BIEUIGUU (Étude des facteurs immatériels liés aux facteurs biologiques).
Bien qu’une analyse de notre BIEUIGUU exigerai d’exposer les bases scientifiques sur lesquelles s’appuie notre conception de la Biologie, et comme nous préférons vous offrir une image anthropologique qui, au sein de nos sciences, doit se greffer nécessairement dans une systémique soigneuse qui englobe des disciplines très hétérogènes pour vous hommes de la Terre et qui d’autre part fut déjà exposée dans des résumés à d’autres frères de cet astre froid, nous désirons vous synthétiser notre concept de l’homme.
L’OEMII (peut se traduire par: ÊTRE RATIONNEL IMMERGÉ DANS LE WAAM)
Dans notre WAAM règne une série de lois que vous avez pu en certaines occasions qualifier de néguentropiques. Elles se caractérisent ainsi car elles paraissent s’orienter en sens inverse des principes statistiques qui règlent la dégradation de la matière. Dans une autre occasion nous vous suggérerons qu’en réalité « ENTROPIE » et « NÉGUENTROPIE » sont des termes synonymes et équivalents à l’intérieur de la conception de cet univers qui « EST-AINSI-POUR-MOI ».
Nous sommes certains qu’existe de multiples structures d’êtres vivants dont la morphologie et les fonctions héritées génétiquement de leurs ancêtres vous ont semblé dépendre de deux types de facteurs déterminants : Le milieu physique et écobiologique d’une part, et d’autre part de possibles altérations dans les acides nucléiques provoquées par l’agression d’éléments microphysiques (mutations provoquées par des radiations, etc.).
La composition phylétique, complexe et très riche que vous observez sur Terre (moins riche et moins variée sur UMMO) pourrait vous faire croire que le nombre d’espèces possibles est infini. Selon cette supposition (et à l’intérieur des limites imposées naturellement par des conditions physiques totalement défavorables au développement des composés complexes de carbone) vous pourriez croire que sur des planètes à différences » géophysiques » trés marquées (voir note 27) » peuvent exister » des êtres pensants fabuleux avec une structure somatique qui vous paraîtrait monstrueuse.
Note 27 : Bien que vous n’estimerez pas correct l’emploi du préfixe GÉO pour se référer à d’autres astres, nous l’utilisons pour éviter le torrent de néologismes qu’il faudrait employer à sa place.
Rien n’est plus éloigné de la réalité. En effet : les astres froids que nous avons nous-mêmes connus et dont les caractéristiques atmosphériques, de masse, de l’étoile autour de laquelle elle tourne, etc., différent de la Terre et d’ UMMO, abritent dans certains cas des êtres humanoïdes avec une structure mentale similaire mais dont les corps présentent seulement des différences anatomo-physiologiques accidentelles (différentes statures, épidermes variés, organes développés, circonférence crânienne et surface encéphalique étendues, etc.).
En réalité il existe des lois (que nous vous exposerons une autre fois) qui conditionnent l’orthogenèse des êtres en permettant tout au plus une quantité indéfinie de formes différentes, quand le cadre biophysique l’exige ainsi, mais il faut toujours que ces diverses formes soient compatibles avec un substrat biologique ou modèle universel qui tolère des modifications circonstancielles et superficielles (en réalité il s’agit d’une série complexe de modèle) (voir note 28).
Note 28 : Cette assertion peut être rendue compréhensible par une comparaison: Dans une grande vallée entre les montagnes, traversée par une rivière abondante, diverses générations civilisées peuvent construire des maisons, des ponts, défricher les terres et tailler ou reboiser des forets entières. La physionomie des paysages, pour des observateurs de différentes époques, sera changeante et même radicalement distincte si elle se limite à une zone précise : un village. Mais pour un aviateur qui réalise des photographies avec un appareil à faible résolution, la topographie du terrain en ce qui concerne ses traits généraux sera indemne. Et si les styles des édifices du village sont différents à chaque siècle, en s’adaptant au milieu culturel, vu à quelques kilomètres d’altitude, le village demeurera une tache blanche parmi le gris verdâtre des terres. De même les altérations phylétiques des êtres peuvent être perceptibles par un observateur qui a une grande résolution d’analyse mais le « macro-cadre » biologique du WAAM conserve des traits caractéristiques constants.
