UMMOAELEWEE
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langue Espagnole
D. DIONISIO GARRIDO BUENDIA
MADRID
Monsieur :
Lors d’une communication téléphonique que nous avons eu avec vous, vous sollicitiez l’envoi d’une série de documents concernant les thèmes astronomiques.
La difficulté consiste à choisir dans la gamme de nos connaissances dans ce domaine, les faits ou les thèmes qui vous soient le plus accessibles, dans le domaine de l’astrophysique analysée par les scientifiques de la Terre.
Peut être vous sera t’il agréable que dans ce qui va suivre, nous allons vous donner des renseignements concernant les caractéristiques de quelques structures situées dans notre galaxie, et pratiquement inconnues des Astronomes de la Terre . (Du moins nous n’en avons pas trouvé trace dans les différents bulletins et publications périodiques de divers observatoires la moindre référence à ceux ci).
Nous commençons aujourd’hui par les IAGIAAIAOO . Il s’agit de nébuleuses que vous n’avez pas répertoriées et dont la forme, dans les cas que nous connaissons est annulaire (en réalité toroïde). Ceux d’entre vous qui ne seraient pas spécialisés dans les thèmes touchant à l’astrophysique auront peut-être une vague idée des diverses nébuleuses étudiées jusqu’ici par les Terriens.
Dans ce cas concret, vous ne devez pas inclure ce type de nébuleuses parmi celles que vous appelez NÉBULEUSES EXTRAGALACTIQUES. Bon nombre de celles-ci sont, comme vous le savez, de véritables Galaxies formées par un nombre élevé d’astres chauds de température élevée. Il existe aussi une multitude immense de nébuleuses beaucoup plus petites que celles qui sont répertoriées et dont la composition, la structure, la température et le rayonnement diffèrent notablement de l’une à l’autre. Dans certains cas il s’agit de conglomérats immenses de petites particules solides, dont le diamètre moyen est de l’ordre de trente centimètres. (Dans ce genre d’étude nous établissons un profil densitométrique qui donne les abondances de ces micrométéorites en fonction de leur calibre).
Dans d’autres cas décelés et analysés par vous, les Nébuleuses sont formées de poussières cosmiques (nous utilisons la terminologie qui vous est familière). Nous sommes persuadés qu’une telle terminologie, utilisée par les scientifiques terrestres, ne s’adapte pas réellement dans certains cas à la réalité.
Ainsi, par exemple, à quelques mille parsecs de la Terre, dans l’axe qui unit votre planète à la constellation du Sagittaire (axe qui passe très près du centre de notre galaxie) existe une nébuleuse dont la plus grande dimension est 0,00017 année-lumière, composée de cristaux d’hélium et d’hydrogène; la dimension moyenne des éléments étant de 0.43 mm.
Dans d’autres cas la structure raréfiée de telles nébuleuses est simplement moléculaire. Le gaz peut-être si raréfié que dans un centimètre cube peut seulement être localisé la valeur moyenne de 26 molécules.
Dans le cas le plus fréquent, les nébuleuses sont des conglomérats de particules solides dont la composition granulométrique s’étend de 0.00003 ENMOO à 0,08 ENMOO (Un ENMOO équivaut à 1,87 mètre terrestre) (N.D.T : De 0,0581 mm à 14,96 cm).
Un type de nébuleuse dont les astronomes terrestres subodorent l’existence, tout en ignorant la composition, est formé de grandes masses raréfiées d’ammoniaque à si basse température que les particules sont cristallisées en formant des petits filaments prismatiques. Ces nuages polarisent fortement la lumière.
Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, et dont nous allons vous parler, il s’agit d’un des corps galactiques qui nous a le plus intrigué dans le temps et à qui nous accordons maintenant une importance transcendantale car son étude nous permet de mesurer ( bien que malheureusement avec une marge d’erreur considérable) les altérations de l’Espace de notre WAAM (cosmos) provoquée par notre UWAAM (cosmos jumeau).
Depuis de nombreux XEE nos experts en Cosmologie avaient localisé une série de conglomérats nébuleux dont la structure topologique correspondait à la forme d’un anneau ou tore de section elliptique, et très turbulent.
Ces nébuleuses (comme vous les nommez) furent dénommées par nos spécialistes sous le nom de IAGIAAIAOO.
