UMMOAELEUEE
Langue : ESPAGNOL
Nombre de copies : UNE
Monsieur Rafael Farriols Calvo
BARCELONA, ESPAGNE
Notre bon ami :
Ce n’est pas une quelconque copie d’information sur notre culture, puisque vous connaissez déjà notre règle, d’ailleurs souple, selon laquelle nous remettons, depuis ces derniers mois, ces rapports seulement aux membres d’associations légalement constituées et dont, de plus, nous vérifions qu’ils y prennent intérêt, au moins en ne les détruisant pas. Selon ce critère : quand nous désirons leur remettre quelque écrit de cette nature, ils le recevront par le biais de l’association à laquelle ils sont affiliés.
Mais une telle disposition n’est pas si rigide qu’elle ne permette pas de vous remettre cette lettre dont le contexte ne peut être défini à l’intérieur de la rubrique RAPPORTS. De la même façon quand nous prenons des mesures de sécurité mutuelle qui peuvent pallier le risque de voir la correspondance soumise à violation par des tiers, les dits rapports seront remis à vos frères, soit adressés à leurs domiciles respectifs, soit livrés directement par vos frères qui collaborent avec nous.
Considérez les paragraphes qui suivent comme une digression amicale, vous avertissant préalablement qu’en aucun cas vous n’êtes obligés d’adhérer à nos critères, nourrir nos craintes ou suivre nos règles de conduite, qui peuvent nous être bénéfiques mais qui s’opposent parfois à certains de vos points de vue.
Vous êtes conscient, Monsieur, Rafael Farriols que notre défense devant n’importe quelle réaction malheureuse de vos frères de la TERRE est réellement très grande. Il est incompatible avec nos propres critères moraux de vous forcer à obéir à nos consignes. Nous utilisons seulement une forme de pression quand nous estimons que quelque dérive de votre conduite pourrait provoquer des conséquences anormales. Nous nous limitons alors à vous suggérer que la violation de nos indications supposera une cessation provisoire ou définitive de ces communications. Et encore, nous n’avons mis à exécution cette menace, seulement pour des raisons de sécurité pour les deux cultures, celle de la TERRE et celle d’UMMO, représentée par ces expéditionnaires qui vous écrivent.
Avec une insistance que vous qualifiriez, sans doute, de déplaisante, nous avons réitéré notre sérieuse inquiétude devant la tournure que nos communications avec les hommes de la Terre paraissaient avoir prise.
Nous ne nous référons pas aux contacts avec vos frères d’autres pays qui, face au phénomène de relations semblables, ont adopté une attitude beaucoup plus réticente ou méfiante et pourtant beaucoup plus saine.
En particulier, les collisions entre nos deux cultures impliquent, pour certains de vos frères d’Amérique méridionale orientale, d’Espagne et du Canada, une véritable mutation de leurs croyances.
Induits par la suggestion probable que quelques-uns de nos écrits présentaient devant vos propres critères intellectuels, vous n’avez pas manqué d’omettre nos fréquents appels à l’attention et vous avez été séduits par certains aspects de notre pensée.
Une appréciation superficielle du phénomène pourrait vous conduire à penser qu’une telle attitude allait flatter les OEMII d’UMMO. Nous confessons que nous sympathisons avec une véritable émotion devant ces manifestations d’adhésion spirituelle mais, en même temps, nous assistons à un processus que nous qualifions (et nous avons de bonnes raisons pour en juger ainsi) de DANGEREUX pour vous.
Bien que beaucoup de sceptiques parmi vos frères pensent le contraire (et un tel raisonnement est correct si vous décidez de refuser l’authenticité de notre origine aliénoterrestre), nos relations mutuelles et unilatérales n’ont absolument pas pour objectif de nous gagner des adeptes ; si c’était le cas, nous possédons d’autres moyens beaucoup plus efficaces pour atteindre cet objectif. Est-ce que quelqu’un d’intelligent parmi vos frères peut concevoir qu’un groupe d’hommes de la TERRE pourrait penser qu’il serait efficace, pour se gagner des prosélytes, de faire la surprenante (et, dans un tel cas, frauduleuse) affirmation que les affiliés à cette société proviennent d’une planète lointaine?