Quand le milieu est excessivement hostile, ce n’est pas qu’une espèce qui prétend se structurer en s’adaptant à celui-ci périsse après une mutation frustrée, mais c’est tout simplement que l’apparition d’une nouvelle espèce était impossible.
De cette manière il existe une multitude immense de planètes sur lesquelles on ne trouve pas d’êtres vivants, ou exprimé autrement, seules des planètes aux caractéristiques proches des nôtres abritent des espèces qui dans leurs formes évolutives moyennes diffèrent de celles connues par vous, quoique conservant les traits communs aux espèces maintenant familières (systèmes nerveux et circulatoire semblables, structures osseuses et tissus aux formes différentes mais avec une base physiologique et cytoplasmique déjà connue dans leurs lignes générales).
Mais les différences sont encore moindres chez les êtres oligocellulaires (Ndt: oligo= petit ou simple) ou primitifs et à une autre échelle dans les Phylums complexes (anthropoïdes).
Nous avons établi un critère de discrimination entre » l’anthropoïde supérieur ou intelligent » à l’animal inférieur même s’il possède des traits anthropoïdes comme les primates de la Terre : c’est la présence du troisième facteur OAMBUAM que nous décrirons plus loin. Et nous appellons OEMII le complexe somatique (matériel et par conséquent perceptible par nos organes sensoriels) de ce que vous nommez « Homo sapiens ».
Différences entre l’OEMII terrestre et l’OEMII de UMMO
Nous achevons de vous signaler que les êtres pensants qui existent sur les relativement rares planètes (voir note 29) habitées, ne diffèrent pas énormément de notre soma (nous avons été surpris par ces fantaisies créées par vos romanciers et même par des biologistes qui postulent l’existence d’êtres basés sur la chimie du silicium ou de monstres intelligents polypodes, monophtalmes (Ndt: à base de dérivés de naphtalène), à la peau gélatineuse, etc.).
Note 29 : Nous avons eu directement accès à quelques planètes et nous avons reçu des informations de quelques autres. Nos voyages ont à peine dépassé (quand les conditions de » courbure » spatiale ont été optimum) une limite de 1266 années-lumière. Notre Galaxie possède une dimension maximale de l17 312 années-lumière et nous ignorons totalement les autres civilisations qui se trouvent certainement en dehors de celle-ci. Si nous présumons que dans d’autres macro accumulations d’étoiles les conditions doivent être similaires, c’est parce que nous constatons ces lois biologiques par la preuve statistique d’enregistrement de planètes habitées. Le résultat fut favorable et les lois ont été confirmés par l’expérience. Les frères intelligents qui les peuplent possèdent des traits anatomorphiques très spécifiques (boîte crânienne étendue, organes génitaux avec un clitoris développé, doigts des extrémités réunis par l’intermédiaire d’une membrane, épiderme légèrement écaillé, paupières cornées, villosité sur les fesses, dans certains cas absence de molaires, poumons volumineux, pharynx protégé par des membranes perméables…).
Naturellement, comme vous ignorez cette série de lois, vous vous trouvez à un stade culturel où de telles hypothèses peuvent proliférer et provoquer la spéculation des scientifiques.
Nous savons qu’une hypothèse phylétique (Ndt: relatif au mode de formation des espèces) qui postule de nombreux degrés de liberté pour que le message génétique s’exprime dans toutes les classes de structures biologiques d’ordre supérieur est inexacte. Si le milieu écologique est adéquat et analogue à celui que nous connaissons sur nos OYAA respectives, l’apparition « d’humains » comme vous nous appelez ou bien OEMII selon notre idiome, sera possible. Si à l’inverse, les conditions biophysiques sont contraires, à un degré et une estimation que nous vous indiquons ci-dessous, OUI, l’apparition d’autres êtres (voir note 30) vivants non » doués de raison » sera possible mais jamais des ÊTRES PENSANTS.
