Langue : espagnol
Nombre de copies : UNE
ALBACETE, ESPAGNEC
Ne touchez pas cette lamelle avec vos doigts
Monsieur Luis Jiménez Maruhenda :
Permettez moi d’intercéder pour que vos frères et vous nous permettent d’appuyer nos mains sur vos poitrines, accomplissant ainsi un geste symbolique qui invoque paix et respect mutuel profond.
J’ai pris le risque, monsieur de violer votre tranquillité en vous remettant par voie postale ces lignes dactylographiées qui résument l’information sur la récente rencontre entre frères humains, organisée par vous sur le thème d’UMMO.
Acceptant une invitation cordiale formulée par vous, deux de nos frères masculins se déplacèrent depuis Albacète jusqu’à l’immeuble ou se donnèrent rendez-vous vos frères pour cet événement consacré à notre civilisation. Il ne nous était pas possible de solliciter une mesure de faveur, vous comprendrez parfaitement le très grave trouble et la curiosité que cela aurait provoqué. Il ne nous fut pas difficile, d’autre part, de pénétrer dans l’enceinte et mes frères se fondirent parmi les assistants, bien qu’ils purent seulement rester trois heures et quarante deux minutes, temps suffisant pour placer dans la salle des appareils de petite taille pour la prise d’information visuelle et sonore ; nous avons pu aussi appliquer sur l’épiderme d’onze humains (six femmes et cinq hommes) des sondes pour mesure des paramètres physiologiques. Ces polytransducteurs, qui tiennent dans un volume minimal de 2,4 mm3, s’appliquent sur la peau au moyen d’un composé visqueux ni agressif ni gênant pour le porteur et, s’il s’en aperçoit, ils se confondent facilement avec une particule carbonnée adhérant occasionnellement avec du mucus, ce réseau et son module central de réception de données correspondant, de codage et de transmission ultérieure, fut l’unique système que nous utilisâmes pour suivre les événements au cours des séances.
Le mercredi deux avril, un de mes frères retourna récupérer une partie de l’équipement utilisé qui, pour des raisons tenues secrètes, ne jouissait pas de son autonomie de déplacement aérien pour mesure à distance.
Nous avons attendu de disposer de temps pour analyser le volume des données rapportées ; dans cet Uiw nous avons disposé aussi d’un schéma, ce qui me permet de vous écrire.
Monsieur Luis Jiménez : Permettez moi d’exprimer notre grande tristesse et notre amertume, jointe à la frustration subséquente, que l’analyse citée a provoqué chez nous tristesse et déception en constatant une fois plus le mal que nous vous avons infligé (bien que, croyez-moi monsieur de la Terre, cela n’a jamais été notre intention de vous perturber si gravement). Comme si vous, hommes d’OYAAGAA, ne souffriez pas déjà de très graves problèmes d’ordre socioéconomique et politique. Pendant qu’ils se débattent, angoissés, dans les râles d’une civilisation qui se lézarde dans des traumatismes, un réseau social qui était proche d’accoucher (dans un prochain accouchement dramatique avec des effets thanatogènes) d’un nouvel ordre de structures sociales à échelle planétaire de la Terre, nous, avec une bonne foi indubitable mais avec une maladresse que nous déplorons, avons généré pour un groupe réduit d’hommes, un nouveau flot de problèmes, d’attitudes génératrices de querelles entre frères, de méfiances mutuelles, de tentations dangereuses d’adorer notre culture Ummoao, de douloureuses attaques psychologiques mutuelles entre quelques frères, qui laisseront comme séquelles un plus grand accroissement dans un degré déjà élevé de haine latente et inconsciente, de peurs obscures mystifiées par de fallacieuses illusions.
Il est triste, sans doute, de penser que le détonateur de ce dangereux processus expansif est personnalisé par un groupe de mes frères.
Vous rappelez-vous que, dans les paragraphes des précédents rapports, nous évoquions les risques inhérents qu’entraîne toute interférence d’un réseau social aliénoplanétaire dans le processus évolutif d’une autre structure sociale humanoïde ?
Si à petite échelle vous avez été témoins des premiers troubles, qui comme des bulles dans un milieu fluide marécageux, firent une éclosion fétide, et cela malgré les doutes prudents et les soupçons sur notre propre identité, qu’arriverait-il si, dans un geste démentiel, nous osions nous manifester clairement à l’échelle internationale ?
