrestres inconnus, provoqueraient des attitudes sociales compulsives d’agressivité, de terreur, de suicide, d’effondrement de l’organisation et de l’activité de la Nations, la paralysie sociale et des flux migratoires incontrôlés. Il ne suffirait pas que nous mêmes apparaissions sur les écrans de vos décodeurs de Télévidéo, pour essayer de vous tranquilliser, puisque la capacité de persuasion d’un être catégorisé comme « ennemi usurpateur » est minime.
Conscients de cette nécessité hypothétique, mes frères décidèrent de former dans diverses nations, des très petits groupes d’OENMMII de la Terre, pour [1] les préparer face à cette future éventualité en toute discrétion.
[note 1]Pendant les premiers jours sur OYAGAA nous avions pris la décision de créer des bases souterraines et de n’établir aucun type de contact avec les habitants du Pays France. Quand mes frères découvrirent qu’en utilisant des vêtements semblables aux habits des OEMMII de la Terre, ils pouvaient passer inaperçus dans les cités, le contact se fit habituel mais la stricte norme de ne pas nous identifier fut maintenue.
Nous commençâmes rapidement nos travaux archéologiques. Nombre de pièces de valeur furent découvertes et des objets localisés en musées furent façonnés en image. Toutes les pièces obtenues ont été envoyées sur UMMO pour être reproduites avec exactitude et pouvoir ; dans le futur ; vous être restituées.
Mais ceci nous créait un problème d’ordre éthique. Nous nous sentions obligés à vous payer de retour en vous apportant en échange, une information sur notre culture.
Cela fut au début la raison pour laquelle on décida d’établir un pont de données avec des OEMMII sélectionnés de OYAGAA.
Notre schéma concernant l’accueil que recevraient ces rapports était celui-ci :
« Une matrice de données (Rapport) peut être seulement acceptée si son information peut être avalisé au moyen de preuves. Si nous apportions la matrice, mais non les preuves, un cerveau intelligent l’archiverait provisoirement sans le mettre au rebut, mais sans non plus l’accepter comme valide, jusqu’à ce qu’il soit complété par des démonstrations ultérieures. De cette manière nous protégerions notre existence parmi vous (puisque notre témoignage ne serait pas pleinement accepté) mais nos apports sur des thèmes scientifiques, idéologiques, historiques…. seraient provisoirement respectés. »
Un tel schéma rationnel; cependant n’était pas transférable à votre neuroencéphale, comme il fut démontré. Beaucoup de vos frères jetèrent avec mépris les feuilles dactylographiées et d’autres de manière surprenante, acceptèrent notre identité, sans preuves, avec une crainte presque superstitieuse ou un profond respect que nous ne méritions pas, puisque les lettres ne contenaient pas d’apports convainquants consistants. Des frères à vous d’Australie et du Canada en arrivèrent à abandonner leurs croyances pour se plonger dans un culte à notre civilisation et même à nos corps ; ce que nous ne pouvions tolérer ; car nous savions que cette attitude mentale leur était dommageable. C’est pourquoi nous ne pûmes qu’en venir à de douces mesures correctrices (Vous devez continuer à être fidèles à votre paradigme scientifique et à votre religion et à votre culture).
Par contre nous avons immédiatement saisi la nécessité que ceux-là de vos frères se fondent en groupes réduits, engagés à conserver un secret absolu et à étudier avec attention les fondements de notre culture non pour l’assimiler en substitution de la leur propre mais comme information anthropologique émanant d’une autre civilisation intragalactique.
Mais pour nous il était très important d’initier un cycle d’expériences passionnantes anthropo-cosmologiques. Vous savez que dans nos recherches sur le Multicosmos, nous avons découvert la très importante fonction du cerveau humain dans l’Univers multiple.
Un comportement neuropsychique fondé sur les normes UAAA (morales) exerce des actions singulières sur l’Univers ,sur son BUAWEE BIAAEII et sur la structure de la matière cosmologique. (Ces principes vous pouvez les étudier dans les rapports que nous vous avons remis)
Vous ne pouvez vous imaginer l’importance d’un micro-réseau, structuré sur des bases sociales capables de produire de la néguentropie, c’est-à-dire sur des fondements éthiques.
Mesurer scientifiquement les effets d’un réseau social réduit, sur un autre Astre froid, sur le B.B. de ce Réseau planétaire avait pour nous une valeur incalculable.
Il était licite pour nous de réaliser cette expérience, puisqu’exhorter un petit groupe très réduit d’humains de OYAGAA à établir des liens d’amitié fraternelle, d’amour par l’étude et une conduite éthique, sans renoncer à leurs idées religieuses, patriotiques ou scientifiques ne violait aucun principe moral.
Cette expérience a été menée à bien (et son processus se poursuit), dans différentes nations de vos géocontinents. Il s’agit de néoformations sociales qui ne comptent pas plus de cinquante OEMMII pour le groupe le plus grand et de six OEMMII pour le plus réduit (incluant des GEE et YIIE, hommes et femmes). Leurs membres se sont engagés à conserver un secret absolu sur nos comunications, comme dans des compartiments étanches.
Après avoir initié ce projet, apparut une autre nécessité pressante de compter sur ces OEMMII pour une autre possible future mission. C’est de cela que parle le présent rapport. [fin note 1]
De puissantes difficultés se présentaient pour aborder ce projet avec succès. Nous ne pouvions pas choisir des politiciens éminents, puisqu’ils étaient précisément ceux qui devraient être neutralisés dans une éventualité de ce genre.
