D’OÙ VENONS-NOUS ? QUI SOMMES-NOUS ?
Une OAWOLEA UEWA OEM (vaisseau spatial lenticulaire) s’est posé sur Terre pour la première fois dans l’Histoire, le 28 mars 1950 à 4 heures 17 minutes 3 secondes GMT selon votre convention de temps terrestre.
Ce fut dans le département des Basses Alpes en France, à environ 8000 m du village La Javie, que la descente vers la Terre fut entreprise.
Le premier corps expéditionnaire « INAYUYISAA » de UMMO à rester sur cette planète « OYAA » fut composé de six de mes frères sous la direction de OEOE 95 (ndt : ODOEE sur la lettre D57-1), fils de OEOE 91, dont deux YIEE (femmes).
Il est très difficile de résumer en quelques lignes le processus d’adaptation que nous avions dû faire, et qui comprenait alors l’assimilation du langage, le recueil d’informations sur vos coutumes, les comportements sociaux et professionnels, la culture, etc… .
Les caractéristiques géologiques externes de l’astre tellurique dont nous venons, sont à peu de choses près, équivalentes à celles de la Terre. UMMO (avec un U fermé) est le nom, traduit en espagnol, par lequel nous désignons notre OYAA sur lequel nous vivons.
Nous pouvons assimiler sa forme à un ellipsoïde de révolution dont les rayons sont :
– R max = 7 251, 608 10 ³ m
– r min = 7 016,091 10 ³ m
Sa masse est de 9,36 1024 kg.
En utilisant des unités de mesure qui vous sont familières, nous avons déterminé que son inclinaison par rapport à l’écliptique est de 18° 39′ 56,3″ (subissant une variation périodique de 19,8 secondes d’arc sexagésimales).
L’accélération de la gravité mesurée à AINNAOXOO est de g = 11,9 m/s².
La rotation sur son axe est de 30,92 heures ce qui correspond à 600 UIW (cela équivaut à 1-XII voir note 1).
Note 1 : Les marées de UMMO ont provoqué un ralentissement plus prononcé de sa rotation que pour la Terre, mais les vitesses angulaires enregistrées y furent supérieures que celles de votre OYAA.
(Nous formulons l’idée de durée « du jour de UMMO », ou de « cycle », ou de « révolution » ou de « rotation unitaire » etc… par le vocable XII).
La Terre et UMMO ont des caractéristiques très différentes l’une par rapport à l’autre.
Des propriétés géophysiques très diversifiées ont été remarquées par les nôtres dans ce qu’on appelle neuf XOODIUMMOO DUU OII (traduisibles par « strates superposées »). Cependant la transition entre deux couches n’est pas brutale, et il existe des strates de transition d’épaisseur variable.
(d’après Aguirre)
(XOODIUMMO OANMA, XOODIUMMO UO )
Les épaisseurs des XOODIUMMO de notre OYAA (planète) sont aisément identifiables sur la figure 1. Il est à noter la variété de la composition chimique de ces strates. Le cobalt à 88,3%, le nickel à 6,8%, le fer à 2,6%, le vanadium à 1,2% et le manganèse à 0,7%, composants bien connus de vous, composent par exemple, la couche XOODIUMMO UO (ndt : la première couche partant du centre est indiquée 0) avec une densité moyenne de 16,22 g/cm³ (unité terrestre).
Par contre, la composition de la couche immédiatement supérieure appelée XOODIUMMO IAAS (ndt : indiquée 1), est faite de 52% de fer, 33,5% de cobalt, 12% de nickel, 2,1% de manganèse et 0,3% de silicates métalliques.
Ces deux couches de structure solide, sont soumises à une très forte pression par les deux suivantes de structure semi fluide que sont la XOODIUMMO IEN (n°2) et la XOODIUMMO IEBOO (n°3, ndt : identique IEVOO de la D69-3), qui contiennent une grande quantité d’oxydes de titane, de silicates de fer et composés divers d’aluminium et de magnésium.
La plus importante des couches sphéroïdes, est la sixième (notée n°5 sur le schéma d’UMMO). Son épaisseur approximative est de 28,8 KOAE (environ 251 km). Préservées des fortes pressions absorbées par les zones adjacentes, se trouvent d’énormes IOIXOINOIYAA (cavités géologiques), dans lesquelles existent d’énormes quantités de substances organiques solidifiées, liquéfiées ou gazéifiées, surtout du propane, du méthane ou de l’oxygène. De grandes colonnes de gaz enflammés sont expulsées jusqu’à la surface atmosphérique à partir des OAKEDEEI que l’on pourrait comparer à des activités volcaniques.
