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Estimé Monsieur Rafael Farriols Calvo,
Permettez-nous d’abord d’adresser nos cordiales et respectueuses salutations à votre conjointe Carmela dont nous gardons l’image présente. Nos paroles sont aussi adressées à elle dans un geste d’hommage symbolique aux Yie espagnoles.
Permettez-moi aussi que notre salut s’étende à Hiltrud Nordlin Franz dont le rétablissement de son ancienne symptomatologie nous produit une sincère satisfaction. Nous pensons que votre sœur mérite cette rémission temporaire de symptômes. Et croyez nous, Monsieur : En vérité cela nous attriste de ne pouvoir prodiguer une aide thérapeutique étendue à d’autres de vos frères qui souffrent les sévices de la maladie.
Nous voudrions prolonger cette relation salutatoire à tous vos frères aimés si ce n’était que nous craignons de rendre cette lettre excessivement aride. Mes frères se souviennent avec une affection spéciale de Monsieur Jimenez Marhuenda, de Monsieur Juan José Benitez, de Monsieur Aguirre Ceberio, de Monsieur Dominguez Montez , de Monsieur Garrido Buendia, de Monsieur Manuel Osuna, de Monsieur Rojas Marcos, de Monsieur Villagrasa Novoa, de Monsieur Antonio Moya Cerpa, de Monsieur Barrenechea, de Monsieur Lopez Guerrero, de Mme German de Argumosa, de madame Alberto Borras, de madame Camila Ochoa, de madame Carmen de Barrenechea, de madame Maria Teresa de Muela, de madame Vidal Lamiquiz, de madame Leonardo Marino et de tant d’autres dont la liste rendrait ce texte interminable.
Nous ne voudrions pas abuser de votre amabilité si vous faisiez parvenir notre salut à Josep Oliver Aguilera, Calle Clavell 44 3° Moncada 1 Reixao Barcelone Espagne, Ainsi qu’à Carlos Juan Gonzalez, La Palma 23 – Cartagena Espagne.
Une conversation au travers du canal téléphonique de Monsieur Jimenez Marhuenda nous informa qu’il désirait soutenir un colloque interpersonnel au mois de Mars dans la capitale de l’Espagne. Mais frères voyagent occasionnellement dans votre beau Pays bien que nous regrettons de ne pas être situés à ces dates près de l’endroit de la réunion, mais nous envoyons notre cordial salut à son gentil directeur Monsieur Manuel Alvarez. Nous espérons cependant que cette lettre rapide arrive comme salut à vos frères réunis, au moyen de laquelle nous désirerions transmettre ce texte à son destinataire Monsieur Rafael Farriols
TEXTE DU SALUT
Messieurs de la Terre : vous avez tant dialogué au sujet de notre Civilisation que nous craignons d’être excessivement répétitifs si nous abondons dans nos argumentations et qu’une partie d’entre vous se perd dans des soliloques spéculatifs au sujet de l’énigme de notre présence.
Il est bien clair , que notre témoignage n’a pas suscité de frustrations spéciales ni de dérangements dans le treillis de la société de la Terre. Au début, quand mes frères ne connaissaient pas encore la structure psychosociale de l’homme d’OYAGAA (Planète Terre) ils craignaient avec certaine raison de disperser parmi vous des inquiétudes angoissantes quant à la présence d’une expédition foraine.
Cette crainte initiale s’est éteinte. En dehors de quelques organisations policières et de certains services de Renseignements de quelques Nations, les échos de notre présence ont à peine préfacé des doutes, des spéculations frivoles, des commentaires journalistiques sensationnalistes, des suspicions et des commentaires méprisants.
Il devait en être ainsi et cela est une preuve de maturité mentale, car l’on ne doit jamais admettre pour réelle, une constellation de faits qui ne sont pas appuyées par des preuves convaincantes. Notre Stratégie de neutraliser certaines preuves par des arguments contraires et des « contre preuves élaborées artificiellement » a porté ses fruits dans le temps passé.
