Nombre de copies : 1
Monsieur Enrique Lopez Guerrero
MAIRENA DE ALCOR (Espagne).
Monsieur,
Vos déclarations dans la presse espagnole, concernant nos frères en mission sur la planète Terre, ont été suivies avec grande attention par nous.
Sachez que vos premiers articles parus dans l’édition ABC de Séville, ainsi que la diffusion future de votre témoignage exagéré, nous ont troublé quelque peu, sans gravité excessive. Nous avions craint que, de par votre fonction ecclésiastique de grand renom en Espagne, il y ait eu une énorme réaction dans l’opinion publique.
Jusqu’à aujourd’hui, n’ayant jamais reçu directement de notre part, d’instruction explicite de devoir de réserve, nous comprenons parfaitement que vous ne vous sentiez lié moralement à aucune obligation envers nous. Nous n’avons aucune envie de nous immiscer dans la vie privée des OEMMIOYAGAA (c’est ainsi que nous vous appelons), c’est pourquoi nous désirons garder absolument le silence sur les engagements que vous honorez ou non envers vos frères informateurs.
Devant notre réaction qui a pu vous paraître erronée ou expliquée par des motivations inconscientes, mais qui, sur le plan conscient était motivée par de pures intentions, nous ne pouvons qu’imaginer la souffrance morale que vous avez dû ressentir face à l’incompréhension de vos frères et de vos supérieurs hiérarchiques. Étant responsable indirectement de cette situation, nous vous prions instamment de nous pardonner.
Nous aimerions, sans pour cela vous convaincre forcément, vous écrire pour vous faire partager notre point de vue avec le maximum d’objectivité, maintenant que les effets se sont tassés.
La nouvelle de notre existence a dû provoquer chez vous un grand enthousiasme que nous comprenons. Bien que notre prudence proscrive toute tentative de notre part de divulguer notre présence sur Terre, ce qui pourrait constituer un danger pour vous, nous ne pouvons vous reprocher d’adhérer fortement à vos convictions sur notre sujet, mais vous connaissiez déjà, grâce aux copies remises par vos correspondants, nos règles strictes.
Le fait de garder exagérément notre secret a provoqué des réactions diverses de votre part, et c’était prévisible. Ne vous méfieriez-vous pas de personnes qui, tout en vivant quotidiennement avec vous, se cachent sous des faux noms avec de faux passeports et des faux papiers, qui envoient des lettres bizarres dactylographiées à des personnes de différentes nationalités, qui ont de longues conversations téléphoniques sur des thèmes très diverses et qui se prétendent venir d’une planète lointaine, alors que la science actuelle n’admet pas sérieusement qu’il soit possible d’effectuer de tels voyages dans l’espace ?
La prolifération des différentes hypothèses relatives aux raisons pour lesquelles un groupe d’hommes se soit permis d’agir de cette manière étonnante, est inévitable (nous avons résumé quelques unes des ingénieuses interprétations que nous avons pu récolter auprès de vos frères dans une note jointe).
Il nous est malheureusement impossible d’éviter de telles spéculations au sujet de faits inhabituels et contre toute logique scientifique admise sur Terre, et nous regrettons sincèrement d’avoir mis la zizanie entre vous.
De la même manière que nos frères ont décidé d’éclairer certaines minorités existant dans d’autres pays de la Terre, nous avons décidé, Monsieur Lopez Guerrero, de clarifier nos agissements et de vous expliquer certains aspects de notre séjour en Espagne.
Ce que nous faisons actuellement n’a pas besoin d’être tenu secret. Cependant, ce qui pourrait servir à nous localiser, et à démontrer les preuves irréfutables de notre existence, doit absolument être évité. C’est uniquement dans une zone limitée à l’Espagne et au Portugal, à vos amis de Séville, Barcelone et Madrid, ainsi qu’à ceux dont vous connaissez l’identité, que nous vous brossons cette brève description historique.
ACTIVITÉS EN ESPAGNE
Ce fut à Albacète, petite agglomération tranquille, que nous avons choisi de séjourner pour la première fois en Espagne. Mes deux frères ont été hébergés chez une dame aimant les animaux, et ils ont pu réaliser leurs premières expériences psychophysiologiques sur des mammifères terrestres pendant leur isolement nécessaire jusqu’à ce que certaines rumeurs de la part des voisins nous contraignent à les évacuer.