Nous ne connaissons aucun groupe social de la Terre qui ait réussi en falsifiant de façon aussi grossière sa propre origine. Les membres des différentes écoles philosophiques, religieuses ou politiques pouvaient entretenir des idéologies illogiques, erronées ou aberrantes, mais au moins une constante paraît se deviner chez toutes : la bonne foi, la sincérité, sans laquelle tout groupe est condamné à mourir.
On pourra objecter qu’une falsification des fondements pourrait être une tactique originale aux yeux des non initiés. Se présenter comme extraterrestre pourrait en principe provoquer (au jugement de tels critiques) d’étranges et obscures résonances psychologiques chez des personnes d’une structure mentale particulière, éveillant en elles des formes spéciales de conduite, liées parfois au complexe de « contacté » au désir subconscient de figurer comme « élu » par des « êtres galactiques » et autres, à la tendance au « mystère », à l’ésotérique, à l’expérience en marge de la routine quotidienne.
Cette objection est pleinement correcte. Et, nécessairement, une telle crainte influe sérieusement sur notre sens critique vis-à-vis des attitudes de certains de vos frères.
Mais revenons aux considérations que nous faisions. Ne pensez-vous pas que l’organisation de la TERRE, qui utiliserait cette tactique, sauf à agir immoralement et se transformer par conséquent en délinquants, échouera pleinement dans sa tentative de se gagner des prosélytes?
Il est peu bénéfique pour votre propre structure sociale de faire des hommes aliénés par des idées pseudologiques et délirantes. Triste papier, celui de ces leaders intellectualisés qui, pour capter des adeptes dans la masse, doivent recourir au pauvre subterfuge, extrapolé de la littérature de « science fiction » : se présenter comme des « extraterrestres ».
Car cela suppose que leurs « doctrines » ne possèdent pas la force de conviction suffisante pour s’introduire dans la masse des catéchumènes présumés, sinon en choisissant des hommes mentalement tarés qui se laissent séduire par le leurre ci-dessus mentionné
Quelques-uns de vos frères, Monsieur Farriols Calvo, voient en nous une puissante organisation avec des moyens financiers incalculables, qui désirent transformer la société et votre culture en profitant du mythe séducteur des hommes de l’espace.
Laissant à part l’allusion aux moyens de caractère économique qui, bien qu’en absolu moins immenses que vous nous les attribuez, nous n’avons pas d’inconvénient à admettre qu’ils sont suffisamment grands, que l’exige notre champ d’investigation dans un cadre planétaire qui nous est étranger, qu’au moins de tels opinants reconnaissent une évidence difficile à ignorer.
Car, si dans l’opinion de vos frères, ce que nous désirons c’est nous attirer des prosélytes ou changer la structure culturelle de la TERRE, nous devons TOUS convenir du total échec d’une telle tactique : Plusieurs douzaines de curieux correspondants (sceptiques et méfiants plus d’une fois) dispersés dans plusieurs pays, ce n’est pas un bilan très séduisant pour une secte ou un groupe idéologique qui compte de si « puissants moyens ».
Nous sommes, Monsieur Rafael, en train de faire une critique impitoyable et vaine des versions plus ou moins malheureuses sur mes frères qui circulent parmi vos frères.
Enfin et au fond, de telles formulations possèdent une base logique indubitable, car elles doivent nécessairement soumettre à la spéculation les étranges relations que nous maintenons de façon anormale avec vous. Sans entrer dans vos propres schémas logiques, la probabilité que nous soyons simplement en train de dire la vérité doit recourir à des interprétations qui, pour n’importe quel analyste sérieux ou impartial, sont aussi absurdes et bizarres que l’hypothèse qui pour eux est à rejeter.
Nous vous laissons faire des cabales interminables que nous considérons, avec raison, stériles, car si en effet, comme ils le pensent, notre provenance est de la TERRE, le phénomène de ces « lettres anonymes » remises à moins de deux centaines d’hommes par quelques « chercheurs fous » ou « coreligionnaires d’un groupe idéologique », ne mérite pas de leur consacrer plus d’attention qu’à la multitude de schémas suggestifs en vigueur dans le monde, faute d’analyse et d’étude
Mais si votre hypothèse sur notre identité manque de consistance suffisante, nous ne pouvons malheureusement pas démentir les accusations d’influencer par notre attitude vos frères de la TERRE. On pourra objecter naturellement que, si nous sommes un Groupe Social parmi les nombreux qui existent dans différents pays, nous sommes dans notre droit d’introjecter notre propre idéologie, surtout quand celle-ci ne viole pas les principes fondamentaux de l’ordre moral, qui sont considérés comme fondamentaux dans toutes les classes actuelles de la Terre, et que de plus elle n’entre pas en collision brutale avec les principes des nombreuses idéologies actuelles, bonnes pour vous.