Il y a longtemps, des processus orogéniques à caractère métamorphique très intense ont affecté les dernières enveloppes que sont XOODIUMMO OANA , (et ?) OANMAA. La structure très accusée des plissements et des failles a cependant été modifiée par l’érosion alors que le relief continental est peu accidenté.
Seulement 38% de notre planète UMMO possède des terres émergées dont un seul continent et une faible proportion d’îles. Les compositions des atmosphères au niveau du XOODIUMMO OANMAA, sont semblables sur les deux planètes.
Autour d’une OYIAA (étoile de faible masse) que nous appelons IUMMA (c’est notre »soleil »), UMMO se déplace sur une trajectoire légèrement elliptique, quasi circulaire avec une excentricité de 0,0078. UMMO est distante, en moyenne de 9,96 1012 cm par rapport à IUMMA (ndt : la distance Terre-Soleil est de 15 1012 cm).
Dans un passé très lointain, une erreur de calcul en astronomie fut à l’origine de notre façon de procéder dans l’évaluation des grandes périodes, et n’a pas variée depuis, ce qui explique qu’elle soit différente de la vôtre. La fraction 1/18 de l’orbite de notre OYAA autour de notre IUMMA constitue ce qu’on appelle le XEE (« année » UMMO) (le phonème XEE désigne également le concept de « trajectoire cyclique »).
En effet, le fait que le plan de l’écliptique de UMMO soit différent de celui de la seconde OYAA, orbitant autour de IUMMA était ignoré de nos anciens astronomes qui ont pris cette dernière pour référence. Ils en ont alors déduit que la trajectoire de UMMO était hélicoïdale sur la surface d’un cylindre imaginaire (figures 2 et 3).
Ils ont imaginé que notre OYAA effectuait un cycle complet comprenant 3 révolutions descendantes (fig.2) suivies de 3 montantes (fig.3). 0,212 année terrestre (77,38 jours) correspond à 1 XEE (année UMMO).
Nous en avons déduit que 1/3 de la véritable période de révolution correspondait à un XEE (ndt : l’année réelle UMMO correspondrait donc en réalité à 232 jours terrestres environ). Le très ancien cycle complet XEEUMMO équivaut donc à 18 XEE, soit six révolutions au total.
La masse de notre étoile IUMMA est de 1,48 1033 grammes (ndt : masse du soleil =1,99 1033 grammes). La distance IUMMA-SOLEIL était au jour du 8 juillet 1967 de 14,421 années-lumière.
Les tables astronomiques terrestres ne permettent pas d’identifier aisément notre OOYIAA. En effet, le système référentiel galactique établi conventionnellement par nos spécialistes, est différent du vôtre (voir note 2).
Note 2 – Notre référentiel est basé sur les coordonnées polaires à partir de notre propre système planétaire. Quatre radios sources dont les positions sont extrêmement stables par rapport au centre de notre système et situées respectivement à 12 382, 1 900 264, 899,07 et 31,44 parsecs (unités terrestres), servent de centre de coordination.
Si vous n’aviez pas fait d’erreurs, nous n’aurions eu aucune difficulté à effectuer le changement d’axes référentiels. C’est grâce à l’identification mutuelle d’astres par vous et par nous, que nous nous sommes aperçus des différences notoires relatives à la masse, la magnitude, la position et la distance. Il nous est pas encore possible, pour cette raison, d’identifier formellement notre IUMMA parmi votre répertoire astronomique.
En utilisant vos références, les coordonnées équatoriales polaires de notre étoile IUMMA pourraient être :
– Ascension droite 12 heures 31 minutes 14 secondes (à + ou – 2mn 11s)
– Déclinaison 9°18′ 7″ ( +/- 14′ 2″).
En utilisant ces données et en les comparant à vos tables astronomiques, l’étoile la plus proche de ces valeurs serait WOLF 424. Elle correspondrait peut-être à notre IUMMA. En effet, ses caractéristiques répertoriées par vous, montrent une distance d’éloignement de 14,6 années lumière, une magnitude visuelle absolue de 14,3, une magnitude apparente de 12,5 et un spectre de classe M.
