UMMOAELEWE
LANGUE : ESPAGNOL
Adressée à Dionisio Garrido
MADRID – ESPAGNE
Monsieur Dionisio Garrido,
Mon premier désir repose sur l’expression de mes plus cordiaux saluts à vous, à votre honorable épouse, à vos enfants, spécialement au plus cher, que nous savons déjà rétabli de sa douleur circulatoire, et à vos frères attentifs à l’analyse de notre information offerte jadis par ces expéditionnaires qui les écrivent.
Monsieur : de mes frères non présents j’ai obtenu aujourd’hui ce flux informatif vous concernant. Je me considèrerais heureux de vous connaitre personnellement ou au moins en maintenant quelque conversation cordiale par le biais du circuit téléphonique. Des raisons de discipline de groupe m’en empêchent, mais je garde sauf mon désir sincère que le cher pont spirituel avec notre peuple ne se déchire jamais.
Bien qu’ils ne soient plus sur Terre, je pressent que mes frères AXOO trois engendré par AGUU vingt-huit, DAA trois engendré par EIEA cinq cent deux , DEI nonante-huit engendré par DEI nonante sept, seraient heureux de partager ce trait d’alliance symbolique.
Mon désir préalable est de m’excuser devant vous de continuer à maintenir un contrôle particulier sur certains aspects de votre intimité sacrée. L’occulter serait ignoble. Seuls les arguments éthiques impliqués par notre propre sécurité avalisent notre conduite. Mais si votre conscience vous cause ou cause de ce fait à vos frères un certain degré d’inquiétude, je m’empresse de vous informer que cette surveillance ne servira jamais à vous provoquer des préjudices et que ses limites se profilent seulement sur ce qui nous concerne en particulier.
Par ces moyens techniques de surveillance nous avons suivi le cours de vos activités pendant l’intervalle de ces cent jours et nous savons de vos alliances avec vos frères de la ville de Barcelone, nous avons enregistré certaines de vos conversations et nous connaissons les dialogues entretenus par les habitants de cette ville vis-à-vis de vous et de nous.
Je désire vous révéler quelques-unes des raisons d’abstention dans la toile de nos relations mutuelles. Si dans les années où nous établissions des liens oraux et écrits avec des citoyens de la noble nation Espagne mes frères s’interdirent de se connecter avec ces frères de Barcelone, ce fait ne doit pas être interprété comme un symptôme de sous-estimation mais par la crainte que ces liens avec un groupe spécialisé puissent canaliser dangereusement pour nous une information digne de foi sur notre existence, provenant autant des classes macrosociales que des départements gouvernementaux à qui d’autre part nous gardons notre profond respect.
Vous pressentez parfaitement la situation d’équilibre instable que souffre n’importe quel type des relations avec les membres du réseau social terrestre (humanité de la Terre).
Jusqu’à présent, notre technique, simple et improvisée, a consisté à demander aux hommes et aux femmes, avec lesquels nous avons établi des ponts ou rameaux de flux informatif, qu’ils gardent une réserve prudente, les priant avec fermeté d’éviter de se lier entre eux même pour échanger documentation et opinions, adoptant des attitudes d’anonymat par autodiscipline, et toute tendance qui puisse devenir une prise de conscience publique embryonnaire ou l’état de l’opinion sociale sur nous.
Seulement dans des cas isolés, et vous monsieur Dionisio Garrido furent témoins d’une preuve, mes frères se risquèrent, après un contrôle rigoureux préalable, à tenter l’expérience avec de petits groupes sociaux encadrés dans des domaines culturels distincts (scientifique, profane, religieux, et politique) chez diverses nations de cet astre solidifié.
Mais considérez que nous ne devons pas exercer une pression matérielle ni même morale sur vous empêchant que se rompent ces barrières de réserve mentale et la discrétion de sécurité qui sert seulement notre stratégie de défense personnelle.
De cette façon, certains de vos frères échappés à notre surveillance peuvent faire tort à notre mission pacifique d’étude dans ce qu’elle a de plus profond, quoique sans chercher consciemment à nous nuire.
Ainsi il est arrivé avec d’anciens collaborateurs de mes frères, animés par l’enthousiasme et leurs mécanismes mentaux obnubilés par cette réaction affective sans doute bien intentionnée, oublièrent les normes de protection minutieuses et divulguèrent, les ayant offertes ingénument dans le cadre d’une correspondance privée et incontrôlée, des éléments qui peuvent faciliter leur identification.
Maintenant vous comprendrez que nous poussions à l’extrême une surveillance dont la praxis est seulement orientée vers notre propre autodéfense.
Pour cela je me vois obligé d’invoquer votre honorabilité et, sans le moindre désir d’exercer un quelconque type de pression, quelle que soit votre attitude future, je vous supplie humblement de respecter, vous et vos frères, l’unique désir que nous avons exprimé en échange de notre flux informatif : le respect de l’incognito de nos assistants et autres frères terrestres qui ont maintenu ou maintiennent avec nous les liens des documents, bien que sachant qu’une telle inviolabilité soustrait les arguments en faveur de notre existence qu’en aucun cas il nous importe de corroborer par la présente.
Si vous sollicitez mon opinion sur votre conduite à suivre par vous avec les frères avec qui j’ai initié des connexions antérieures, je vous indiquerai qu’avant le fait consommé vous mainteniez toujours une prudente expectative sur l’usage à faire de tels documents et que vous partagiez les exhortants compte-rendus en respectant la discrétion et l’incognito. On doit convenir que les priver d’une telle information transgresserait peut-être quelque norme éthique de vie communautaire.
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