On put rapidement en préciser la composition : Hydrogène à si basse température, proche de l’état d’entropie minimale (que vous appelez le ZÉRO ABSOLU DE LA TEMPÉRATURE). Nos scientifiques, sans être à même de déterminer la température, avaient de bonnes raisons de penser que l’HYDROGENE était à l’état solide sous forme de très petits cristaux. Ceci était déterminé par l’analyse de la lumière qui traversait le milieu; quelques XEE plus tard, YOOGOO 75, fils de YOOGOO 72, découvre la présence d’un faible champ magnétique dont les lignes de force se trouvaient sur des plans perpendiculaires à la Section toroïdale.
Naturellement, l’hypothèse émise immédiatement consistait à considérer que ces particules d’Hydrogène cristallisé étaient ionisées et se déplaçaient en régime laminaire ou en régime turbulent au sein de la Nébuleuse . Dans ces conditions ces particules constituent un flux de particules chargées électriquement, un véritable Courant Électrique créateur de ce Champ Magnétique . Cependant les analyses soigneuses (faites à distance car la plus proche IAGIAAIAOO évaluée en unités terrestres se trouve à quelques 7,884 années-lumière de UMMO) déterminèrent qu’un tel flux de particules n’existait pas. Par contre une série d’étrange phénomènes furent successivement révélés. Par exemple : le plan de polarisation de la raie D du Sodium était polarisé d’un angle de 0,8 radians et par contre toute autre longueur d’onde lumineuse n’était pas polarisée. De plus, au sein de la nébuleuse furent localisés des conglomérats lenticulaires de grande densité qui irradiaient fortement des trains d’ondes gravitationnelles de fréquence /5833 Kilocycles par seconde (Ndt: il y a bien un « / » devant 5833). En échange, il ne fut pas possible de détecter à aucun niveau d’intensité le moindre signal d’émission radioélectrique. Tout ce que nous savions sur de telles nébuleuses était dû au passage en leur sein d’émissions lumineuses et Électromagnétiques provenant d’autres Astres et Conglomérats galactiques. Même si le comportement de ces IAGIAAIAOO était finalement peu surprenant, on découvrit vite que le champ magnétique, qui d’ordinaire se maintenait en plans perpendiculaires au Toroïde même, se modifiait brusquement, son plan se mettant à osciller sans que son intensité varie, sous une forme apériodique et apparemment anarchique. Ensuite, l’oscillation diminuait jusqu’à disparaître définitivement.
Ce fut UDII 24, fils de UDII 28, qui découvrit avec surprise que ces variations dans le plan du champ magnétique apparaissaient quelques mois après que se soient produites une de ces énormes courbures de l’espace tridimensionnel qui sont provoquées par le UUWAAM (COSMOS JUMEAU), et qui, comme vous le savez par diverses informations antérieures, sont utilisées par nos Vaisseaux pour se déplacer dans d’autres points de notre Galaxie avec des durées qui, sous une autre forme ou en utilisant la ligne droite dans l’Espace Tridimensionnel, nécessiteraient de si grandes durées qu’il ne nous serait pas possible de songer à les franchir. Régulièrement, de telles altérations magnétiques se succédaient tous les deux XEE (0, 42 années approximativement) après que nous ayons enregistré de telles distorsions tétradimensionnelles.
A ce moment là notre technologie commençait à initier les premiers balbutiements (après la sensationnelle découverte qui nous permit d’inverser l’orientation des IBOZOO UU) en ce qui concerne les voyages galactiques à de grandes distances. Un des objectifs fixés fut précisément l’exploration directe de ces étranges nébuleuses. A ce moment là les premiers voyages étaient réalisés à l’aide d’équipements autonomes. Un peu comme les fusées dirigées radioélectriquement que vous, les terrestres, utilisez dans la phase actuelle vos explorations spatiales. L’unique différence consistait dans le fait que le processus d’étude et de route qui devaient suivre les premiers OAWOLEA UEWA (NEFS) était programmé au préalable dans un cristal de titane mémorisant toutes les instructions. Les équipements à bord du vaisseau étaient donc contrôlés pendant l’exploration sans qu’aucun de nos frères ne voyagent à l’intérieur. Ceci pourra peut-être vous étonner car vous pourriez penser qu’il aurait été beaucoup plus facile de réaliser ce processus par un contrôle au moyen d’ondes radio-électromagnétiques, mais n’oubliez pas qu’un tel contrôle est impossible une fois que le vaisseau à subi l’OAWOLEIIDAA, processus pendant lequel ses particules sousatomiques subissent une phase d’inversion dans un autre système tridimensionnel. Dans ces conditions un train d’ondes électromagnétiques se propage au sein du système tridimensionnel antérieur (celui qui nous est familier) et son champ de radiations est maintenant inaccessible pour le vaisseau. Bien entendu, une fois arrivé à destination, l’équipement revient dans le milieu tridimensionnel abandonné, mais à ce moment là, la distance qui le sépare de notre Planète UMMO est peut-être de douzaines d’années-lumières, et le contrôle radioélectrique dans ces conditions est très difficile et il ne faut pas non plus songer à un contrôle à l’aide d’ondes gravitationnelles (Technologie que vous ne connaissez pas encore) car l’énergie de ces émissions est infinitésimale.