Vous devez essayer de comprendre, monsieur Luis, le cadre dans lequel se déroulent ces réactions. Les humains d’OYAAGAA ne possèdent pas encore une organisation corticoencéphalique adéquate qui leur permette de trouver leur propre identité en assumant son ajustement dans la société pour la structurer de façon plus harmonique, comme l’ont fait d’autres biosphères planétaires dont la nôtre de UMMMO.
Les déséquilibres déchirants de ce pseudo ordre social apportent une immense charge de souffrances pour vous tous, et nous nous sentons saisis d’effroi, impuissants à remédier à l’énorme quantité de douleur et de souffrance mentale que vos frères expérimentent, plongés dans ce semichaos.
L’humain de la Terre est un véritable malade, ses fonctions psychiques complexes sont aussi anormales que celles d’une machine mal conçue. Vous humains savez que le vecteur conduite est la résultante d’une riche gamme de composantes, parmi lesquelles priment : un codage génétique en chaînes de polynucléotides, une information codée dans le tissu neuronique des hémisphères encéphaliques par action des afférences de données au cours de toute la vie, depuis sa mise en place dans l’utérus maternel, et les processus d’élaboration de modèles mentaux à partir de cette information stockée, plus la pression que dans l’UIW du délai de prise de décision, il y a la pression exercée par le milieu social et physique extérieur, le milieu biochimique interne, l’action physicochimique de toutes les structures anatomiques sur les noyaux cérébraux. Tout cet ensemble de facteurs détermine des modèles de conduite possibles, possibles mais malheureusement pour vous très réduits en nombre, de cette façon vos degrés de liberté sont saturés et limités. Quand au moyen des transferts d’atomes de krypton votre entité spirituelle doit choisir entre ces options parfois une seule option apparaît comme possible, engendrant une véritable réaction déterministe. L’humain d’OYAAGAA se comporte parfois comme un robot conditionné par les implacables pressions du milieu interne et externe, sa conduite se transforme ainsi en simples réactions réflexes.
D’autres fois l’OEMMI doit choisir entre des conséquences très erronées, modelés par des processus corticofrontaux défectueux et par l’action intensément perturbatrice d’un réseau endocrinien inharmonique. Cet aspect a une valeur que vous ne soupçonnez pas: l’importance que cette chaîne de composés biochimiques représente pour l’élaboration de la conduite humaine n’a pas été mise en évidence par les embryologistes de la Terre.
(Nous appelons réseau endocrinien, traduisant un vocable de notre langage, un ensemble lié de fluides et de concentrations ponctuelles de toutes les substances que vous appelez hormones présentes dans le milieu liquide tissulaire, sanguin, lymphatique, liquide cérébrorachidien, etc de l’enceinte somatique).
La sécrétion de quelques picolitres d’aldostérone associé à une augmentation inférieure à un millionième du taux antérieur d’ocytocine en relation avec le précédent, peut provoquer des polarisations radicales dans la prise de décision d’un individu.
L’ingestion de quelques dixièmes de microgrammes de sel commun, comme vous appelez le chlorure de sodium (ClNa), provoquant des altérations dans la concentration de certains minéralocorticoïdes, peut modifier profondément la conduite ultérieure de l’individu.
Mais il faudra beaucoup de décades avant que vous trouviez un régime scientifiquement ajusté à vos nécessités psychologiques et encore plus de temps pour que de nouvelles modifications dans votre réseau sécrétoire hormonal créent les bases d’un équilibre émotif endocrinien plus ajusté aux nécessités de l’OEMMII.
Aujourd’hui, ce réseau biochimique est encore grossier, les fonctions neurales et gliales peu spécialisées, et le transfert de données au travers des voies afférentes se produit avec une marge d’erreur élevée et un faible rapport signal / bruit.
Pour toutes ces raisons précédentes, l’adoption de décisions intelligentes se trouve liée à un haut degré à l’aura émotionnelle (endocrine), aux explosions sauvages des mécanismes biochimiques qui s’engrammèrent dans votre cerveau aux époques où vos ancêtres étaient encore des animaux et devaient se défendre d’un milieu hostile.
D’autres processus d’information beaucoup mieux élaborés interfèrent en suivant des modèles statistiques qui naissent dans les réseaux du néocortex. (Vous avez hérité ces mécanismes engrammés et ils ne disparaîtront pas sinon par l’action de nouvelles mutations dirigées par des lois précises de caractère orthogénique). Le résultat se traduit par des conséquences graves pour votre vie de relations: vos traits psychotiques et névrotiques, latents chez vous tous, projettent des ombres obscures et très graves sur le réseau social d’OYAAGAA, accumulant des charges d’angoisse et d’anxiété collectives insupportables et aboutit à ce que quelques nœuds de ce réseau, des êtres malades et psychopathes comme un Staline, un Hitler, un Franco, un Reza Pahlevi, un Komeini ou un Carter, pour prendre comme exemples de vos frères de l’histoire récente qui occupaient des postes clefs dangereux dans ce réseau, peuvent provoquer de terribles désajustements sociaux aux conséquences imprévisibles.