Le profil de l’OEMMII choisi exigeait aussi qu’il ne fut pas un éminent homme de Science, puisque sa capacité de critique exigerait des preuves de notre identité, preuves définitives que nous ne pouvons pas vous apporter pour des raisons profondes. Il n’aurait pas été non plus possible de convaincre ceux de vos frères provenant de couches socioculturelles de bas niveau, puisque leur capacité culturelle déficiente les aurait empêché de saisir le fond des données que nous leur aurions apportées et de les comprendre,
D’autre part il était nécessaire que les humains choisis, fussent relativement insérés dans leur milieu social. Un politicien ou un scientifique de la Terre est habituellement déconnecté de son milieu social et ne comprend pas bien ses besoins. Une personne de bas niveau intellectuel, bien que pouvant connaître son environnement, n’est pas apte à faire un examen lucide de la situation, et encore moins, de l’exprimer avec objectivité.
Il était nécessaire de choisir des Oemmi (hommes de la Terre) des couches sociales moyennes : ingénieurs, licenciés en disciplines sociales et scientifiques, chefs d’entreprises de niveau moyen, prêtres et pasteurs de différentes religions modestes spécialistes des administrations et surtout des médecins, des sociologues et psychologues, des journalistes et des spécialistes des techniques de communication.
Leur modèle psychobiologique devait présenter des traits de personnalités proches d’une intelligence élevée, ou au moins une conduite morale élevée, des aptitudes ouvertes à la connexion avec des intelligences intragalactiques, des intérêts pour divers domaines de la pensée et de la science et une conviction pleine de la nécessité que l’ordre social doit être fondé sur des règles morales et scientifiques.
Nous courrions le risque que nos rapports fussent méprisés comme étant l’œuvre de farceurs ou de personnes affectées d’idées délirantes, ou dans l’hypothèse inverse, dangereusement diffusés de manière que nous serions découverts ou que leurs contenus affectent le devenir social naturel et indépendant de votre Astre froid.
Dans un premier temps nous ne savions pas vers à qui nous adresser. Nous avons envoyé en France Grande-Bretagne et Australie nos lettres de présentation à des avocats, des médecins sociologues et des docteurs en Sciences physiques, noms trouvés dans des annuaires téléphoniques et professionnels. Lorsque nous tentions avec nos pauvres capacités phonétiques de vérifier par le canal téléphonique si le contenu des lettres-rapports avaient fait quelque effet, l’interlocuteur raccrochait son combiné avec indignation. C’étaient des textes qui nous avaient coûté beaucoup d’efforts à élaborer, car ce fut seulement en Australie (à cette époque) que mes frères purent trouver un britannique qui outre sa langue était familiarisé avec les langues française espagnole, et qui avait accepté de taper à la machine les textes qu’ils lui dictaient.
Ma sœur UORII 19 fille de OBAA 17, spécialiste en techniques thérapeutiques parvint en Grande-Bretagne à écrire avec de vos machine au moyen de ses jointures digitales [2]. Apprit aussi à dactylographier notre frère bien aimé ADAA 66, qui trouverait plus tard la mort sur cet OYAGAA, victime en 1957 d’un imprévisible accident.
[note 2] Parmi les particularités physiologiques de notre organisme, qui sur d’autres aspects ; bien qu’il diffère quelque peu de la structure humaine que vous avez, est en traits essentiels similaire à l’anatomique de OYAGAA, figure notre sensibilité photodermologique.
Nos doigts, dans leur troisième phalange et dans le derme, possède des capteurs neuro-photocepteurs, capables de visualiser des images diffuses (pas avec la même résolution que la rétine) qui nous sont très utiles dans notre activité investigatrice.
Tous les OEMMII de UMMO aussi bien YIIE (femmes) que GEE (hommes) nous naissons avec cette capacité sensorielle (les couleurs sont perçues d’une autre manière et avec moins de netteté).
Mes frères qui doivent utiliser les doigts pour d’autres fonctions (préhensions) voient ces fonctions perceptives réduites et mêmes annulées en quelques années (évidemment on n’éprouve pas de douleur en exerçant une pression digitale) mais ceux qui se consacrent à l’investigation ont été éduqués à ne pas utiliser les bouts digitaux, dans les tâches qui impliquent des pressions intenses sur l’épiderme.
Les tensions musculaires dans ces zones, accidentelles ou sporadiques, n’exercent pas d’action ana-neurale sensible sur ces photocepteurs, mais si nous malmenons nos doigts de manière répétitive par des activités du genre à taper sur le clavier d’une de vos machines, nous finirions par atrophier notre précieuse fonction optoneuronale. [note 2]
Du coup nous avons pensé le problème résolu. Nous emportâmes sur UMMO différentes machines à écrire provenant de sociétés fabricantes connues et nous les rapportâmes transformées avec un système transducteur qui permettait de les actionner au moyen de fluctuations décodées d’un paramètre physiologique.
En Mai 1962 mes frères OBOUU 1 et BIOO 14 se trouvaient dans un hôtel de Melbourne, ensemble avec un de ces équipements, lorsqu’ils furent avertis que la police avait des soupçons sur leur identité. Ils durent abandonner précipitamment le bâtiment en cachant comme ils purent la machine dans une caisse de vêtements sales qui se trouvait dans le local de laverie.