Note 30 : Des conditions similaires d’un autre ordre existeront pour d’autres bio structures, mais il serait trop long de les énumérer. Des facteurs limitant ces spectres seront d’autant plus étendus (ou autrement dit : les limites supérieures ou inférieures les plus éloignées pour chaque condition physique) que la AYUUBAAYI ( réseau structurel biologique ou ensemble uni de cellules.) sera moins complexe.
Bien que le fait de vous offrir tous les aspects physiques conditionnants soit complexe, nous sélectionnons quelques-uns parmi les plus importants. Les planètes qui n’ont pas de traits définis à l’intérieur de ces limites, n’abritent pas en leur sein des êtres humains ou pensants qui doivent nécessairement nous être semblables au niveau de leur constitution anatomique.
Spectre des conditions physiobiologiques pour que soit possible la genèse d’OEMII à partir d’AYUUBAAYI (êtres vivants) inférieurs
Température superficielle de l’étoile « solaire » : 6170° K à 4552° K.
Excentricité de l’orbite planétaire : 0 à 0,1766 ± 0,0002.
Temps ou période de rotation : 16 h 31 mn à 84 heures.
Spectre de température sur la surface de la planète : 241° K à 319° K.
Masse de la planète : 2,65.1027 g à 12,01,1027 g.
Pourcentage de gaz atmosphérique à proximité de la lithosphère :
Oxygène : 18 % comme minimum.
Azote : 64 % comme minimum.
Radiation cosmique (valeurs moyennes) inférieure à 0,48 nucléons/cm2 (s) (stéréo-radiant) pour 1,8 GeV/nucléon.
Mais nous répétons que ce ne sont que quelques facteurs d’environnement parmi les plus importants, car les caractéristiques d’un écosystème influent fortement pour fixer le seuil qui permet l’apparition d’êtres humains. Le développement excessif de certaines espèces de micro-organismes a empêché dans certaines planètes la genèse de l’OEMII.
Dans un stade spécifique de l’évolution sur un OYAA, les OEMII présenteront des traits typiques qui les différencient d’autres OEMII vivants dans les autres planètes.
Voyez, par exemple, dans notre cas, quelques caractères qui nous identifient par rapport à l’Homo Sapiens de la Terre. (Pour des raisons de sécurité nous omettrons la partie de ceux qui affectent notre anatomie extérieure.)
Anatomie de l’OEMII de UMMO
Ces traits différentiels sont nombreux bien qu’ils puissent être qualifiés de peu importants si nous considérons seulement l’image exomorphologique ou externe, à tel point que mes frères et moi-même passons inaperçus parmi les autres habitants de la Terre. Ainsi, il serait facile de distinguer les différentes structures cérébrales correspondant au lobe antérieur et à celui que vous nommez faisceau spinocérébelleux de flechsing.
Dans le système limbique – plus développé que celui de l’Homo sapiens – on peut clairement constater des différences anatomiques de l’amygdale qui, et cela est certain, n’est pas connectée commechez vous, avec l’hypocampe. De même le septum occupe un volume plus grand. En général la relation :
Mn + Mg
————-
Mfm
Mn = masse des noyaux nerveux
Mg = masse des cellules de la névroglie
Mfm = masse des tractus myélinisés
est supérieur au vôtre de 17,6 % à 23,1 %.
C’est au niveau de l’hypophyse que les différences anatomo-physiologiques peuvent être qualifiées d’exceptionnelles. Nous avons noté chez vous l’absence de deux hormones secrétées par nous. Nous avons enregistré chez vous une meilleure stabilité et fixation de la mélanine cutanée. Dans notre cas la pigmentation peut varier dans des limites plus larges dans le temps et selon les zones considérées.
La production autorégulée de tyrosinase à un taux très variable n’a pas d’équivalent chez vous. Par contre les doses de carboxyhémoglobine enregistrées (appelé par nous WOODAA- Ndt: un espace d’environ 5 lettres en « blanc » ), sont énormément plus faible (de – 77,34 %).