Ils décidèrent alors de s’installer à Barcelone avec un des nôtres arrivant d’Australie, et fut établi le premier contact avec un intellectuel espagnol, auprès duquel nous avons révélé notre identité. Bien qu’il ne nous ait pas cru, il est cependant resté fidèle à ses promesses.
Nous avons utilisé ensuite les villes de Bilbao et de Madrid : nos centres d’intérêt se sont portés principalement sur les musées, hémérothèques, églises, bibliothèques, archives et centres officiels.
Nous établîmes les premiers contacts avec des OEMMI espagnols qui furent soit des amateurs, des intéressés ou des chercheurs en ufologie. Nous avions à gérer une masse énorme d’imprimés. Jusqu’alors, ce n’est qu’avec quelques intellectuels espagnols, non familiers de ces thèmes, que nous avions tenté d’établir des relations, et ceci peu souvent. Nous avions donné des preuves objectives de notre présence à un professeur d’université qui parut seul, porter quelque intérêt. Ce fut jusqu’en juin 1967, que nous avons prolongé notre relation avec lui.
Nous n’avons pas obéit aux seules motivations à caractère émotif ou spirituel, pour choisir des personnes étudiant les OVNI, UFO ou VED. En effet, nous nous sommes aperçus qu’OYAAGAA était témoin d’un nombre plus important d’apparitions de vaisseaux lenticulaires que vous appelez vulgairement « soucoupes volantes », et ce, peu après notre arrivée en France.
Il était alors absolument évident qu’à part nous, vous étiez l’objet d’étude et de recherche de la part d’autres civilisations galactiques aussi bien inconnues de vous que de nous, et ce, en éliminant les nombreuses erreurs, fabulations, illusions d’optique et exagérations des médias. C’est en détectant plus tard des OAWOLEA UEWA dans l’espace orbital de la Terre, que nous avons pu le confirmer.
Si comme nous, ils ne présentaient pas de différences anatomiques majeures par rapport à vous, nous pouvions penser que dans certains cas, ils agiraient comme nous, en osant se poser et mélanger leurs OEMMI avec les hommes de la Terre.
Si cela pouvait être vrai, alors notre seule chance d’entrer en contact avec eux, était d’utiliser des intermédiaires dont les plus probables pouvaient être soit des scientifiques et philosophes, soit des personnalités religieuses, soit des ufologues ou encore des membres d’organisations gouvernementales.
En supposant naïvement que vous ayez accepté de servir d’intermédiaire, il a fallu reconnaître que nous avions une chance assez faible de pouvoir réussir dans cette entreprise. C’est pourquoi, nous avions décidé de ne pas écarter la possibilité d’utiliser quelque ruse psychologique, pour que vous puissiez servir nos desseins à votre insu, sans vous porter préjudice.
Notre intuition se manifesta à deux reprises. Mes frères, en mission aux États-Unis d’Amérique du Nord, ont découvert par un récit bibliographique de l’atterrissage d’un « Flying saucer », des faits irréfutables qui nous ont permis de confirmer que nous n’étions pas dans l’erreur. Cependant, ils avaient déjà évacué le pays lorsque nous avions essayé de les localiser.
C’est à la fin de l’année 1965 qu’une seconde découverte fut faite par mes frères de Madrid. Un Espagnol du nom de Fernando SESMA, écrivait périodiquement un article intitulé « Les extraterrestres parlent » dans une modeste publication nommée « Diez Minutos ».
Il va sans dire que pour nous, le contenu de ces textes nous paraissait quelque peu fantaisiste, d’un faible niveau intellectuel, plein de redites, de plagiats, d’idées farfelues de magie et d’ésotérisme. L’auteur nous a paru crédule, d’un certain niveau philosophique, mais sans aucune formation scientifique.
L’auteur glissait parfois de curieux messages « symboliques », qu’il attribuait à des entités extraterrestres. Au début, notre analyse ne nous a pas permis d’en déterminer réellement l’origine.
Mais, en soumettant l’un de nos frères à notre unité d’analyse, quel ne fut pas notre étonnement lorsque nous découvrîmes un contenu insolite crypté ! Ce n’était pourtant pas un système de chiffrage compliqué. Il fallait simplement associer les nombres de lettres paires dans les mots espagnols au chiffre zéro, et les impairs au chiffre un.