Ne pensez pas qu’il soit possible de prédire, même avec nos moyens informatiques, certains processus sociaux et économiques du futur dus précisément à l’incidence aléatoire des réactions endocrines sauvages de quelques éléments importants du réseau social.
Dans ces conditions d’anxiété collective exaltée (sous laquelle peut s’observer comme latent un impérieux désir de secours) n’importe quel éclat de lumière comme peut-être le mirage que des humains « aliénoterrestres » du cosmos pourraient arriver sur Terre dans le but de la sauver et de la racheter, doit susciter de dangereux (car fallacieux et délirants) modèles idéaux qui à leur tour donneront des troubles émotifs (c’est-à-dire endocriniens) aux conséquences fatales pour le lent processus de l’évolution humaine.
Nous désirons, monsieur Luis Jiménez que vous, expert en moyens de communication sur lesquels vous travaillez, soyez aussi conscient de l’immense péril qu’entraînerait l’injection dans le processus mental de vos frères de fausses espérances sur nos hommes d’Ummo ou des autres civilisations qui, en ces moments, vous explorent et qui sont régis par des modèles hautement intellectualisés, et dont il n’est pas prévisible qu’ils altèrent le pénible flux évolutif de la société d’OYOGAA.. Nous, peut-être, avec moins de doses de maturité qu’eux, nous entamons une timide attitude de rapprochement avec vous et quel mal nous vous avons fait! Aujourd’hui nous le regrettons et nous nous disposons à nous replier, sans brusquerie mais fermement.
Nous sommes inquiets et préoccupés: nous avons cru qu’en vous offrant de fausses pistes qui discréditent la vraie version de notre séjour sur Terre, cela suffirait pour que vos modèles logiques de raisonnement entrent en jeu et refusent cette croyance. Nos imprévisions, en offrant d’autres preuves, et l’astuce et les intuitions efficaces de vos autres frères, ont provoqué une persistance dans l’acceptation de notre véritable identité. ( Ndt: 5 lignes non traduites en page T12-24)
Comprenez, hommes d’Espagne, notre impuissance. Nous ne pouvons en droite ligne déontologique vous interdire de divulguer nos rapports qui sont déjà naturellement la propriété de vos frères. Vous êtes les uniques responsables de vos conduites, cette diffusion ne comporte pas non plus de péril pour nous, comme autrefois. Ce n’est pas un modèle égoïste d’autodéfense, pourtant, qui nous pousse à vous exhorter à la prudence.
Vous utilisez une expression » pour l’amour de Dieu « , et nous, nous osons invoquer respectueusement » pour l’amour de Dieu » et » pour l’amour de vos frères « , OUBLIEZ-NOUS. Ne faites plus de publicité sur notre existence, déjà une confusion chaotique de religions et d’écoles philosophiques existe entre les humains d’OYAGAA, assez pour qu’un nouveau culte d’Ummo soit inopérant et quasi stérile pour vous, puisqu’il n’est pas facilement injectable aujourd’hui dans votre biomonde, et troublera encore plus le difficile accouchement que vous êtes en train de subir. Nous resterons sur cet astre froid spectateurs devant ce cataclysme (surgissement d’un nouveau réseau social). Nous n’avons pas d’autre mission et nous n’interférerons en aucune manière dans le processus.
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La réunion librement organisée par vos frères et vous-même à Alicante a été très précieuse pour nous, elle nous a permis de détecter les réactions psychophysiologiques des OEMII de la Terre par rapport à votre accumulation des connaissances UMMAAO . L’analyse du phénomène sociopsychique postérieur nous a extrêmement alarmé et préoccupé. Nous sommes bien sur, monsieur Luis, en train d’exagérer. Nous tentons noblement de vous le faire voir sans nous arroger un modèle paternaliste envers vous.
Monsieur, peut-être désirez-vous un raisonnement qui avaliserait notre cri d’alarme: comprenez que nous ne pouvons pas vous révéler tout le graphe complexe de l’étude réalisée. Si vous êtes convaincus que notre identité est véritable, il sera prudent de nous octroyer votre de confiance en acceptant notre exhortation à réduire au minimum possible toute diffusion de nos rapports afin de faire avorter un processus social dangereux. Si vous ne croyez pas en nous et acceptez la thèse intelligente que notre identité est frauduleuse, la raison pour empécher cette diffusion d’une fausse information est encore plus puissante.
