NOS BASES EAAIODI GOO (Ontologiques)
Comme vous n’êtes pas, Monsieur Ribera Jordá, un spécialiste en philosophie de la TERRE, nous essaierons d’utiliser une terminologie plus familière et compréhensible, avec un vocabulaire analogue à cette discipline.
Le problème de l’ « ÊTRE », tel qu’envisagé par les penseurs de la TERRE, a une formulation radicalement différente sur UMMO. Nos ancêtres ne doutèrent pas un instant de l’existence de la réalité externe à la propre conscience. Les « choses » existent par elles-mêmes, » en dehors de moi » mais leur essence nous est masquée par leur codage dans nos canaux sensoriels (voir note 7). Ce principe est resté le même jusqu’à ce que de nouvelles formes de dialectique enrichissent nos schémas primitifs.
Une synthèse de notre EAYODI GOO (ontologie) actuelle pourrait être formulée ainsi :
Il n’est pas possible de définir dans un premier temps le concept de l’ÊTRE.
« POUR-MOI » qui suis une pure conscience de mon IGIO UALEEXII (MOI) et des « choses » qui AIOOYA (existent dimensionnées) autour de moi, je suis plongé dans un WAAM (univers) qui me transcende.
Les » choses « , les objets de mon processus mental ne « sont » sans doute pas comme je les perçois, ni comme je les traite au moyen d’un mécanisme très complexe. Les relations causales sont des relations » EN-MOI » traitées selon un ordre élaboré par de tels mécanismes. Un végétal est perçu par « moi » selon ses attributs « réels ». « Mon » impression sensorielle arrivant au niveau de la conscience est sans doute une illusion basée sur des constantes extérieures. Ainsi la couleur sera l’impression psychologique liée à une stimulation électromagnétique et le concept de masse imprimé dans ma conscience est très loin de pouvoir s’identifier avec l’attribut physique réel qui le génère. Jusqu’ici, Monsieur Ribera, de telles idées concordent avec la pensée des théoriciens des idées de la TERRE.
Mais, même si les « ÊTRES » se masquaient en accédant à notre MOI et même si nous ne pouvions savoir comment ils » SONT » réellement, leur essence EXTÉRIEURE-À-MOI est-elle constante ? Je peux ignorer comment » EST » réellement une molécule de camphre qui stimule mon organe sensoriel olfactif en provoquant la sensation consciente, mais chaque fois que je perçois cet arôme, suis-je assuré qu’il est l’attribut du seul camphre et non pas qu’il puisse s’agir d’une illusion ou d’une hallucination?
Exprimé autrement :
Même si je ne savais pas comment « est réellement le WAAM » , le WAAM est-il « ICI », dynamique ou statique, changeant ou rigide, engendrant des idées qui se reflètent dans ma conscience sans que mon » MOI » soit capable d’en changer l’essence, son » ÊTRE » propre?
Notre réponse est NON.
Les OEMII avec une structure neurocorticale et mentale définie (vous les hommes de la TERRE, nous les hommes d’ UMMO et tous les êtres semblables du WAAM) ne pouvons jamais accéder à la vérité, à l’essence du WAAM, non pas parce qu’un tel WAAM »n’existe pas » ni parce qu’il y a une barrière qui nous en empêche, mais parce que EN PENSANT À L’ÊTRE NOUS MODIFIONS SON ESSENCE (Une comparaison grossière illustrera notre proposition : quand un physicien de votre Planète prétend observer une éprouvette micro métallo graphique pour constater ses propriétés optiques, il produit une altération dans le processus en utilisant de la lumière pour l’observation. Ceci est un obstacle insurmontable puisque l’observation elle-même altère la véritable nature de ce qui est observé). Quelque chose de semblable se passe avec l’ÊTRE : celui ci « EST-AINSI » quand il N’EST PAS PENSÉ ET QUE SON IDÉE N’EXISTE PAS DANS MA CONSCIENCE.
Dés que nous, ÊTRES PENSANTS, tendons vers l’ÊTRE, celui-ci n’ [EST] , ni [N’EST-PAS] (ici votre logique ne nous permet pas une solution informative pour développer ce concept).
Nous OEMII « créons » le WAAM en pensant à lui, le Cosmos se présente à nous avec une configuration d’IBOZOO-UU (voir plus loin le concept physique du WAAM). Sans doute ces IBOZOO-UU existent en tant que représentation de QUELQUE-CHOSE-QUI-N’ÉTAIT-PAS-IBOZOO avant que nous le pensions et, comme (penser c’est ÊTRE), avant que nous, les OEMII, n’existions.