Ils purent cette fois-ci revenir et la récupérer. Mais le risque était trop grand et on décida de supprimer toute preuve technique qui pourrait tomber entre vos mains.
La construction de bases souterraines fit penser que la solution au problème serait définitivement assurée si mes frères expéditionnaires y résidaient.
Une étude ultérieure de notre planification résidentielle, montra que rentrer et sortir fréquemment de ces enceintes situées en zones sauvages et repérables à l’occasion par la population rurale, présentaient plus de danger que de se mêler à la population des grandes villes de OYAGAA.
De manière que nous cherchâmes des collaborateurs parmi vos frères qui puissent écrire la documentation sous la dictée.
Nous les avons trouvés en Grande Bretagne, Australie, Canada, Espagne et République Fédérale d’Allemagne. Dans ce dernier cas, une YIEE d’une prestigieuse famille, qui est aujourd’hui une de nos plus chères amies de OYAGAA, accepta même de se déplacer jusqu’à Berlin et de passer ensuite à grand risque pour elle dans la zone contrôlée par les Autorités de la République Démocratique Allemande. Nous n’oublierons jamais les services qu’elle a rendus à mes frères.
Nous commençâmes par une prudente tentative de contact avec des humains spécialisés en divers domaines de la recherche scientifique. Nombre d’entre eux acceptèrent d’examiner les apports dans des domaines aussi divers que la Topologie la Théorie des réseaux, l’Astrophysique et la Biologie, mais à quelque rare exception près, tous accueillirent avec beaucoup de méfiance nos affirmations d’identité UMMOAO estimant que les documents devaient émaner de quelque collègue perturbé ou d’universitaires dotés d’un subtil sens de l’humour.
A cette époque notre objectif prioritaire consistait à rendre d’une manière ou d’une autre l’apport que vous nous aviez fourni sans le savoir concernant le patrimoine culturel de OYAGAA (TERRE), mais nous voulions aussi analyser graduellement et en prenant de très prudentes précautions, l’impact qui pourrait être produit dans le Réseau Social si un contact ouvert entre nos deux cultures devenait inévitable (Au cas pas encore écarté où vous captureriez un ou plusieurs de mes frères, une franche identification deviendrait inévitable en provoquant des perturbations sociales qui s’avéraient alors difficilement évaluables par nos spécialistes).
Derrière cet objectif primordial se dissimulait un autre centre d’intérêt : Le plan d’urgence déjà réitéré (dans l’hypothèse de l’imminente destruction biologique sur OYAGAA). Comment connaître les inquiétudes de la masse humaine soumise subitement à la tutelle de fer de quelques êtres venant d’une autre entité galactique ?
Nous devrions préparer un réseau réduit et sélectionné de citoyens de différents pays. Des OEMMII appartenant à ce que vous appelez Mass media et de ce fait bons connaisseurs des inquiétudes et des problèmes de la société dont ils font partie.
Il était nécessaire que de tels humains
soient moyennement cultivés, intelligents, de moralité élevée avec UN penchant intellectuel vers les questions de civilisation galactique.
Qu’ils acceptent avec prudence mais sans l’écarter l’hypothèse de notre existence, notre identité.
Qu’ils connaissent par une communication fluide notre culture et notre histoire.
Naturellement le problème se présentait qu’ils se convertissent en partisans de notre idéologie, en esclaves intellectuels de nos personnalités. Ceci est inadmissible pour notre éthique. Il fallait les exhorter à rester fidèles à leurs idées et connaissances. Pour cela l’unique solution viable, consistait à leur exposer nos modèles scientifiques de manière didactique sans leur apporter des preuves définitives, et à introduire des éléments d’erreur qui les obligent à entretenir de raisonnables doutes au sujet de notre identité, en détournant leurs soupçons vers des pays, des institutions ou des personnes.
Nous ne pouvions pas les convertir en nos acolytes, traîtres à leur ancêtres et à OYAGAA. Notre intention dans le futur au cas où nous aurions recours à leurs services une fois déployé cet hypothétique Plan d’Usurpation du pouvoir, ne serait pas axé à les convertir en gouvernants marionnettes de nos organes dirigeants, mais en une chaîne nécessaire ou réseau de liaison, capable de tranquilliser leurs frères grâce à l’information qu’ils posséderaient sur notre culture et nos intentions, et de nous procurer des données précieuses sur les besoins urgents et les préoccupations d’un Réseau Social momentanément paralysé par l’incertitude et la terreur de se sentir dominé par des forces inconnues.
Ils agiraient donc, comme un canal bidirectionnel d’information entre notre coupole de pouvoir et une humanité sous le joug. Ambassadeurs à double vecteur.
Un événement malheureux survenu en 1966 nous fit réfléchir sur la possibilité qu’un quelconque autre évènement malheureux puisse mettre en péril notre plan pour maintenir un secret rigoureux sur notre présence sur OYAGAA.
A cette époque nous étions très préoccupés par le projet B-45 M 899 nord américain, de placer en orbite, des satellites dotés de charges nucléaires Ce qui nous intéressait spécialement était d’obtenir plus de données sur le lanceur SATURN 500 F dont les essais étaient prévus dans le complexe du centre spatial Kennedy. Nous avions même déjà subi un incident inquiétant quand OYII 62 fils de AANX 2 fut repéré une nuit à Merrit Island près du polygone industriel de la base secrète, celui-ci pouvant s’évader à la fin en se jetant dans les eaux de la Banana river.