Même des réseaux de haut niveau culturel et technique avaient peu de chance d’élaborer une version aussi sophistiquée. L’auteur des articles avait une chance infime d’écrire ce message. Aucune personne d’origine terrestre, ne peut à notre avis, en connaître le sens dans l’état actuel des choses.
Cependant, il manquait quelque chose dans ce message codé. Les écrits successifs furent analysés avec frénésie par nos soins. Nous avions craint un moment, que les originaux aient été altérés par l’auteur, ou par étourderie de la part du linotypiste.
La correspondance de Fernando Sesma fut l’objet d’une discrète intervention de la part de mes frères, à son insu (puisse-t-il nous pardonner pour la violation de ses affaires privées). Nous n’avions pas à attendre beaucoup. Une entité nommée Saliano diffusa le reste de l’information chiffrée dans un second message (alors que le sujet même n’offrait aucun intérêt pour nous, et nous pensions que l’apparente symbolique n’était qu’une simple excuse).
C’est à ce moment que nous établîmes un contact téléphonique avec Monsieur Fernando Sesma. Tout en gardant un esprit critique, nous avons pu déterminer de sa bonne foi et de son scepticisme tout relatif grâce à un simple test. Un billet de banque avec un anagramme ainsi qu’un fragment de céramique émaillée sur lequel nous avions gravé des caractères à côté de notre insigne lui furent donnés.
Nous avons pu déterminé sa véritable personnalité grâce à ses réactions. Mes frères se mirent alors, à lui remettre régulièrement des rapports sur notre culture, rédigés dans un langage facile à comprendre par lui et ses amis, grâce à son ouverture.
Cinq expériences de contact, à caractère limité dans votre société, furent entreprises progressivement par une de nos jeunes sœurs, chef d’expédition, envers vos compagnons espagnols, canadiens, australiens, ainsi que ceux appartenant à deux autres pays dont nous tairons le nom par discrétion car encore en service.
C’est grâce à la gentillesse de votre frère Fernando Sesma que nous avons pu réalisé ce test psychosocial. Dans le sous-sol d’un établissement de Madrid, il tenait des conférences à l’attention d’hommes et de femmes passionnés par le phénomène OVNI
Un témoignage objectif de la réalité de notre existence fut réclamé par Monsieur Fernando Sesma. Nous lui firent remettre, par l’intermédiaire d’un messager, un document décrivant un de nos procédés parmi les plus simples d’UULAYANAI (voir note 2) (celle-ci est la note 2 de la page D41-14).
Afin d’examiner la réaction d’un petit groupe d’OEMII- Terre face à la réalité de notre existence, nous commençâmes ainsi l’une de nos expériences les plus passionnantes.
Les témoignages écrits que nous avons fournis ont été moins bien accueillis par les Espagnols que par les Canadiens. Les auditeurs espagnols sont devenus plus sceptiques du fait de la chute de la réputation de F.S.M. (ndt : Fernando Sesma Manzano) dans ses réunions. C’est pourquoi, dans le cas où nos relations se seraient élargies, mes frères ne craignaient plus le danger d’être acceptés ou crus.
Sans altérer notre témoignage, nous pouvions alors communiquer avec vous en toute impunité. Le comportement social des Espagnols nous fut alors plus familier grâce à de précieuses informations que nous avions recueillies.
Le fait d’évacuer tous mes frères d’OYAGAA en juin 1967 nous obligea à stopper cette expérimentation.
Nous vous communiquons cependant, les six conséquences à l’exception de deux autres tenues secrètes, lorsque nous avions recherché l’identité de l’étrange personnage en contact avec F.S.M., et ce, parallèlement.
– Un contact a bien été établi entre des OEMII extraterrestres sur OYAGAA, sous le pseudonyme de Saliano, et F.S.M. Cependant d’autres congénères de F.S.M., abusant de sa bonne foi, et s’appropriant quelque fois ce pseudonyme, lui ont envoyé de faux messages pour créer la confusion.
– Des expériences à caractère psychologique très dangereuses pour vous, ont été réalisées sur des cobayes humains par des OEMII venant d’autres planètes, en contact avec votre frère Sesma, en provoquant des effets pathologiques difficiles à diagnostiquer.