Nous avons commis dans le passé malheureusement beaucoup d’erreurs, certains de vos frères reçurent une information technique qui leur a permis de développer des brevets et ils purent contempler nos dispositifs de technologie développée qui rendent évidente la vraie nature de mes frères. D’autres reçurent une information probatoire de nos connaissances se référant à des décisions secrètes de hauts dirigeants de la Terre. Pour beaucoup de ces personnes, dont quelques-unes ont maintenu un anonymat prudent dû à leur statut social, la certitude que nous venons d’un milieu aliénoterrestre est très élevée, et il n’y a malheureusement pas pour elles de solution. Mais au moins maintenant essayez de ne pas étendre cette dangereuse certitude et laissez les autres couches de la population penser que tout cela est une fantaisie fugace.
Monsieur : nous avons écouté quelques interventions de vos frères dans ce congrès, certaines d’un niveau excellent. Nous avons remarqué la thèse soutenue par votre frère José Antonio Corno et bien que l’opinion qu’il soutient sur nous nous attriste, dites lui, monsieur Luis Jimenez, que si nous pouvions le connaître personnellement et poser notre main sur sa noble poitrine il comprendrait mieux notre culture et ses suspicions se dissiperaient sûrement. Nous considérons le nazisme, qui dévasta les nobles terres d’Allemagne, comme une horrible aberration de l’esprit humain d’OYAGAA et partageons, bien qu’il ne le croie pas, son rejet de toute forme de totalitarisme cruel (que notre civilisation a connu aussi il y a longtemps). Votre frère Corno est un homme sensible, d’une grande bonté, prudent et incompris. Comme une fraction déformée de notre culture est arrivée jusqu’à lui seul, sa réserve est compréhensible et intelligente et il nous plairait de lui offrir notre véritable image. Ses opinions sur notre prétendue intentionnalité agressive nous attristent aussi. On comprendra que, si elle était réelle, notre stratégie serait plus dissimulée, mais en disant cela votre frère révéla ses qualités d’OEMMII prudent. Nous ne voyons pas la manière de le convaincre de notre pureté d’intention, mais par contre il nous a offert une occasion d’approcher vos points de vue idéologiques particuliers. Ceux-ci, utilisés avec habileté, pourraient vous servir pour nous démystifier. Je crois qu’il est licite d’avoir recours à une déformation de la vérité pour atteindre une praxis infiniment plus bénéfique que le mal provoqué par la corruption d’un tas de données authentiques.
D’autre part, votre frère Corno a raison, nous vous avons porté préjudice, mais pour les raisons apportées dans le texte précédent, et non pas pour celles auxquelles il pense.
Monsieur, mes excuses pour le fouillis de ce document. Votre tempérament noble et respectueux pour les opinions de vos frères, votre nature aimable, votre délicatesse exquise pour arrondir les angles et obtenir la paix et l’harmonie entre vos frères, votre idéalisme sincère et votre ouverture mentale exempte d’inhibitions, nous a impressionné. Permettez-moi de vous exprimer mes respects et mon admiration sincères, permettez-moi de l’étendre à votre excellente épouse et à vos chers, transmettez nos respects à votre frère Ricardo López Gómez .
Il n’est pas prudent de nous étendre plus, réitérant nos saluts à la longue liste de vos frères que nous avons mentionnés dans les lettres précédentes, faites leur parvenir notre salut, mais étendez-le aussi à vos frères intéressés par nous qui, bien qu’acceptant à différents niveaux de confiance notre existence, méritent un souvenir spécial.
Juan José Benítez, Jorge Saltierco, César Sánchez Boltoldrá, Raul Torres Herreros, Juan Antonio Vidal Planells, Fernando Jiménez del Oso, Antonio Moya Zerpa, Alejandro Vivanco Gómez, Germán de Argumosa, Manuel Pedrajo, José Ma Pilón, Simón Ferrero, José Amado Pérez, María Antonia Más et vos frères, dont la liste serait interminable, qui ont montré un rapprochement intellectuel mêlé d’intérêt rationnel et de curiosité et qui n’ont pu obtenir une information plus complète.
EIEEUEE-7, fils d’E 5
Sous couvert de la YIE , NOOA 452 fille de DIUWO NOOA 449