Nous avions décidé de construire une base sécrète sur une île située à une distance pas excessive de Cap Kennedy.
Le projet impliquait une exploration méthodique de cette zone face à l’Océan Atlantique. C’était une nuit du mois de Mai 1966. A 4 h 12 m heure locale, quatre OAUOLEAA UEWAA OENMM (nefs de voyage interastral) de notre UMMO atterrirent au sud de l’île Great Abaco (grand Abaco), non loin de Marsh Harbour.
L’une d’elles, bien qu’elle eût détecté la présence inhabituelle d’un OEMMII de la Terre à ces heures avancées de la nuit, dans ces parages, ne put éviter l’accident lors de sa descente.
Le malheureux paysan se trouvait à quelques mètres du point de descente de notre véhicule. Il subit une très grave commotion cérébrale, du fait du niveau intense des fréquences Radioélectromagnétiques de courte longueur d’onde.
Il fut immédiatement transporté à notre Base du Canada. On dut effectuer une transplantation de tissu embryonnaire et réaliser une intervention chirurgicale complexe, en accédant à son aire hypothalamique à travers ses fosses nasales. Il fut également nécessaire d’accéder à l’Hippocampe pour effacer l’information engrammée et lui empêcher l’accès de données durant les minutes postérieures au rétablissement de ses fonctions conscientes. A sept heures quarante minutes de ce 21 mai 1966 nous l’avions laissé rétabli en un point du lieu pas très loin d’où s’était produit le malheureux évènement. Que serait-il arrivé si cet humain était mort par notre faute ?
Tous ces problèmes ennuyaient mes frères. N’était-il pas mieux d’abandonner un Astre froid autant au bord d’une hécatombe ? Il était prévisible que dans l’avenir se déchaîne même une attaque mutuelle d’une telle rapidité qu’il nous serait même impossible de contrôler la situation, allant jusqu’à affecter la vie de certains de nos expéditionnaires.
On décida pourtant de poursuivre notre travail d’étude et parallèlement de continuer les contacts en formant des groupes choisis d’humains de la Terre dans quelques rares nations.
En ce temps là nous avions découvert que des milliers d’OEMMII se montraient vivement intéressés par ce que vous appelez la phénoménologie UFO. Les conditions spécialement favorables de plissement spatial de ces années là, qui s’étendaient de 1943 jusqu’en 1978 avaitpermis d’accéder au système planétaire de votre Soleil non seulement à nous, mais aussi à d’autres civilisations galactiques.
Elles n’étaient pas nombreuses, et les contacts dont nos nefs firent l’expérience avec l’atmosphère terrestre et les atterrissages subséquents se réduisirent à un nombre réel bien plus réduit que celui estimé par de nombreux spécialistes de la Terre. Nos OAUOOLEEA provenaient de différents Astres dotés de Civilisations avancées. Nous ne nous connaissions pas à part soi à l’exception de rares cas, et nous suivions la norme de ne pas interférer dans nos missions respectives. Nous fûmes seulement trois civilisations galactiques à décider de laisser de manière permanente des corps expéditionnaires sur différents continents. Une quatrième, provenant d’un Astre situé à 96 années-lumières de la Terre, dont vous pourriez prononcer le nom comme GOHO, vous visita plus de fois que toutes les autres réunies, en nous y incluant, nous les OEMMII de UMMO.
La morphologie anatomique de ces êtres OEMMII, intelligents les trahissait. De taille réduite, les bras très atrophiés et une grande cavité crânienne qui leur fait une grosse tête, les empêchait de se mêler aux humains de OYAGAA. Depuis 1948 (Décembre) (avant notre première expédition sur Terre) ils sont arrivés sur votre Astre et se sont établis dans un nombre réduit de bases sous-marines. Ils étaient spécialement intéressés par l’étude de la biomasse de la Terre et spécialement la biologie de ses OEMMII et ils ont interceptés plusieurs YIIE et GEE (hommes et femmes) pour analyser leur corps sans les blesser. Quand au bout de quelques années leur curiosité se trouva satisfaite, ils émigrèrent. Malgré tout ils se sont laissés voir dans leurs rapides interventions beaucoup plus que d’autres expéditions..
Les deux autres groupes planétaires se mêlèrent à vous facilement par l’avantage que supposait, à l’égal de nous-mêmes, d’avoir une anatomie pas très différente de celle de l’OEMII de OYAGAA. Leurs buts étaient identiques aux nôtres, mais leur stratégie différente.
Ils maintinrent un silence strict sans jamais se faire connaître. Leurs vaisseaux furent inévitablement détectés comme les nôtres, et ils établirent des bases aux Etats-Unis et en Union Soviétique. (Les expéditionnaires de l’une d’elles : Astre ISSSSS, arrivèrent en Angola en 1962, ils se mêlèrent à vous vers 1969 aux Etats-Unis, en URSS et en Union Indienne et ont abandonné OYAGAA en 1980. ISSSSS est situé à 174 années lumière de OYAGAA.) Ils ont tous évité n’importe quel type de contact avec nous.
Aucune de ces civilisation ne vous causa de tort, suivant des normes plus ou moins différentes mais coïncidant pour l’essentiel, dérivées des UAAA universelles.