Une pigmentation caroténique (jaunâtre) est typique chez nous dans une zone corporelle que nous ne vous indiquons pas pour des raisons de sécurité car cela faciliterait notre identification. Comme curiosité nous vous indiquerons que dans nos cheveux se trouve un composé que nous n’avons pas trouvé dans les vôtres ! Il possède la formule chimique suivante.
Une caractéristique véritablement discriminatoire, bien qu’elle ne soit pas l’apanage exclusif d’une grande partie des habitants d’UMMO, est l’atrophie vers l’âge de 16 ans terrestres, de l’épiglotte ainsi que du muscle thyroïdien (thyroarythénoïdien) et des cordes vocales. Un pourcentage notable de mes frères (mes compagnons voyageurs sur Terre et moi-même fûmes sélectionnés précisément pour ce caractère exceptionnel) possède un organe de phonation bien qu’il soit moins perfectionné que le vôtre.
La genèse de cette dégénérescence a des racines historico-biologiques très complexes et nous n’avons pas essayé de les corriger par modification génétique car aujourd’hui cela ne constitue pas un problème pour nous (mes frères utilisent des prothèses amplificatrices).
Parmi toutes les différences détectées, aucune ne vous paraîtra plus étrange que celle de nos sensibilités olfactives et cutanées ainsi que nos fonctions spéciales psychovestibulaires.
On peut observer dans notre épithélium olfactif une densité de 38000 cellules sensorielles par cm2 parmi lesquelles on peut en différencier quatre types : trois ciliés et une (AASNOOSAIWEE) sphéroïdale. Leurs fibres traversent le bulbe olfactif (d’une structuration différente de l’OEMII terrestre, sans l’existence de glomérules ni de fibres mitrales). Par rapport à vous, nous pouvons nous considérer comme hyperosmiques (Ndt; de l’osmologie: science des odeurs). Les seuils de perception sont plus bas. La capacité « résolutivo-discriminatoire » de sensibilité aux odeurs est certainement plus aiguë. Depuis de nombreux OIWI sur UMMO, nous pratiquons un art (intraduisible) que nous appelons » IAIQUEAI » (Ndt: seule écriture avec « QU » au lieu de « K » … voir IAIKEAI) qui consiste à mélanger des arômes pour obtenir de véritables « partitions » ou tableaux temporo-olfactifs.
La faible activité neuro-afférente de vos neurones sensoriels épidermiques des mains nous surprit, en particulier dans les UNIOBIGAA (bouts des doigts) et dans les paumes des mains et poignets. Nous avons classifié jusqu’à 37 récepteurs cutanés, l’un d’eux étant sensible à des fréquences mécaniques jusquà 26 600 cycles/sec, d’autres situés dans les couches les plus externes de l’épiderme sont sensibles à des radiations électromagnétiques correspondant aux bandes 6,23 à 9,8.104 c/s lumineuses et ultraviolettes de 4,2 à 4,8.1014. La sensibilité thermique est aussi plus active. Si nous ne pouvons pas distinguer avec les poignets des images nettes, par contre nous pouvons détecter des surfaces lumineuses (voir note 31). Les bouts des doigts sont particulièrement aptes pour l’intégration de schémas vibro-mécaniques car ils sont spécialement sensibles à ces fréquences.
Note 31: Avec notre poignet nous pouvons percevoir de vagues surfaces colorées, verdâtre, violettes, pourpre, pourvu que l’intensité lumineuse n’atteigne pas un certain seuil de blocage ou inhibition, dans ce cas, seuls les yeux continuent à être sensibles à la stimulation lumineuse. Nous pouvons ainsi nous orienter dans la semi-obscurité même avec les yeux fermés. La perception est monochrome quelle que soit la longueur d’onde.