En effet: le premier OAWOOLEA UEWAA qui se déplaça vers cette nébuleuse la plus proche, que nous appelons IAGAIAAOO UO car elle fut la première détectée, avait à son bord toute une série d’instruments pour son étude et son exploration. Ainsi, nous pûmes découvrir une des plus fascinantes caractéristiques de ces nébuleuses.
Les équipements d’étude de température révélèrent un phénomène qui laissa, au début, nos scientifiques perplexes. Ils révélèrent que la température au sein de nébuleuse était de -270° C (270° en dessous de zéro selon l’échelle centigrade terrestre) c’est à dire un peu supérieure à trois degrés Kelvin . Durant 0.7 XEE (un XEE équivalent à 0.21 an terrestre, (Ndt: 76,65 jours)) cette température demeura constante . Mais, subitement elle subit un brusque abaissement, arrivant à atteindre 273,14 ° C en dessous de zéro . C’est à dire deux dixièmes au dessus de ce que vous appelez le zéro absolu.
Cette énigme demeura longtemps sans réponse. Sous une forme apériodique se produisaient ces violentes altérations de la température du noyau gazeux. Mais, nos chercheurs furent surpris en constatant qu’il existait un indice significatif de corrélation entre cette baisse thermique et l’apparition ultérieure de plis dans l’espace tridimensionnel provoquée par l’autre UUWAAM . Malheureusement l’intervalle qui séparait ces deux moments (baisse thermique et plissement tétradimensionnel) souffrait d’une latitude considérable, de 0,4 XEE (31 jours) à 3,3 XEE (253 jours). Ainsi, une fois observée la chute de température, on pouvait prédire dans « un futur proche », des conditions ISODYNAMIQUES dans l’espace très favorables pour des voyages galactiques déterminés, mais avec des marges d’erreur dans le temps aussi larges que nous venons de vous l’indiquer.
Précisément en ce moment (document écrit en 1967, NDR) nous, les frères qui sommes sur Terre, espérons une phase de plissement favorable durant laquelle un de nos vaisseaux se déplacera jusqu’en Espagne, un autre en Amérique du Sud et enfin un troisième en Australie ou aussi en Amérique du Sud . L’intervalle d’erreur s’étend jusqu’au 6 ou 7 Juin 1967. Ce phénomène que l’on ne peut observer que dans ce type de nébuleuses constitue pour nous, malgré son extrême imprécision, l’unique forme scientifique d’estimation ou de prédiction des possibilités de nos voyages.
Nous allons maintenant vous révéler le procédé technique que nous utilisons pour mesurer l’instant où se produit cette chute de température. Cet appareil, que vous pouvez construire avec des moyens techniques qui sont à votre portée, constitue un véritable thermomètre capable d’enregistrer la moindre altération du champ des températures proches du zéro absolu.