Il y eut une exception. Un groupe expéditionnaire envoya des agents dans différents pays d’Asie et d’Europe. Deux d’entre eux arrivèrent en Espagne avant que ABAEXII 4 fils de ABAEXII 3 mette pour la première fois son corps en contact avec la péninsule Ibérique. Des années plus tard grâce à leurs appareils de contrôle cérébral ils se connectèrent à un citoyen Japonais résidant à Madrid, puis, par son intermédiaire, avec un autre OEMMI appelé Fernando Sesma Manzano. Cette civilisation, très avancée dans les études du Réseau cérébral et sa fonction dans le Multicosmos, trouvèrent là une occasion très intéressante pour eux d’utiliser les humains de la Terre comme cobayes pour leurs expériences neuropsychologiques.
Dotés sur leur astre froid d’une civilisation structurée selon des bases morales strictes, ils rejettent les UAA qui nous obligent pour les autres à respecter l’évolution des autres Astres froids avec une civilisation inférieure. Avec un mépris absolu de l’intégrité biologique des hommes de la Terre, ils choisirent un vaste échantillon d’infortunés humains et les soumirent à des manipulations mentales.
Furent les victimes à différents degrés (certains YIEE et GEE furent aussi soumis à un contrôle leur induisant divers cadres pathologiques) des citoyens de République Populaire de Chine, de Thaïlande, d’Indonésie, du Japon, d’Italie, de Grèce et d’Espagne.
En Espagne furent affectés à différents niveaux vos frères dont les noms suivent. Franco Muela, Fernando Sesma, Victoria Iruretagoyena, Alicia Araujo, Clemente Dominguez Gomez, Isabel Nido, Jose Gonzalez Arenas, Regina Sandras, Julio Ferrrandiz Sanchez, Eduardo Buelta, Francisco Montesinos Lopez, Maria Asuncion Cibeira, Francisco Ramallo, Maria Teresa Aymerich de Tapia, Estanislao Gomez Marfil, Pedro Vivancos Garcia.
Quant à nous nous avions établi notre première base d’action à Albacete dans un laboratoire Souterrain situé au centre de la Ville, et ensuite nous nous sommes déplacés à Madrid.
A cette époque nous avions déjà établi dans divers pays une excellente source de contacts. L’attente internationale de la présence des UFO non seulement dans l’atmosphère mais en points d’atterrissage, avaient généré une intense psychose collective.
Très au-dessus de quatre vingt pour cent (des observations), étaient le fruit d’erreurs d’observation et des versions falsifiées de faux témoins. Les nouvelles imprimées dans les moyens de diffusion, créaient à leur tour de nouveaux rapports apocryphes, de telle sorte que dans les milieux universitaires et scientifiques, les humains qui s’intéressaient au sujet étaient qualifiés de semi analphabètes ou affectés de représentations mentales délirantes.
Ce désintérêt de la part de certaines couches des pouvoirs publics, des forces de police et des secteurs se rattachant à la Science, nous offraient un excellent alibi, pour pouvoir nous manifester sans risque grave, à des humains intéressés par la problématique extraterrestre. Si les milieux de la presse, ou radiophoniques prêtaient une attention excessive à nos rapports il nous serait facile de lancer un opaque rideau de fumée, empêchant l’irradiation excessive de la nouvelle, en diffusant le bruit qu’il pourrait s’agir des élucubrations de quelque perturbé mental.
Cette stratégie nous l’avions déjà utilisée au Mexique et dans votre propre pays : l’Espagne, en choisissant comme amphitryon à Albacete une excellente YIEE mais qui souffrait de troubles psychopathologiques. La renommée qui entourait votre sœur, nous protégea des rumeurs dangereuses, au cours du séjour de mes frères dans la ville castillane.
Il existait déjà des groupes dans différents pays, dont les membres recevaient périodiquement nos rapports, les étudiaient avec attention, et en échange avaient promis de garder un strict silence. Ils étaient presque convaincus de notre réelle identité.
Un de mes frères UDIEE 36 fils de UDIEE 34 eut une telle confiance dans le groupe du Canada que, comme premier précédent dans notre histoire en relation avec OYAGAA il consentit à tenir une réunion avec les composants du groupe. Celui-ci se composait de neuf GEE (hommes) et de douze YIEE (femmes).
Ceux-ci comme d’autres groupes d’Australie, de Grande-Bretagne, de République Fédérale d’Allemagne, du Zimbabwe… Ont été fidèles à la promesse de garder le secret sur notre existence.
Grâce à une publication dirigée par votre frère Joaquin Valdès Sancho, nous eûmes connaissance de l’existence en Espagne d’un autre de vos frères, Fernando Sesma Manzano. Un décodage de Texte nous avait révélé l’existence d’une message crypté, dont il était impossible que celui-ci en ait eu connaissance sans avoir établi un contact avec une quelconque civilisation extrasolaire.
A cette époque nous étions décidés à former un autre groupe en Espagne et nous avions déjà tenté d’autres contacts avec des résultats inégaux.
Fernando Sesma accueillit les premiers appels téléphoniques avec une certaine défiance. Nous captâmes beaucoup de données sur sa structure neuromentale grâce à sa phonalisation et nous comprîmes que ses modèles intellectoémotionnels pourraient être affectés très favorablement en lui remettant un message gravé sur l’émail d’une pierre. Ainsi commencèrent les premiers dialogues téléphoniques avec votre infortuné frère (en 1965), victime par la suite des manipulations infâmes émanant d’autres êtres intragalactiques.