Les paumes des mains sont aussi photosensibles mais à un degré moindre que les poignets. Ceci nous empêche d’effectuer avec les doigts certains travaux que vous pouvez réaliser. De fortes percussions dans les bouts des doigts et dans les poignets peuvent provoquer des lésions graves de nos organes sensoriels. Appuyer sur des boutons très durs, exercer des fonctions de préhension à grande pression, taper à la machine sont des exercices où vous êtes avantagés par rapport à nous. Personnellement je peux témoigner des véritables frayeurs que j’ai dû subir quand je suis arrivé sur Terre, dans des opérations aussi inoffensives pour vous comme appuyer sur certains boutons pour actionner des ascenseurs et des interrupteurs électriques. Quand aucun Terrien ne me voit, j’utilise encore les articulations des doigts pour ces actions.
Nous n’avons pu déceler des traits différentiels dans la constitution anato-morpho-physiologique de l’organe vestibulaire, hormis quelques variations dans le spectre granulométrique des otolithes et un moindre volume de notre utricule. Nous avons aussi pu constater que la sensation accusée par vous quand vous êtes soumis à certains niveaux d’accélération n’est pas associée comme chez nous à de fortes réactions émotionnelles de caractère sexuel très semblables à celle de l’orgasme (voir note 32).
Note 32 : Nous avons des réactions d’érection accompagnées de plaisir sexuel dans trois situations : orgasme durant le coït, lors de déplacements à des vitesses croissantes quand elles sont orientées » axialement à l’axe corporel » (de rares fois pendant les accélérations négatives) et quand nous sommes nus devant un autre frère de l’un ou l’autre sexe. Mais l’éjaculation ne se produit que dans le premier cas.
Il existe une autre caractéristique externe qui nous identifierait. Nous vous demandons de nous excuser de ne pas la décrire.
La fonction sexuelle parmi les composants de mon réseau social est semblable à celle des hommes de la Terre. Les différences les plus ostensibles apparaissent chez la YIIE (femme) avec un système endocrinien qui se distingue facilement de celui de la femme de votre planète.
La YIIE ( Note 33:YIE et GEE sont notés sous le même « genre grammatical ». L’identification du sexe dans l’information orale et écrite s’effectue, dans notre idiome, d’une autre manière.) possède un cycle œstral dont la période est équivalente à 19,262 VIW ± 11 VIW (environ 42 jours) . Ovulation et menstruation ont des aspects assez différents des vôtres. Nous avons pu obtenir une régulation exacte de tous ces cycles. La phase destructive de l’endomètre est soigneusement enregistrée par des capteurs placées dans le bas-ventre. Les résidus de la menstruation sont recueillis dans des capsules septiques que la femme met en place durant cette phase et les composants sont désintégrés, transformés en sodium et postérieurement en hélium.
Les ovules et spermatozoïdes ne peuvent être distingués de ceux d’un humain terrestre, malgré le fait que tout le processus de maturation de ce que vous appelez follicule se déroule suivant des constantes biologiques différentes. La femme n’a pas d’hymen, élément typique des terriennes.
Nous n’avons jamais tenté un coït avec un ou une terrestre. Nos normes interdisent actuellement une telle expérience (voir note 34), mais en tenant compte des différents traits physico-anatomiques qui nous caractérisent, malgré le fait qu’un observateur profane ne les trouverait pas facilement par un examen morphologique superficiel, nous pouvons vous assurer que le produit d’une semblable gestation souffrirait de graves déformations structurelles des hémisphères cérébraux et cérébelleux, de tout le système des glandes endocrines et, avec une grande probabilité, des systèmes nerveux autonome, digestif et rénal.
Note 34 : Une quelconque incidence directe de notre part qui affecterait le développement normal des hommes de la Terre au niveau biologique, nommé par nous AAEXEEBEE , est considérée par nos supérieurs comme anti éthique. Réaliser une expérience de fusion entre les êtres intelligents de deux planètes sans le consentement officiel de la Terre, constituerait à nos yeux une violation très grave. Nos frères ne pourront cohabiter avec des êtres de la Terre sans un accord tacite pris à des niveaux socio-représentatifs des deux planètes.
