NOTRE GNOSÉOLOGIE
Nous n’avons pas élaboré une théorie de la connaissance qui soit séparée de notre propre WOALA OLEASS (Philosophie-Théologie) et avec sa propre identité.
Notre source de connaissance est empirique. Convaincus que l’AAIODI (l’entité réelle) nous est inconnue, convaincus que le WAAM accessible par nos voies intellectuelles et sensorielles est un « fantasme » créé par notre JE-PENSANT, nous optons pour au moins tenter de pénétrer cette image déformée par nous de l’AAIODI . Sur UMMO, il existe une ancienne légende qui illustre cette attitude:
L’ IGOONOOI (ouragan chargé de sables abrasifs, dangereux, qui parvient à détruire la végétation et à éroder fortement les roches) voulut un jour lire l’OUDEXIENOO (voir note 6) des OEMMI « des lacs », car il se sentait « faible et malade » (sa vitesse était en baisse selon le texte original).
Cette nuit-là, il descendit des » déserts » et souffla en ouragan terrorisant les OEMMII, détruisant la BAAYIODOVII (flore et animaux) et limant les roches et la terre. Mais quand arriva le lever du jour et qu’il voulut lire les inscriptions, celles-ci avaient été érodées par la poussière en mouvement (déformant les textes) et ainsi l’ IGOONOOI mourut (il s’arrêta de » souffler « ) en interprétant mal les graphismes qu’il avait lui-même à moitié détruits.
Ce mythe peut illustrer le drame de I’OEMMII de UMMO. Conscient que le WAAM que nous » contemplons », que nous « pensons » n’est pas le véritable WAAM engendré par WOA, puisque la fonction « pensante » distord, déforme sa réalité, l’être humain, et par extension n’importe quel EESEOEMII (ENTITÉ PENSANTE), est condamné à gommer la véritable inscription guérisseuse qui assouvirait son angoisse dans le domaine de la connaissance.
Nos ancêtres découvrirent progressivement que les formulations scientifiques élaborées sous des prémices et sous des conclusions basées sur une logique simpliste n’avaient pas le caractère apodictique (NdR – ROBERT: » qui a une évidence de droit et non pas seulement de fait » ) qu’ils leur attribuaient au départ. Dans la dynamique du WAAM existaient des principes incapables d’être envisagés sous les qualifications que vous appelez « FAUX » ou « VRAI ». Surgissent ainsi des voix (Ndt: « voces » : voix ou termes) qui réclament une nouvelle logique capable non seulement de dépasser les limites de certaines formes rudimentaires de communication informative, mais d’enrichir aussi la gamme des AIGAEGAA (propositions) possibles. Sinon comment rattacher à la phénoménologie scientifique des réalités comme l’AMMIOXOO (mal moral), IUAMMIO DII (cruauté), YIISA-OO (félicité, bien moral, satisfaction intime), OANEEAOIYOOYO (transmission télépathique), OENBUUAU (lien soma psyché). Tous ces termes ne peuvent être mesurées analytiquement et insérés dans le cadre de la réalité objective avec des concepts tels que GOODAA (état liquide de la matière), IBOSOO UU (voir le paragraphe consacré à la structure du WAAM) ou IBON-EE (radiations de très haute fréquence).
Il était nécessaire de libérer l’OEMMII qui se consacre à la science de sa tendance inconsciente à imprégner ses conclusions de manière affective, en pervertissant ainsi la conscience de la réalité objective.
Surgirent ainsi de nouvelles techniques pour accéder à des phénomènes que vous qualifieriez de « SPIRITUELS » en utilisant une méthodologie rigoureusement scientifique (au sens que vous accordez à ce mot, c’est-à-dire en vérifiant les faits et en formulant analytiquement leurs lois). Il y a seulement une différence avec les scientifiques de la TERRE : Vous, vous acceptez une hypothèse en l’élevant au niveau d’explication rationnelle quand ses postulats (énoncés sous des formes aristotéliciennes) ne contredisent pas la loi exprimée mathématiquement – généralement de type statistique – jusqu’à ce que la découverte de faits nouveaux entre en conflit avec l’ancienne formulation.
Notre « agnosticisme » (comme vous l’appelez vous-mêmes) nous pousse non seulement à nous abstenir de définir et de sonder quelque chose d’aussi transcendant que WOA ou AAIOODI, mais aussi nous pousse à élaborer une théorie et à la vérifier. NOUS N’ACCEPTONS PAS pas son authenticité malgré tout.
Ce flot de concepts, explications, hypothèses, nous sert comme gymnastique mentale pour épurer constamment les idées. Quand un penseur de UMMO formule par exemple une nouvelle hypothèse concernant l’influence de l’UWAAM (cosmos jumeau) ratifiée par les faits et par sa formulation analytique, IL NE LA CROIT PAS lui-même et ne l’accepte jamais. La propre dynamique de la fonction pensante est plus importante que le stade » plat » d’une théorie stagnante qui engendre une école, comme parmi vous. Un exemple, bien qu’absurde, illustrera ce que je dis. Si Freud avait eu notre mentalité d’UMMOENMII, il n’aurait jamais accepté dogmatiquement sa propre théorie du « complexe d’œdipe « .
Cette conduite pragmatique, étrange pour vous, nous est utile car elle évite aussi bien la mutiplication d’écoles qui divisent le Réseau Social en provoquant des situations conflictuelles, que les postures narcissiques et non objectives de celui qui accepte ses propres genèses mentales comme vérités ultimes, en oubliant qu’un autre oemmi du futur, plus intelligent et expert, perfectionnera encore, sans les nier, les propositions précédentes. C’est pour cela que nos oemii penseurs n’essaient pas de spéculer autour de la nature de ce qui est inaccessible (par exemple WOA et l’AAIODI).
NOTE 6 : Les OUDEXIONOO étaient des monolithes de roche poreuse et tendre en forme de baguettes que l’on érigeait dans les champs et où nos ancêtres effectuaient des inscriptions relatives à des « recettes ou conseils thérapeutiques ». Ils voulaient perpétuer ainsi une médecine de caractère empirico-magique. Nous conservons encore quelques-unes de ces longues colonnes.