Mais en dépit de nos suppliques réitérées de garder le silence quant aux rapports que nous lui remettions, rédigés par nos frères dans un langage qui lui soit accessible, il se consacra à répandre avec un enthousiasme viscéral le contenu de ceux-ci, en acceptant des entrevues avec des journalistes qui imprimèrent immédiatement ces données concernant notre existence dans quelques média de l’époque.
Au début, mes frères se sentirent inquiets et suspendirent quelques temps leurs envois. Ils voulurent même se mettre en contact avec votre frère peintre, Enrique Gran, dont ils avaient tant admiré les œuvres.
C’était un OEMMII intelligent et sensé et nous désirions qu’il agisse comme intermédiaire auprès de Sesma pour le convaincre de la nécessité d’affirmer à la Presse, que toute l’affaire Ummo était un vulgaire bobard.
Notre présence physique, et l’apport d’une preuve lui aurait fait prendre conscience de la gravité de l’affaire.
Mais votre frère Gran à qui nous avions donné rendez-vous dans un endroit spécialement étudié ne voulut pas accepter l’entrevue. Il dut ne pas la prendre au sérieux, la prenant pour une plaisanterie, ou bien il pensa prudemment qu’il pouvait s’agir d’un dangereux guet-apens.
Il était impossible d’influencer l’esprit de Fernando Sesma. Dans des dialogues téléphoniques successifs nous lui précisions l’énorme le danger qu’il courait en maintenant des relations avec le groupe qui se faisait appeler « Saliano » Immédiatement, ceux-ci agissaient sur ses formations amygdaliennes, lui provoquant une amnésie temporaire du contenu de notre conversation avec lui ou le forçaient à déchirer les lettres dans laquelle nous déversions ces mêmes avertissements.
Mes frères furent alors sur le point d’abandonner toute action en Espagne. La réalité de notre séjour dans la Péninsule n’avait pas pu générer plus d’événements malheureux. A Albacete nous avions été sur le point de provoquer une très grave épidémie aux conséquences incalculables pour n’avoir pas pris des précautions plus strictes, Par notre faute une YIEE innocente [4] se voyait impliquée dans un processus judiciaire. A Valence un de nos frères en se voyant obligé de résider dans une pension mal famée s’était vu impliqué dans une trouble affaire policière impliquant quelques pauvres prostituées et ils furent sur le point de nous identifier et voici maintenant que « tout le Pays » était informé par les indiscrétions de votre frère Fernando Sesma, de notre existence.
[note 4] Bien que nous soyons faits responsables du très grave incident qui eut lieu dans la Ville d’Albacete (Espagne) parce que nous aurions dû adopter des précautions plus sévères, il est nécessaire de noter qu’à ces dates-là, les expériences étaient réalisées dans des conditions très difficiles. Les tentatives pour placer des portes blindées au laboratoire du Sous-sol entrèrent en conflit avec le refus de votre frère José Maria Bassols selon lequel des éléments blindés entreraient dans l’immeuble de Mayor 58 (albacete) qui pourraient susciter la suspicion des livreurs et des voisins. Ces réparations paraissent si raisonnables, que les événements postérieurs nous ont donné raison. Si les accès avaient été blindés, ne se serait pas déchaîné un…. enchaînement de faits qui auraient pu déboucher sur l’une des plus terribles épidémies qu’aurait connu OYAGAA.
Une seconde erreur fut de charger votre sœur Luisa Ballery de l’acquisition dans une quincaillerie des serrures de sécurité pour les portes. Avant de les remettre à mes frères, sans doute mue par une curiosité naturelle, elle fit faire des doubles des clés.
L’entrée furtive de ces deux YIIE dans le laboratoire, probablement sans l’autorisation de votre sœur Margarita Ruiz de Lihory, fut un événement vraiment funeste, laissant l’une de celles-ci contaminée et transmettant ensuite l’entité virale à d’autres OEMMII de la ville d’Albacete.
Il nous est possible d’affirmer avec certitude ; que l’accusation disant que mes frères avant d’entreprendre leur voyage, laissèrent par erreur l’accès au laboratoire ouvert, est totalement sans fondement. De plus : il existait une seconde porte intérieure, qui fut forcée par les femmes, mues par leur curiosité exacerbée.
Il faut comprendre de toutes façons que le très grand secret qui entourait nos activités, pas même connues de la Maîtresse de l’immeuble ni de votre frère Bassols, intriguait notablement tous ceux qui de quelque manière avaient connaissance de notre séjour là-bas. Votre sœur Margarita Ruiz était affectée d’un caractère très autoritaire et parvenait à faire taire toutes les critiques que sa fille Margarita et d’autres humains formulaient, mais elle ne fut évidemment pas capable de faire échouer la malheureuse violation des pièces réservées.
Les accusations selon lesquelles nous avons dû recourir à la subornation financière pour essayer à Albacete et à Madrid, de freiner les confidences (qu’inévitablement certains OEMMII commencèrent à émettre concernant la réalité des faits) ne tient pas compte qu’il nous était nécessaire, d’empêcher à cette époque que la nouvelle de notre séjour s’ouvre un passage dans les canaux de communication. Il est vrai que mes frères ont dû débourser d’appréciables quantités, mais en revanche il est totalement injuste et faux, de nous accuser en insinuant des décès survenus depuis, et de nous les attribuer sans le moindre fondement. Il est certain que la nouvelle de l’amputation de la main de cette sœur à vous décédée si tragiquement et l’extraction d’autres structures anatomiques, et les rumeurs qui inévitablement se répandirent parmi les autorités qui entendirent parler dans le cadre de l’affaire de notre existence, attirèrent ensuite d’autres agents étrangers qui comprirent notre implication dans les études que nous réalisions à Albacete. Ce furent ces Frères à vous, de nationalité nord-américaine, qui causèrent un grave préjudice à un OEMMII de l’entourage de cette bonne YIIEE Margarita Ruiz de Lihory. Bien que nous n’en ayons pas de preuves, nous n’écartons pas que l’un de ces étranges décès pourrait être du à leurs activités, quoique nous n’écartons pas, que cette singulière chaîne de décès- Qui a aussi attiré aussi notre attention- ait été le fruit du hasard.