II s’agit là d’une espèce de » SYMBIOSE » entre la Réalité extérieure et nous. La réalité extérieure se plie à notre processus mental, elle est modifiée dés que nous focalisons notre conscience sur elle. Nous élaborons alors un modèle de WAAM binaire composé de facteurs physiques IBOZOO-UU qui est notre « CRÉATION » et en même temps cette Réalité conforme notre MOI, le crée, l’engendre.
En arrivant à ce stade, vous pouvez penser que notre système est une espèce de panthéisme qui exclut l’idée d’un ÊTRE NÉCESSAIRE ou WOA (Dieu) TRANSCENDANT-AU-COSMOS. II n’en est rien comme vous pourrez le constater plus loin.
Imaginons d’autres êtres » pensants » différents de nous ( EESEEOEMI ). Nous ne nous référons pas à des êtres avec une structure physiologique différente, mais à des « JE » dont les schémas mentaux ont une configuration différente. Sans aucun doute « ceux-ci » tenteront de PENSER-LE-COSMOS (bien entendu le processus de « PENSER » ne doit pas être interprété dans un sens anthropomorphique) , et » ce faisant » ils modifieront son ÊTRE. Ainsi leur WAAM NE SERA PAS notre WAAM [Notez: CECI EST IMPORTANT que nous ne disons pas que le WAAM ne sera pas OBSERVÉ ou SENTI ou PERCU ou SCHÉMATISÉ de différentes manières – ceci est évident -. Mais par contre nous disons que l’image de ce Cosmos doit être différente comme peut l’être une image optique captée par un insecte diptère par rapport à celle perçu par la rétine humaine).
II n’y a pas seulement le fait que l’image de ce WAAM soit distincte par l’intervention d’un processus mental de configuration différente des nôtres. C’est que l’ÊTRE même, l’ESSENCE même du WAAM sera perturbée. Cette relativité de l’ÊTRE, cette polyvalence de « l’ÊTRE », demeure reflétée dans notre logique par ce que nous nommons AAIODI AYUU (gamme ou réseau de forme de l’ÊTRE).
Supposons que nous ordonnions symboliquement toutes les possibilités ontologiques (pour cela faites abstraction du principe du tiers exclu aristotélicien) relatif à « QUELQUE CHOSE » transcendant à mon » JE « .
( EST UN ÊTRE )1 – ( N‘EST PAS UN ÊTRE )2 – (EST UN ÊTRE )3 – (EST UN ÊTRE)4 ….. – ….. (EST UN ÊTRE)n
Il s’agit d’un ensemble ou série de possibilités non tautologiques que nous pouvons coder encore plus synthétiquement ainsi: S1; S2; S3; S4 ; S5 ; ….. ; Sn
Nous arrivons à la signification de l’AIOOYA dont la transcription en langage terrestre est impossible. AIOODI est « ce » qui est susceptible d’adopter une infinité de possibilités « d’existence » (S1, S2, S3; .. . . . . ; Sn). Ainsi, par exemple un IBOAYA OU (quantum énergétique, photon) peut S1(ÊTRE) ou S2 (NE PAS ÊTRE, dans le cas où il se transforme en masse), mais les deux possibilités sont des déformations d’un AIOOYA provoquées par mon « JE » (être pensant).
Nous, OEMII, voyons donc le WAAM et ses facteurs intégrés dans les possibilités S1; S2 ; ……; Sk. Vous, les hommes de la TERRE, vous n’acceptez pour l’instant que les possibilités S1 et S2,.
Mais d’autres hypothétiques êtres pensants capteront des AIOODI sous les possibilités différentes des nôtres Sk + 1, Sk + 2 …….. Sm.
Le drame de I’OEMII ou d’un autre EESEEOEMI réside dans le fait que sa recherche de la vérité, sa recherche de l’AIOODI, sera infructueuse puisque celle-ci se présentera toujours sous les caractéristiques S1 ,S2, S3 . . . . . . . . Sn.
Mes jugements, mes actes, ordonnés par les objectifs à atteindre et par les moyens utilisables, constituent de plus « EN-EUX » autant de S1, S2, . . . . . . . . Sk auto-déformées par leur propre processus pensant.
NOTE 7 : Sur ce point les penseurs de la TERRE acceptent aussi la difficulté d’accéder à la réalité extérieure, dont les images mentales s’intègrent au travers du codage utilisé par nos organes extérocepteurs et propriocepteurs.