Si cette absence de collision manque de sens adressée par quiconque de vos frères, en échange elle nous remplit de chagrin car, si elle a une base réelle, elle viole et pervertit dans ses plus intimes racines notre vraie intention, notre objectif qui se fixe précisément le contraire : RESPECTER la CULTURE dans ses multiples formes en VIGUEUR SUR TERRE. Une culture évoluée, comme celle que par rapport à la TERRE nous avons sur UMMO, N’EST PAS greffable ni copiable par vous sans provoquer de séreux troubles. Rêver de s’inspirer d’elle pour essayer de modifier favorablement vos propres schémas idéologiques est acceptable comme simple phénomène onirique : Il s’agit de mettre en pratique en traduisant nos schémas pour les accoupler artificiellement dans vos schémas moraux politiques et philosophiques, cela nous paraît (avec des éléments de jugement différents) une ingénuité puérile et une expérience condamnée à l’échec
L’attitude aventureuse de quelques-uns de vos frères nous inquiète : après lecture de nos rapports anonymes, ils se torturent l’esprit, tentent de réprimer leurs croyances en les remplaçant par d’autres idéales épurées, en vigueur dans un cadre social aussi différent que l’est celui d’UMMO.
Nous ne pensons pas qu’en juger ainsi soit de notre part l’affirmation implicite d’une attitude méprisante péjorative envers les idéologies de la TERRE. Précisément nous avons insisté en toute simplicité sur le fait que parmi les multiples idéologies de la Terre et l’ensemble de vos frères penseurs, des principes éthiques, d’un sublime que nous mêmes saluons, peuvent être sélectionnés. Nous ne pouvons rien vous enseigner en ce domaine, comme nous ne pourrions rien vous enseigner dans le domaine de l’art de la coordination des sons et de la plastique des formes et des couleurs où, de vous à nous, vous êtes de grands maîtres.
C’est une autre question que, vus notre idiosyncrasie spéciale et notre état évolutif avancé, nous avons assimilé socialement des schémas socio-éthiques qui pour vous se présentent encore comme des idéaux inaccessibles.
Il est apparemment facile de réfuter la nature de nos scrupules. N’importe lequel de vos frères, armé d’arguments simplistes apparemment chargés de raison, objectera que la solution est bien simple : si notre objectif se chiffre à éviter toute imprégnation de cultures étrangères à la TERRE, rien de plus simple pour l’éviter : il n’y a qu’à interrompre cette correspondance postale et téléphonique avec les hommes de la TERRE.
Quand nous avons entamé nos contacts, nous avions pensé avoir trouvé le procédé idéal qui satisfasse à toute une longue théorie d’exigences. D’une part, il nous a permis d’entrer en contact avec les OEMII de la TERRE sans perturber le RÉSEAU SOCIAL. Ce dernier principe est fondamental pour notre expédition sur la TERRE et cela pour deux très importants motifs : Altérer le processus biosocial, qu’il s’agit d’analyser, est considéré par tous les chercheurs comme une aberration. Mais de plus, nous considérons cette influence perturbatrice comme antiéthique. Aucune civilisation ne doit influencer le processus normal d’évolution qu’elle observe dans un autre RÉSEAU SOCIAL.
Nous découvrons non sans stupéfaction, après quelques timides essais pleins de réserve et de précautions, que la communication avec les OEMII de cet astre solidifié était toutefois possible, sans que cette information diffuse de façon dangereuse dans le milieu social environnant. Il nous était ainsi possible de dialoguer ou d’écrire nos rapports aux hommes de la TERRE sans perturber le développement du RÉSEAU SOCIAL, puisque le scepticisme (logique d’autre part) de ses nœuds et de ses membres agit comme amortisseur efficace de la diffusion de l’information.