L’unique suspicion que ces agents, auraient été impliqués dans l’élimination physique d’humains espagnols est fondée sur un document reproduit par nous, daté du 22 octobre 1980. (Communication de service interne d’Une entité Nord-américaine) Communication datée à Albacete et adressée à un certain Michael F. Fowler qui résidait à cette époque dans un hôtel de Murcia (Espagne) en message chiffré décodé par nous et qui fait mention d’investigations réalisées par le ressortissant espagnol résidant à Albacete. José Garcia Martinez, (journaliste) bien que le document ne fasse pas allusion à sa profession. deux mots dans le rapport cité non décodés, peuvent signifier que tel « individu devrait être neutralisé ? dans l’hypothèse H-2 ». La traduction « neutralisé » est de notre fait et signifie peut-être autre chose. Nous n’avons pas non plus pu établir la nature de cette « hypothèse H-2 ».
En ces jours, toute la nervosité des agents des U.S.A. a pour origine :
En janvier 1954 mes frères abandonnèrent précipitamment le laboratoire souterrain de la calle Mayor. on fit un ratissage exhaustif pour récupérer notre équipement dont la technologie aurait suscité un intérêt intense en cas de découverte par les autorités. Des restes d’animaux durent être cachés précipitamment dans des bocaux et des caisses, et l’on n’abandonna que le matériel chirurgical topique d’origine espagnole.
Mais nous ne prîmes pas en compte une incidence qui se fit inévitable.
Le matin-même où se décida le transport de Margarita Shelly à Madrid mes frères avaient remis à la vieille servante, une caisse précieuse pour qu’elle la fasse parvenir par l’entremise d’une seconde YIIE, à une adresse déterminée. Mes frères devaient accompagner l’expédition de la malade et de sa Mère, dans un véhicule indépendant jusqu’à la capitale de l’Espagne. Ils ignoraient évidemment comment les événements à Madrid allaient se déchaîner.
L’intervention de la Police madrilène donna seulement le temps avant que les autorités d’Albacete n’interviennent, de déménager comme nous venons de le rapporter le laboratoire souterrain, mais ce précieux coffret ne put pas être récupéré.
Il contenait un chromatographe en phase gazeuse de taille très réduite. C’est un instrument très rudimentaire, mais utile pour la gamme de recherches que mes frères biologistes réalisaient à cette époque. En ces années-là nous n’apportions de UMMO que les instruments de recherche les plus indispensables, de crainte qu’ils ne tombent entre les mains des humains de la Terre. Le reste des appareils, ou nous les achetions directement à des firmes spécialisées d’Allemagne Fédérale et de France, ou comme ce chromatographe, nous eûmes recourions à un système mixte. La technologie en était entièrement de OYAGAA mais nous autres le fabriquions ex-professo avec des méthodes de miniaturisation qui même à cette époque, apparaissaient à vos spécialistes, très avancées.
Le chromatographe en référence était défectueux et mes frères de la ville d’Albacete avaient besoin qu’il soit réparé en urgence.
Au bout de quelques mois, mes frères reprirent contact avec la servante et ils ne purent élucider ce qui était advenu de la caisse. Ni les offres d’argent ni les prières ne suffirent pour venir à bout de l’attitude muette de celle-là de vos sœurs. Elle s’obstinait à assurer que depuis toute la dramatique histoire de Margarita, le coffret « s’était perdu » et qu’elle en ignorait le destin.
La réelle version de ce qui était arrivé, nous avons pu la connaître, paradoxalement non pas en Espagne mais aux Etats Unis d’Amérique.
En Février 1954 il y eut des commentaires dans les dépêches de la Direction Générale de la Sûreté de Madrid et au Ministère du Gouvernement au sujet des étranges circonstances qui concoururent à l’affaire de la calle Princesa 72, en référence à l’expertise légale de la main de la malheureuse Margarita Shelly. Il fut inévitable que les expert observent que la technique d’amputation n’était pas celle habituelle dans les milieux cliniques et encore moins si elle avait été pratiquée par un profane. De plus, la Police savait que dans toute cette affaire étaient impliquées des « personnes étrangères » à la famille de Margarita Ruiz de Lihory.
L’ambassade USA disposait comme à l’habitude durant les dernières 48 années de ses propres agents autant au sein du Ministère du Gouvernement que de la D.G.S. Immédiatement ils se rendirent compte que cette affaire était beaucoup plus importante que ce que la presse de l’époque laissait transparaître. Une équipe d’experts fut envoyée à Albacete, à Barcelone, et dans les propriétés de Doña Margarita. Nous ignorons dans quelles circonstances notre chromatographe fut confisqué par eux, mais c’est ce qui est arrivé.