Ne pensez pas que la modification des bases génétiques en agissant à des niveaux nucléo-cellulaires, est facile. Nous possédons. des moyens efficaces d’altération du message génétique et cependant les perturbations artificielles, quand elles affectent spécialement la structuration du système nerveux, provoquent indéfectiblement de terribles altérations mentales parmi les êtres ainsi engendrés.
Le premier cycle de la femme de UMMO apparait entre 15,38 et 16,6 ans (années terrestres)
Vie sexuelle et conjugale de l’OEMII de UMMO
Durant une première phase dans la vie de nos enfants, les parents sont chargés de leur formation postnatale et adolescente. Mais à partir de 13,7 ans (terrestres) il se passe ce que vous appelleriez une « prise en charge par la patrie », le Conseil de UMMO (UMMOAELEWEE).
Les jeunes (garçons et filles) sont envoyés dans de grands centres d’enseignement UNAUO UEE , véritables villes pourvues de tous les systèmes possibles pour rendre viable l’intégration de l’individu dans un Réseau Social, un cadre, véritable modèle biosocial de ce qui sera plus tard pour eux le Réseau Social de UMMO.
La maturation de l’enfant se mesure en fonction de modèles mentaux standard. C’est notre Réseau SANMOOE AIUVAA (complexe d’ordinateurs qui régit en partie le développement d’UMMO) qui détecte pour chaque cas, les seuils de niveaux tolérés conventionnellement comme symptômes d’une telle maturation.
En même temps, le SANMOOE AIUVAA fournit aux parents les moyens phono-visuels pour l’éducation à tous les niveaux et sur tous les thèmes en les adaptant aux traits particuliers personnels de l’enfant en question. Ainsi l’éducation sexuelle est une topique respectée sur UMMO, et dans l’Histoire elle n’a jamais été considérée tabou – comme sur Terre – par la structure socio-culturelle.
Cependant une telle éducation présente des aspects différents de ceux qui vous sont familiers. Aussi bien l’on qualifiera d’absurde une quelconque restriction dans la présentation visuelle des aspects biophysiques de tels processus, chez les garçons et filles on induit un sentiment caractéristique de pudeur selon lequel on ne peut montrer son corps nu qu’au futur conjoint.
Garçons et filles apprennent que, dans des cas exceptionnels, le supérieur immédiat, quel que soit son sexe et son âge (parents, éducateurs, « chefs »…), peut s’il le désire (ce qui est relativement rare) leur ordonner de se dévêtir et c’est justement cette relative peu fréquente éventualité qui provoque une grande réaction de honte quand elle se produit (voir note 35). ‘
Note 35 :. Un supérieur n’a pas le droit de donner cet ordre en présence d’un troisième OEMII. Ce droit est le plus important que possède un OEMII avec un grade hiérarchique et c’est pour cela qu’il se montre prudent avant de l’ordonner.
Quand le supérieur appartient à l’autre sexe ou quand il est plus jeune, un tel châtiment constitue un affront humiliant, difficilement compréhensible pour les hommes de la Terre.
La femme cache toujours sa poitrine. Pour nous, les muscles, bras, tête, gorge, mains, pieds et lèvres ne sont pas des zones érogènes, c’est pour cela que le » baiser » n’a pas de signification. Sont générateurs de plaisir sexuel surtout les organes génitaux, les seins, le ventre, les fesses et le dos. Quand nous devons nous soumettre à un quelconque processus que vous appelleriez chirurgical – en cas de traumatisme qui affecte une zone corporelle – on recouvre l’épiderme d’UBAA SIAA , un pigment qui colore la peau de taches polychromes.
Une des » peines » graves prévues dans les UAA (législation) de UMMO consiste précisément à dépouiller publiquement la personne en infraction de ses vêtements et à l’exposer nue dans une enceinte transparente conditionnée thermiquement. Cette sanction bien que toujours en vigueur, ne s’applique actuellement jamais, mais elle fut relativement fréquente dans des époques proches.99 | T1-44/50
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