Cette immunité, soumise à l’épreuve, s’est montré pleinement efficace. De cette manière nous satisfaisons à deux nouvelles exigences. D’une part correspondre d’une certaine façon avec la SOCIÉTÉ de la TERRE, par le patrimoine informatif qu’elle nous fournit au cours de notre analyse systématique du milieu géologique, écologique et culturel de cet ASTRE FROID avec échange d’autres informations dosées sur notre civilisation et d’autres aspects d’UMMO.
Bien sûr nous hébergeons l’espérance d’un futur contact officiel avec la civilisation de la TERRE et nous essayons d’expérimenter, à petite échelle, les conséquences sociales parmi vous de la révélation de notre présence sur cette planète.
Cette dernière prévision nous a frustré car nous avons découvert qu’une telle expérience était traumatique pour l’évolution culturelle de la TERRE, mais il est aussi possible que vous parveniez à vérifier scientifiquement que nous étions parmi vous en mission d’étude durant des années. Pour cela nous considérons comme valables ces documents que nous vous remettons et qui pourront servir de témoins dans un futur non lointain.
C’est pourquoi nous réalisons différents essais, choisissant vos frères de différentes couches sociales et culturelles, raciales et nationales. Nous avons besoin que les dépositaires de ces documents décident au moins de les conserver comme simple curiosité, bien qu’adoptant face à leurs contenus respectifs une réserve mentale logique, jusqu’à rendre possible leur constat par des voies scientifiques irréprochables.
Les premiers résultats furent décourageants. Ces hommes de science, penseurs, chefs de groupe, avec lesquels nous avons pris contact, ou déchirèrent les textes sans les lire, ou trouvèrent des « contradictions » avec leurs propres schémas culturels, ou approuvèrent certains aspects de leur contexte pour les publier comme leur œuvre propre, sans admettre (sauf cas très isolés) que devrait être pris en considération la demande de les conserver comme au moins une information ayant une certaine probabilité de venir d’autres êtres n’appartenant pas à la phylogénie humaine de la TERRE.
Sauf les cas isolés cités, ce sont précisément des humains d’origine comprise dans des couches sociales de culture moyenne, qui ont été les plus disposés à considérer sérieusement la possibilité que de tels textes pouvaient être rédigés par mes frères
Un lien chaleureux s’est établi aussi avec des personnes, plus ou moins dispersées et parfois groupées, de différentes nations et sur lesquelles mes frères apportèrent plus d’attention. La consigne sollicitée de garder le silence fut respectée par les aborigènes de certains pays.
Dans d’autres nations, à cause d’une part de la réserve ne s’imposant pas pour des raisons expérimentales et, d’autre part, de la psychologie spéciale de vos frères impliqués, la nouvelle transpira plus que nous l’aurions désiré.
Des raisons affectives sont intervenues en plus. Quelques-uns de vos frères parvinrent à adhérer étroitement à notre présence anonyme, matérialisée par les textes qui leurs arrivaient avec irrégularité mais avec une assiduité certaine, inévitablement ils souffriront d’un très fort impact sur leur gamme émotionnelle.
Le mal était fait quand nous avons pris conscience du danger que cela supposait pour vous.
Nos supérieurs pensèrent sérieusement que continuer de tels contacts violait nos plus précieuses UAA (lois morales), puisque sans l’avoir voulu nos écrits perturbaient vos frères. Et de fait, ils suspendirent les contacts avec ces OEMII. Consternés, nous pûmes observer que cette rupture présentait des effets encore plus traumatiques que ceux que nous cherchions à éviter.D’autre part, de nouvelles conditions étaient apparues pour nos frères qui altéraient de façon déplaisante notre présence parmi vous. Une puissance nationale prenait conscience de notre existence comme groupe et se disposait depuis quelque temps à investiguer sur nos activités. D’autre part le champ d’investigation programmé par nous subissait de nouvelles orientations vers des nations de la Terre encore quasi inédites pour nous. Tout cela contribue à ce que nous vous exposions une série de considérations sur le sujet.
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Monsieur Farriols Calvo : Nous avons commenté en une autre occasion votre projet de réunion pour traiter les thèmes relatifs à notre RÉSEAU SOCIAL. Permettez nous qu’à propos des dates choisies par vous pour ces réunions, nous nous permettions de vous adresser quelques opinions sur elles.