– Les messages codés que nous avons déchiffrés par hasard, ne devaient vraisemblablement être adressés ni à Mr Sesma, ni à nous, car nos tentatives de communiquer avec eux sont restées infructueuses.
Votre frère Sesma délaissa nos avertissements sur les risques encourus à cause de tels contacts. Cet homme simple, intelligent, amoureux de la nature et complètement ouvert à de nouvelles expériences relatives à la spiritualité, nous a doublement peiné. Les intentions douteuses de quelques êtres qui se sont servis de lui en tant qu’objet d’expérimentation, et sa noble attitude, l’ont transformé en victime vis-à-vis de ses frères.
Les informations reçues par Sesma Manzano relatives à toute une série de soit disantes planètes (AUCO, NIQUIVIL, etc…) sont absolument fausses à notre sens.
À notre retour sur Terre, nous avons décidé de changer complètement nos méthodes d’analyse que nous avions adoptées initialement. Mes frères spécialistes ont choisi de nouveaux objectifs que furent les pays africains, sud-américains et du Moyen-Orient, et ont décidé d’éliminer les nations d’Amérique du Nord, de l’Europe occidentale (Espagne comprise), l’Union Soviétique ainsi que l’Australie.
Un incident aux Etats-Unis, qui a failli nous faire découvrir notre technique d’intercommunication, obligea notre actuelle hiérarchie à prendre des mesures draconiennes quant aux envois postaux ou aux communications téléphoniques qui ont été pratiquement suspendues.
Vous connaissez l’identité, Monsieur Lopez Guerrero, de vos frères, qui, habitués du café où avaient lieu les fameuses réunions expérimentales, ont révélé à leur tour la nature de vos informations aux chercheurs de Barcelone. D’inévitables fuites ont permis à l’opinion publique d’être peu à peu informée. Néanmoins, la prudence de vos frères Garrido, Ribera et Villagrasa fut très appréciée.
Ce n’est pas parce que, porté par un enthousiasme bien naturel, vous avez divulgué de vraies informations, que vous deviez attaquer ceux qui étudient, et qui se montrèrent réticents à notre égard durant ces derniers mois, d’autant qu’ils constituent un précieux contrepoids.
Vos frères et nos bons amis Farriol Calvo et Jordan Peña doivent absolument comprendre qu’ils modèrent leur ardeur bien compréhensible, à procéder à des enquêtes sur nous, et nous vous prions de bien vouloir les en informer.
Vous devez prendre en compte, et ce, en toute logique, deux aspects du problème nous concernant, bien que nous comprenions tout à fait que vous soyez aussi passionné par la recherche et l’analyse de cette étrange série d’événements dans lesquels nous sommes impliqués :
1) Nous ne croyons pas qu’il vaille la peine d’enquêter, surtout avec des moyens aussi dérisoires que les vôtres, si toute cette affaire concernant notre planète était fausse ou explicable par l’une ou l’autre des hypothèses figurant dans la note 1***.Seules les autorités ont cette capacité d’analyse, et non un amateur.
2) Nous vous demandons de cesser toute investigation qui serait susceptible de promouvoir encore plus l’idée de la réalité de notre existence, ce que nous ne souhaitons pas, si vous prétendez être nos amis et que vous savez que nous venons réellement d’UMMO.
Vos esprits doivent être certainement perturbés par de multiples questions. Une expérience aussi intéressante ne doit pas conduire à la frustration de ne pas pouvoir y trouver des réponses.
C’est avec grande tristesse que nous n’avons pu répondre de façon satisfaisante aux questions posées par téléphone de votre frère F. Donis.
Nous ne voulions pas nous entourer de mystère. Ne penseriez-vous pas, que si cela ne dépendait que de nous, nous aurions eu une très grande joie de partager l’ensemble de nos connaissances avec tout le monde ?
Nous aimerions que vous puissiez comprendre qu’il nous est impossible, pour des raisons d’intérêt commun, de vous donner ce que vous nous réclamez, même si notre amitié devait en souffrir.
Ce document ne doit pas être publié maintenant. Nous pourrons, dans un futur proche, nous passer de cette précaution.
En temps voulu, nous vous le ferons savoir.