Sans doute quelques uns de vos frères excessivement enthousiastes à notre endroit le regrettent. Comprenez monsieur Farriols Calvo que nous ne pouvons pas faire autre chose et que votre domaine particulier d’intérêts émotionnels ne peut concorder avec notre critère particulier concernant le problème.
Croyez moi qu’une attitude exultante de notre part de présentation devant l’Ourdissage Social de la Terre aurait provoqué de sérieux dérangements. Au plus profond de l’esprit de certains d’entre vous doit battre la reconnaissance pour les enseignements reçus et quelques guérisons de cadres pathologiques réalisées comme geste obligé envers des amis d’un autre Astre solide. Mais ces sentiments intimes circonscrits à des personnes très déterminées ne doivent pas transcender au delà. Il n’est pas bon que vous extériorisiez excessivement votre état affectif. Vos autres frères de la terre ne vont absolument pas vous comprendre, puisque la version concernant la présence d’un groupe extraplanétaire est si exotique et incroyable que cela ne pourra pas prendre dans d’autres intelligences équilibrées.
Pour cela nous avons décidé de rompre cette continuité postale de nos primitives relations. Vous êtes arrivés à trop vous enthousiasmer. Les commentaires d’abord voilés se changèrent en textes bibliographiques. On vous a déjà averti que lorsque cela arriverait nous nous verrions forcés de restreindre ces contacts. Ne le considérez pas comme une menace. Ce n’était qu’une conduite de précaution puisque la diffusion excessive de nos textes générerait automatiquement une certaine perturbation dans les modules de conduite de l’homme terrestre. On ne vous le reproche pas monsieur Farriols, mais poussé par votre enthousiasme, vous avez peut-être divulgué trop généreusement ces textes.
C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas répondu de façon plus transparente à vos essais solitaires de vous mettre en contact avec nous à votre domicile. Des fois nos capteurs enregistrèrent vos paroles, pardonnez-nous si pour le bien de tous vos frères nous répondîmes par le silence.
Nous pourrions nous étendre en vous révélant quelques aspects captés par nous au sujet de la situation sociopolitico économique du conglomérat des Nations qui composent la Terre. Nous ne voulons pas vous rendre excessivement amers en ces journées de réflexion que vous allez tenir.. Les données que nous avons traitées sont hautement sombres.
En ce moment les Etats Unis de l’Amérique du Nord comptent sur un pouvoir dissuasif à caractère logistique supérieur à celui de l’Union Soviétique. Les services de renseignements de cette dernière connaissent les avances technologiques de cette grande Nation et attendent apeurés l’escalade arrogante de leur adversaire.
Les Etats Unis comptent déjà sur une première arme au Plasma que la Technologie de la République de Chine, n’a pas pu développer pleinement, faute de quelques moyens.
Concrètement le projet DSP-32 des USA permet de convertir en hélium ionisé UN volume de 1013 m³ de l’atmosphère après un laps de temps de quelque huit cents secondes où sont atteintes des pointes de quatorze mille degrés à des niveaux inférieurs à trois kilomètres au dessus du sol.
Le risque de provoquer des bouleversements écologiques à niveau planétaire par l’usage probable de ces armes qui mettrait fin à la vie des espèces animales et végétales de rang supérieur, est encore plus grave que dans le cas d’une dévastation avec des armes thermonucléaires.
Ce qui rend la situation encore plus dramatique, c’est que les Etats Unis sont disposés à mettre n’importe quel prix pour en terminer avec le modèle socialiste de l’URSS. Les conversations tenues par le Cabinet de crise des USA et que nous avons captées, révèlent que les dirigeants de ce Pays sont disposés à générer des points conflictuels qui forceraient leur opposant à intervenir et d’avoir ainsi une excuse à prendre en compte pour éliminer toute l’infrastructure
IL MANQUE LE RESTE DE LA FEUILLE.