Nous répétons que vous ne devez jamais les considérer comme des consignes et que nous renonçons, au moment d’émettre notre jugement, à notre situation morale privilégiée si elle doit supposer quelque pression.
Mais si nous vous supplions de méditer nos considérations et si vos frères et vous jouissez d’une logique raisonnable,
Nous ne vous cachons pas (et cela ne doit pas être considéré comme une courtoisie obligatoire car s’il n’en était pas ainsi nous ferions l’observation inverse) que cette expérience nous intéresse grandement. Vous nous permettez une fois de plus de pouvoir expérimenter les réactions de vos frères en réponse à notre expérience. Cette considération a primé face aux autres raisonnements qui nous poussaient à nous montrer contrariés par le projet. Mais notre désir fervent est que cette assemblée ne se transforme pas en moule prosélyte qui pousse les assistants à accepter nos témoignages. Nous vous exposons quelques points de vue de notre pensée.
Il nous agréerait qu’au sein de l’Assemblée prévale un esprit de simple curiosité critique sur la réalité de cette expérience de communication.
Les assistants doivent considérer comme seule valide une vérité vérifiable. La réception par quelques OEMII de la TERRE de nos écrits, leur origine et les buts qui animent ceux qui vous les remettent, constituent pour l’heure une inconnue insoluble.
La lecture de textes sélectionnés dans nos documents doit toujours être qualifiée d’affirmations vraies, réalisées par l’analyse de vos frères, quand elles supposent des faits annoncés antérieurement, et énoncés sur le témoignage d’auteurs totalement inconnus, et dont la sincérité doit être soumise à un critique sévère.
Nous vous conseillons de porter un soin spécial à exhorter les assistants de ne pas se laisser aller à la tentation de faire leurs les idées transmises dans le contexte de la documentation existante.
Nous considérons comme à rejeter (et sur cela nous mettons spécialement l’accent) n’importe quelle forme de pression ou de censure de l’attitude de certains de vos frères qui, en usant de leur liberté, désirent exercer une critique sincère et objective, tant de la thèse de notre existence ou de l’origine de nos frères que des témoignages exposés dans la documentation analysée.
Éviter, au cours des réunions, tout type d’attitude coercitive visant à forcer les assistants à adopter les critères de ceux qui, sous leur propre responsabilité, croient sincèrement en notre témoignage, est de notre jugement une mesure prudente, qu’il serait désirable de maintenir.
Dans la dernière assemblée organisée par vous, il fut possible de camoufler l’assistance d’un de mes frères, comme observateur discret du climat social suscité. Ce fait a maintenant été découvert inévitablement par vous, c’est pourquoi nous ne pourrons pas malencontreusement le répéter aux dates de la prochaine assemblée. Nous nous efforcerons de remettre une lettre de salutation adressée à vos frères, si des conditions adverses ne s’interposent pas, dans laquelle nous répéterons, parmi d’autres idées, nombre des concepts répétés dans cette présente lettre.
Nous vous supplions aussi, Monsieur Raffael Farriols, d’entrer en contact avec votre frère Ignacio Darnaude Rojas-Marcos, en adressant votre demande au N° 3 B1, avenue Manuel Siurot, San Leandro, Séville, le priant d’indiquer s’il y a un inconvénient à ce que nous revenions lui écrire pour remettre une photocopie du rapport remis par mes frères à un homme de Bilbao (Espagne) se référant à notre présence à Albacète. Nous connaissons la prudente réserve de votre frère Ignacio et le scepticisme intelligent avec lequel il accueille nos versions. C’est votre intérêt de clarifier cet événement suivant les règles sociologiques de valeur scientifique vraie, malgré vos moyens limités, lui faisant mériter appui et respect. Mais, n’acceptant pas comme valide notre témoignage, nous craignons de l’importuner avec nos lettres, c’est pourquoi nous le prions de vous dire ou à l’un de vos frères de Madrid, s’il désire la réception de ce document.
Salut en notre nom à votre épouse, vos fils, vos frères Antonio Ribera, Federico Guiberneau, Jaime Imbert et tous les autres de vos frères qui suivent avec une curiosité spéciale ces contacts.