L’examen du dispositif dans les laboratoires d’Atlanta, les déconcerta. Il fallait s’y attendre. L’appareil analyseur, bien que comportant quelques pièces de fabrication allemande, avait pratiquement été construit par nous autres.
Les alliages utilisés, les polymères et le verre était aussi de OYAGAA mais non pas sa conception sophistiquée et certains aspects de la mécanisation des pièces. De plus l’appareil ne portait pas de marque de fabrique et pas non plus d’anagramme d’identification.
Cette découverte généra une nouvelle politique de la part des services des renseignements nord-américains, qui intensifièrent leur enquête au sujet de notre groupe. Peut-être que ces faits les aidèrent à comprendre certains aspects de notre attitude sur OYAGAA. [fin note 4]
Mais cette fois avec une grande joie de notre part mes frères découvrirent réjouis, que non seulement il était faux que la diffusion se serait répandue comme ils le croyaient « dans tout le Pays » avec le risque que la nouvelle filtre à tout OYAGAA, mais qu’aussi l’irradiation de ces nouvelles s’était rapidement amortie et que le secteur du Réseau Social qui avait lu ces données les assimilait presque avec indifférence.
Pour nous c’était une nouvelle sensationnelle. Mes frères de cette époque ne connaissaient pas encore bien les mécanismes d’intellectualisation logique qui régissent le réseau des esprits sur OYAGAA. Les appréciations populaires agissaient comme frein sur toute donnée qui pouvait être apportée par des croyants de l’Ufologie.
Cela nous offrait un passionnant champ d’expérimentation, sur les niveaux de suggestion et de crédibilité dans le flux de données apportées à un Réseau Social. Nous comprenions qu’il était possible de proclamer avec tous les moyens techniques de résonance à travers les canaux diffuseurs d’informations ; une vérité, et de manipuler le degré d’acceptation de la part de larges couches de la population. Nous voyions clairement que même dans le cas où nous serions capturés et déciderions de révéler notre identité, nous parviendrions à ne pas être crus. Grâce à vos frères d’Espagne, nous découvrions que beaucoup des précautions laborieuses et coûteuses que nous avions mises en marche pour que ne filtre aucune information sur notre séjour sur OYAGAA, étaient inutiles.
Devant le fait accompli qu’une fraction du public espagnol aurait été informée de notre existence, nous décidâmes de continuer l’expérience sociale et de tolérer sous contrôle, la diffusion.
Nous savons déjà qu’il existe un seuil pour le rayonnement de ces données, qui malgré tout peut se révéler dangereux, c’est la raison pour laquelle nous sommes cependant restés préoccupés que trop de textes concernant UMMO aient été publiés surtout en Espagne. Nous ressentons une grande affection pour vos frères Antonio Ribera, Juan Aguirre et Enrique Lopez Guerrero et nous savons qu’ils ont usé avec justesse de leur liberté de publier une partie importante de nos rapports, mais qu’ils comprennent aussi que nous nous verrons contraints d’adopter des mesures correctrices, en suspendant ou en diminuant l’envoi de données, comme nous l’avons fait lorsqu’a été publié le texte intitulé UMMO, une Autre planète habitée (Editions Espejo Madrid 1967).
De ce fait vous comprendrez qu’ils nous intéresse en ce moment que la diffusion de notre identité s’atténue fortement. Il est vrai que le fait que nos plans de contrôle de OYAGAA en cas de grave danger pour votre biosphère et exposés sous une forme aussi élémentaire que nous l’avons fait dans cet écrit filtrent dans les départements opérationnels des différents états, ne nous préoccupe pas outre mesure : Pour deux raisons :
1°- Ils ne nous croiront pas.
2°- Même s’il prévoyaient ce risque et s’informaient sur notre projet nous disposons de moyens suffisants pour juguler toute résistance.
Mais ce qui nous préoccupe, c’est que les micro-réseaux de connexions si laborieusement créés dans différents pays et composés de frères à vous pacifiques et innocents, intéressés par notre culture, pourraient souffrir d’une forme quelconque de préjudice. [3]
[note 3] Nous désirons que vous soyez conscients que vos frères de nationalité Espagne, forment le groupe le plus perméable de ceux formés dans différentes régions de OYAGAA. Nous vous avons déjà fait remarquer que l’attitude de citoyens ibériques, ne nous a pas fait du tort (Bien que dans un premier temps nous en soyons arrivés à le craindre) mais au contraire nous a permis d’initier des expériences sociales de comportement face à la diffusion de ce genre de nouvelles, très intéressantes pour nous.
Mais en revanche, les lésés c’est vous, et ceci nous préoccupe pour les conséquences ultérieures qui pourraient vous advenir.
En plus de rendre impossible avec vous, une communication directe, dans laquelle un de mes frères aurait pu établir un contact personnel comme cela s’est produit dans d’autres groupes et avec quelques rares de vos frères d’Espagne, vous vous êtes convertis en point de mire de certains services d’information, comme vous avez pu le constater en certaines occasions.
Nous ne pensons pas sérieusement que des agents de ces groupes des renseignements, vous fassent quelque dommage réel, mais nous devons vous avertir que si vous décidez de poursuivre le contact postal ou téléphonique avec nous, vous ferez l’objet de surveillances désagréables et de possibles préjudices futurs. [fin note 3]
Albacete JANVIER 1988: D1378 | JS88 | T22-10 à 34 et notes T22-35 à 42
(Espagne)