UMMOOAELEWE
N° de copies : 1
Adressée à Don Antonio Ribera Jordá
BARCELONE. Pays ESPAGNE
Monsieur Ribera Jordá.
Vous vous souvenez sans doute que nos congénères séjournant en France, vous ont adressé un document dactylographié à votre domicile de Barcelone. Une information concernant notre identité vous ayant été promise n’a pu vous être envoyée pour des motifs évidents.
En effet, une diffusion trop large de la réalité de notre présence parmi les habitants de la Terre, ne nous paraît pas souhaitable, comme vous avez pu le deviner à la lecture de nos documents.
Nous ne redoutons pas que cette information soit communiquée à certaines personnes (réseaux de petite taille ou personnes seules), mais nous redoutons les impacts négatifs que cela pourrait avoir sur l’organisation socioculturelle de vos structures terrestres, si la réalité de notre présence vous était révélée.
Nous vous demandons donc d’adopter une attitude indulgente à notre égard, car le fait de vous communiquer les preuves irréfutables de notre existence, risquerait de nous mettre en danger selon nos critères de protection.
Aussi, cette précaution élémentaire nous ayant permis de trouver un équilibre satisfaisant, nous pouvons apporter à une minorité de vos frères intéressés par le phénomène extraterrestre, des vérités relatives à nos traditions, aux caractéristiques de notre planète UMMO, à notre passé, ou à nos capacités technologiques et scientifiques. Toutes ces révélations vous sont communiquées de telle façon qu’un doute puisse subsister à leur lecture pour diminuer l’aspect extraordinaire qui s’y attache, ceci afin de ne les réserver qu’à ceux à qui elles doivent être destinées. Cependant, si nos informations étaient trop fiables au sein de vos systèmes de communication, cet équilibre serait gravement menacé par vous en tant que IOGIOEMMII (êtres pensants libres), même si ceci est loin d’être satisfaisant à nos yeux, en tant que INAYUYISAA (minorité isolée).
Le désir incontrôlé, animé par une exaltation compréhensible du fait que le prêtre Enrique Lòpez
Guerrero, habitant la localité de Mairena del Alcor en Espagne, ait appris notre existence par des sources d’information en provenance de vos frères de Madrid, Barcelone et Paris, dont vous faites partie, l’a entraîné à faire ses propres confidences à vos frères journalistes.
Mes frères ont estimé que les limites raisonnables ont été franchies du fait de cette révélation. Nous avons donc décidé de quitter l’Espagne et de suspendre tout contact jusqu’à la clarification de la situation, par soucis de méfiance et d’autodéfense, bien que nous n’ayons jamais imposé quoique ce soit à cet homme, et ce, sans esprit de remontrance.
Nous nous sommes aperçus à cette occasion fort utile, que nous avions vraiment surestimé le risque d’une diffusion excessive de cette nouvelle.
Des précautions supplémentaires ont donc été prises, à cause de cet événement. Nous avons appris que des systèmes d’enregistrement sur bande magnétique, branchés sur le réseau téléphonique, ont été installés par certains d’entre vous. Une importante agence de services secrets a été contactée par ces derniers, qui poussés par une curiosité tout à fait naturelle, ont entrepris des recherches spécifiques afin de pouvoir nous localiser. De plus, un de nos correspondants réussit à identifier l’hôtel d’une ville du sud de l’Espagne, dans lequel nous avions décidé de loger pendant quelque temps, à cause d’une malheureuse mais excusable imprudence d’un de nos collaborateurs sur Terre.
Nous aimerions vous expliquer dès à présent nos hésitations et nos réticences, tout en comprenant parfaitement que vous vous adonniez à cette activité pour d’impérieuses nécessités humaines liées à des aspirations légitimes comme la connaissance objective de la réalité.
En conséquence, nous ne pouvons, Monsieur Antonio Ribera Jordá, que renouveler une fois de plus nos recommandations qui vous ont été déjà faites dans la lettre de mon frère SOODU7, fils de SOODU4.
Sachez que nous vous remettrons certaines informations concernant la situation, les caractéristiques astronomiques de notre OOYAA (astre à basse température de surface), ainsi que la physiologie du UMMOEMMII, la structure socio-économique de notre société, etc…, sauf si des événements contraires nous obligeaient à cesser nos envois.
Nous désirons vous adresser nos plus respectueuses pensées.