Nous utilisons une petite barre cylindrique de TANTALE. Ce métal que vous connaissez a la propriété de devenir supraconducteur à une température, exprimée en Kelvin, de 4,4° K. Si vous ne connaissez pas la propriété de SUPRACONDUCTIVITÉ, vous pouvez vous documenter dans n’importe quel traité d’électrotechnique : certains métaux, qui à température ordinaire présentent une certaine résistance au passage du courant électrique, présentent une chute de celle-ci près du ZÉRO ABSOLU, perdant brusquement leur résistance. Le courant circule sans obstacle de sorte que dans un anneau de ces métaux (tantale, plomb, nibium, aluminium, etc) peut se maintenir des années une circulation perpétuelle du courant en son sein. Merveilleuse expérience que tous les Terrestres doivent connaître qui fut découverte par vos physiciens il y a de nombreuses années. Vous avez la preuve au laboratoire. Soumettez une barre de TANTALE à une basse température. Une fois atteint l’état de supraconductivité elle devient un AIMANT. Le galvanomètre accuse brusquement une baisse de courant. Le TANTALE a récupéré sa RÉSISTANCE et se transforme en conducteur normal avec sa RÉSISTIVITÉ caractéristique. C’est-à-dire : au sein du champ magnétique le métal perd sa SUPRACONDUCTIVITÉ. Si nous cherchons de nouveau à avoir une résistance nulle nous devons de nouveau abaisser la TEMPÉRATURE approchant plus l’ÉTAT D’ENTROPIE MINIMALE appelé par vous ZÉRO ABSOLU.
Maintenant vous pourrez comprendre Monsieur Garrido le comportement de notre dispositif. La barrette de TANTALE est entourée par un filament (S63-s1) et enfermée dans une enceinte ISOTHERME. A travers ce bobinage circule un fort courant capable de créer un CHAMP MAGNÉTIQUE de quelques 500 œrsteds. D’une part le TANTALE au travers duquel circule un courant électrique est maintenu à l’intérieur d’une capsule cylindrique non isolante qui contient de l’HYDROGÈNE SOLIDIFIÉ à la température de 3,5 degrés KELVIN c’est-à-dire quelques 3,66 degrés au dessus du zéro absolu. Dans ces conditions LE TANTALE EST UN CONDUCTEUR NORMAL débitant un fort champ magnétique. Mais si dans le milieu ambiant la température s’abaisse de nouveau jusqu’à ce que cet état soit inférieur à trois degrés kelvin, LE TANTALE DEVIENT UN CONDUCTEUR où circule un fort courant électrique et on enregistre aussi l’échange thermique.
Ce THERMOMÈTRE cependant a quelque chose d’antique. A partir de dispositifs macrophysiques nous évaluons la température au moyen d’un contrôle moléculaire au sein d’un cristal de chlorure de cérium.
Ces Nébuleuses comme on dit constituent de véritables organes qui entrent en RÉSONANCE syntonisante avec les premiers symptômes de torsion spatiale. Votre frère, M. Sesma Manzano a reçu à des dates passées une série de rapports dans lesquels nous décrivons ce phénomène cosmique. Dans un entretien téléphonique avec lui nous demandions que tous ces rapports soient à la disposition des Scientifiques et du restant des humains de votre planète, nonobstant qu’il conserve les originaux. Ils peuvent se renseigner avec ces rapports bien que leur rédaction soit réalisé sur un mode de vulgarisation.
Comment ces Nébuleuses sont-elles capables d’être sensibles à un phénomène qui affecte rien moins que la trame de l’espace pluridimensionnel ? Dans un prochain rapport nous apporterons plus d’informations sur ce problème. Il nous reste seulement à vous exhorter maintenant à ce que les Spécialistes en astrophysique prêtent une attention spécialissime à ces nébuleuses qui, bien que petites dans la grande échelle de notre cosmos et d’impossible localisation par vos Instruments Optiques et Radiotélescopiques actuels sur Terre, ne tarderont pas à être localisées par vous.
Bien que vous ne soupçonniez pas sa transcendance nous félicitons les scientifiques nord-américains des départements photographiques de la NASA qui dans leurs laboratoires ont réussi à mettre au point une ÉMULSION SENSIBLE PHOTOGRAPHIQUE qui peut être considérée VÉRITABLEMENT ORTHOPHOTIQUE (ndt: « ortofoticas ») DE GRANDE LATITUDE (car la majorité des émulsions ne sont pas vraiment orthophotiques mais anorthophotiques). Ce terme s’emploie en sensitométrie pour spécifier l’inconstance de la valeur gamma ou pente caractéristique d’une émulsion. En effet, nous attirons l’attention des spécialistes de technique photographique de la Terre sur l’EXPRESSION INCORRECTE « ÉMULSION », puisque les physiciens définissent comme émulsion une suspension liquide dans n’importe quel milieu chimique. Cas qui ne correspond pas à une suspension de granules d’halogénures d’argent en gélatine.
Bien. La découverte de cette « émulsion » facilitera dans un futur pro (Ndt: Cette page se termine ainsi. Il manque donc une ou des lignes ou pages )