Cela ne correspond pas tout à fait à la réalité. Une accumulation dense de poussières cosmiques (spectre gravimétrique complexe de particules solides métalliques ionisées inférieures à 0,6 mm), pourrait être à l’origine de l’erreur d’évaluation de la magnitude. Vous avez enregistré une perception atténuée de la lumière émise par l’astre. Notre soupçon est conforté dans cette valeur aussi faible de magnitude (14,3 à 10 parsecs).
S’il n’y avait pas eu de poussières cosmiques, vous auriez dû trouver une magnitude de 7,4 selon votre échelle, à une distance équivalente de 10 parsecs.
De plus, vous avez mesuré une température moyenne superficielle de IUMMA inférieure à ce que nous avons trouvé, soit 4 580,3 ° Kelvin (ndt : soleil à 5 780 °K). Or, le spectre n’étant pas modifiable par des poussières accumulées au moment de l’observation, nous avons du mal à trouver une explication à cette erreur.
Il est difficile de résoudre ces problèmes. En effectuant de notre côté, des mesures de luminosité en tenant compte d’une forte densité du nuage de poussières et de gaz, nous trouvons une valeur de magnitude proche de 26, valeur ne vous permettant pas une observation aisée avec vos instruments actuels, et cela nous paraît encore plus incompréhensible.
Cependant, une magnitude de l’ordre de 12 ou 13 pourrait être enregistrée si l’observation s’effectuait dans des zones moins exposées, et cela correspondrait tout à fait à ce qui a été répertorié pour WOLF 424.
Une autre hypothèse serait que WOLF 424 pourrait désigner l’un des deux OOYIA (petits astres), que nous avons codifié comme :
, situé à 2,07 années lumière d’IUMMA avec une température superficielle de 3 210°K, et comme situé à 0,62 années lumière d’IUMMA avec une température de 2 575°K.
Il nous est difficile de prévoir à longue échéance les altérations du champ magnétique de IUMMA. Nous détectons sur UMMO, des valeurs d’intensité de ce champ, que vous jugeriez incroyables. L’oscillation est comprise entre un minimum de 3,8 gauss et un maximum de 216 gauss.
Il est possible que vous puissiez, en observant le spectre de notre IUMMA, noter le dédoublement de raies dû à la polarisation provoquée par ces perturbations, en considérant que le champ propre d’UMMO est plus faible que celui de la Terre, avec des valeurs extrêmes comprises entre 0,07 et 0,23 gauss.
Notre OYAA est très sensible à de si fortes variations. Mais grâce à des couches fortement ionisées de notre atmosphère, le milieu écologique a pu être protégé des fortes radiations. Les organismes vivants ont subi moins de mutations avec une faune et une flore moins riches que sur Terre.
Cependant, la nuit, vous seriez agréablement surpris par l’aspect fantastique de notre ciel qui vous ferait penser aux aurores boréales.
Nos orientations technologiques furent totalement différentes que sur Terre. Ce ne sont que dans des cas bien précis que nous utilisons les fréquences électromagnétiques pour les communications, et la grande variété d’équipements à fonction croissante de potentiel magnétique, doit être compensée pour éviter les fortes perturbations de l’extérieur.
Nos ancêtres, au cours de notre histoire, ont utilisé de grands tores métalliques déroulés dans les champs (des restes de câbles de cette période ont été trouvés enterrés) dans lesquels des courants électriques intenses apériodiques circulaient, et grâce auxquels on accumulait de l’énergie pour utilisation ultérieure (comme pour vos batteries) (note 3).
Note 3 – Des travaux grandioses réalisés avec de gros efforts par nos ancêtres sont à l’origine de la modification de la géographie de nos continents afin d’obtenir et de stocker de l’énergie.
Nous exploitâmes quatre sources importantes que sont l’énergie thermique tirée des zones à forte densité de OAK EOEEI (sortes de volcans), le gaz naturel (riches en propane et autres hydrocarbures), l’énergie des radiations fournies par notre IUMMA, en fabriquant des milliers de canalisations dotées de réflecteurs couvrant de grandes surfaces, et enfin, en combinant la rotation de UMMO avec le champ magnétique de IUMMA, on récolta de l’énergie en utilisant de grands conducteurs en alliage de platine et de cuivre enterrés à faible profondeur formant des spires de très gros diamètre ou de réseaux de tores (bobines toroïdales) réparties en zone désertique.
Le faible débit des rivières associé à un relief peu accidenté n’a jamais favorisé l’énergie hydraulique, et les hydrocarbures liquides se trouvaient à trop grande profondeur pour pouvoir être exploités à l’époque, n’offrant plus d’intérêt lorsque la technique aurait pu le permettre.