Veuillez recevoir, Monsieur Lopez Guerrero, l’expression de nos plus profonds respects. Nous saluons par cette lettre, vos frères que nous n’oublions pas.
*** Note 1
Voici de multiples versions au sujet de l’éventualité de notre existence, recueillies durant ces dernières années.
Nous avons tiré les différentes idées exprimées :
– de conversations téléphoniques avec vos frères
– de commentaires parus dans la presse, revues et bulletins spécialisés
– de commentaires oraux captés par nos propres moyens.
Le contenu original, même dans leur version idiomatique initiale, a été préservé autant que faire se peut. Nous avons relevé quelques légères variations dans quelques-unes des interprétations. C’est la plus représentative que nous avons choisie. Les commentaires exprimés viennent de vos frères dont les nationalités sont :
– États-Unis d’Amérique.
– France.
– Australie.
– Suisse.
– Canada.
– Espagne.
– Angleterre.
– Yougoslavie
– Argentine.
Seuls ceux dont on peut reconnaître l’identité de par leurs opinions, ont été censurés.
OPINIONS
…Une convention internationale des organisations de recherche d’UFO pour rehausser le prestige de leur point de vue devant l’opinion publique.
Il n’y a pas de doute qu’OUMMO renferme sa véritable signification dans une association d’intellectuels qui tentent d’inquiéter d’autres collègues avec un sens subtil de l’humour ou peut-être de s’imposer à eux en utilisant une méthode ne manquant sans aucun doute d’originalité.
… et ne pourrions-nous penser que ce soit un groupe de scientifiques qui tentent d’explorer l’impact social de leurs découvertes avant de les projeter vers la société… ?
… je continue à croire, comme je te le disais dans ma dernière lettre, que ce sont les mêmes autorités de la principauté (se réfère à Monaco) qui utilisent un récit de science-fiction avec le but d’augmenter dans le futur le flux touristique (version de l’un de nos correspondants après avoir reçu une lettre depuis Monte-Carlo).
… Il pourrait s’agir de la société Théosophique. Ils ont été spécialistes en talentueux subterfuges pour faire du prosélytisme. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi ils n’ont pas choisi une étoile plus proche pour rendre plus crédible leur affirmation. Alpha Centauri par exemple…
… Je vois une autre possibilité dans un de nos partis (politique). Il peut résulter effectivement pour quelques politiciens qu’une utopie extraterrestre puisse servir de véhicule à certaines idées si nous nous en tenons au prestige que ces fictions représenteraient pour des esprits simples.
… Ummo peut « to mask » une organisation de psychologues de caractère international – peut-être seulement d’anglais – qui sont en train de réaliser une grande enquête par un test, matérialisé dans ce récit inspiré de la « Guerre des Mondes ».
… L’accent de celui qui parlait (il fait référence à l’un de mes frères) était Yankee. Ne serait-ce pas une commission nommée par le Pentagone pour imaginer un beau roman basé sur une supposée planète, en le cautionnant par des riches témoignages et en polarisant l’opinion publique vers des sujets qui ne rappellent pas la tragédie du Vietnam ?
– Que pensez-vous de ce rapport qui dit provenir d’UMMO ?
– Qu’il nécessite de l’intelligence et de l’argent. Parfois j’ai pensé que ce serait un truc de la CIA nord-américaine.
– Dans quel objectif ?
– Avec celui de convaincre et ensuite de faire la lumière sur une fraude en discréditant les chercheurs crédules.
… requiert beaucoup de temps et d’importants moyens économiques. Ceci ne peut être réalisé que par le ministère de …. Les buts… ? Et qui donc connaît les buts des chancelleries… ?
… Je pense que vous m’appelez parce que j’appartiens à une commission patronnée par l’UNESCO pour sonder l’opinion publique concernant le mythe des UFO.
C’est parfaitement clair : Une habile manœuvre du gouvernement soviétique pour orienter l’opinion publique occidentale vers des thèmes extraterrestres, en dépréciant ainsi la science et la culture des pays capitalistes.
… Et je crains que sous le pseudonyme d’OOMO se cache un gouvernement mondial secret formé de » super cerveaux » et qu’il essaye de préparer les citoyens des différents pays, par des messages qui cachent leurs véritables intentions.
Bien. Pourquoi ne serait-ce pas la CIA nord-américaine camouflant les expériences de son gouvernement. Expérience de vaisseau ou avion secret ; en amenant à penser le grand public et les témoins de ces vols, afin qu’ils croient qu’il s’agit d’UFO de provenance extraterrestres… ?
Pardonnez-moi si je vous dis ce que je pense de vous. Vous me direz au final si j’ai raison ou non. C’est sûrement une firme industrielle qui est en train de développer une grande campagne publicitaire internationale. Ensuite quand le nom commercial de cette planète aura été divulguée, et ils se feront connaître…
– … Et si ce n’était pas le gouvernement canadien ?
– Si ce n’était pas le gouvernement canadien il pourrait s’agir de journalistes intelligents qui, conseillés par des scientifiques, prétendent développer une série sensationnelle d’article, en se fondant sur une rumeur qu’ils ont préalablement créée.
Bien. Cela peut aussi être une organisation d’espionnage. Le 2e bureau par exemple ou la mafia ou un réseau clandestin de trafic d’or ou de drogue.
… Un ami me fait remarquer la possibilité que ce groupe allemand qui se fait passer pour des extraterrestres de l’astre UMMO opèrerait à proximité de la Sierra Tahua (Bolivie) puisque le rapport provenait de… donc ni dans le Rosario, ni dans un autre lieu de l’Argentine à ce que nous savons…
Des intentions ? Ha ! Et quelles intentions pouvons-nous leur attribuer ? Tout ceci leur coûte beaucoup d’argent. Et s’ils souhaitent capter de nouveaux partisans pour leur néonazisme… ?
Nous terminons pour ne pas rendre interminable cette relation, en incluant d’autres interprétations avec lesquelles on a voulu nous identifier.
– Une série d’universitaires blagueurs.
– Un groupe de lamas tibétain.
– Des sectes spirites allemandes.
– Les Rosicruciens ou des groupes sectaires similaires.
– Les communistes de la République Populaire de Chine. Le PC européen.
– Le gouvernement d’Israël. Le sionisme international.
– La compagnie catholique de Jésus. Le Vatican.
– La communauté juive de Yougoslavie.
– L’institution catholique de l’Opus Dei.
– Un groupe de brahmanes tentant de dominer l’Occident.
– Un groupe de » mutants » ou cerveaux privilégiés.
– Une association de « Coven » anglais de sorcellerie.
– Les « Lion’s ». Les « Rotary ». Une loge maçonnique de rite écossais.
– Les » Camelots » français. Les anarchistes.
– Les » chevaliers de Colon » nord-américain.
– Une secte cosmique qui encadre les meilleurs cerveaux de la TERRE.
– Les partisans d’un » Canada français » entendant augmenter leur prestige comme correspondant d’authentiques extraterrestres.
– Une organisation d’espionnage commercial.
– Le conseil oriental des alchimistes.
– D’authentiques extraterrestres, qui ne viennent pas d’UMMO et camouflent leurs véritables buts.
– Une organisation criminelle tendant de se valoriser devant les scientifiques pour les dominer.
– Les rédacteurs de la revue The Punch pour révéler le manque d’humour de certains intellectuels.
– La NASA nord-américaine pour vérifier les réactions possibles face à une hypothétique invasion extraterrestres.
– Un groupe de scientifiques paranoïaques qui se croient réellement » d’origine étrangère « .
– Des producteurs de cinéma qui font un boom publicitaire avant de diffuser un film dont le thème est une planète imaginaire.
– UMMO est un symbole, il n’a pas d’existence réelle.
– Les habitants d’UMMO ne sont pas ici. Ce sont des esprits qui utilisent un moyen parfait avec lequel communiquer avec nous.
– Un subterfuge capitaliste pour introduire leurs idées anti-marxistes.
– De la vulgaire propagande religieuse sous un autre masque.
– Des pays capitalistes provocants un climat psychologique de terreur pour justifier la production massive de matériel de guerre.
– C’est un puissant groupe financier. Ils offrent les idées d’une planète imaginaire pour qu’elles soient copiées par les » terrestres » et développer ainsi leur propre projet.
– « … nous revenons au gangstérisme, cette fois se camouflant intelligemment avec des habits extraterrestres « .