D381 F Sesma et Ribera n’ont pas plagié les rapports d’Ummo

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Il est réellement triste que nous, corps expéditionnaire étranger, qui n’avons rien en commun, ni aucun lien biologique, avec le Réseau social de la Terre, ayons à bondir à la défense d’un frère, lui même incapable de s’autodéfendre, même s’il vit dans le B.B., et d’un autre frère son aîné, dont les moyens économiques sont maigres et qui se voit soumis impuissant aux attaques cruelles d’un éditeur sans scrupules : votre frère Fernando Lara, et d’un autre frère, son disciple, qui profite de la vieillesse de son maître pour ternir son honneur gratuitement.

Mais nous avons observé avec tristesse qu’aucun de vous n’était prévenant envers les autres, PAS UN SEUL FRÈRE parmi vous ne s’est levé pour défendre des OEEMMI maltraités. Nous avons observé avec plaisir cependant une réaction communautaire d’appui moral aux offensés, mais sans ressentir la nécessité d’agresser ces agresseurs qui sont des malades.

Nous ne vous avons jamais rien commandé qui favorise les intérêts de nos frères, mais nous vous avons demandé fermement de renforcer entre vous les liens de solidarité quand l’un de vos frères se trouve soumis à un puits de désespoir ou menacé par un grave problème. Nous ne vous accusons pas d’avoir oublié nos exhortations. Et cette aide s’est cristallisée parfois entre vous. Mais reconnaissez, au moins, que le cas de vos frères Sesma et Ribera aurait dû requérir de votre part une réaction plus vive. Il nous est impossible de juger le degré de responsabilité morale de votre frère FERNANDO LARA, éditeur, concernant son attitude face à Don Antonio Ribera.

Son mépris envers un frère, qui a réalisé avec courage une œuvre intellectuelle pour gagner son pain, écrivant dignement ses œuvres sans plagier les autres auteurs et sur qui injustement plane l’accusation de plagiat, reprenant ainsi l’attaque parallèle de son frère Juan José Benitez, génère notre rejet et notre tristesse.

Si vous analysez avec objectivité toutes ces accusations, vous pourrez conclure qu’elle manquent totalement de fondement. Vos frères LARA et BENITEZ manient arbitrairement le verbe PLAGIER, comme l’exprime très correctement notre frère supérieur dans sa lettre envoyée à JOAQUIN FRANCÈS. 

Ils prétendent donner deux sens, à ce verbe, que nous ne croyons pas acceptés par l’Académie royale de la langue espagnole.

L’un d’eux, utilisé par votre frère Bénitez, confond « reproduire » et PLAGIER. Nous savons, que dans tous les pays, il est permis aux auteurs de tout domaine littéraire de reproduire dans leurs pages un fragment littéral extrait du contexte d’une autre œuvre produite par un auteur connu ou anonyme, pourvu qu’ils mettent toujours un soin spécial à citer clairement l’origine du texte copié (titre de l’œuvre et, s’il est connu, le nom de son auteur).

C’est précisément ce qu’a fait honorablement votre frère ANTONIO RIBERA et ce qu’a oublié de faire votre frère JUAN JOSÉ BÉNITEZ.

L’autre fausse acception confond INSPIRATION avec PLAGIAT. Avec une surprenante méconnaissance de la langue de la part d’un professionnel du domaine de l’édition, votre frère LARA accuse de plagiat ceux qui n’ont fait parfois que s’inspirer d’autres œuvres.

Pour ce que nous avons pu étudier de l’ingénieuse production littéraire de toute l’histoire d’OYAGAA (Terre), il est évident qu’il est nécessaire de distinguer l’originalité thématique et l’originalité stylistique. Les thèmes princeps véritablement originaux sont réellement très peu nombreux et par définition ont été générés à l’aube de la littérature d’OYAGAA.

Tous les auteurs qui ont écrit depuis se sont inspirés les uns des autres, attitude considérée comme pleinement logique dans la mouvance littéraire. Autre façon de dire que, depuis l’époque hellénique il n’a pas été possible de créer de nouvelles œuvres.

Un de vos spécialistes, votre frère W. Kayser, signale que dans les fouilles de Babylone, on a trouvé une tablette écrite en caractères cunéiformes, dont le texte déplore que tous les thèmes poétiques soient déjà réellement épuisés !!! Et W. Kayser conclut : Si toute adaptation d’un thème doit être interprétée comme plagiat alors il n’y a pas un écrivain indemne de ce délit. 

Ce qui est réellement important dans l’œuvre d’un auteur, c’est par conséquent l’originalité du style. Votre frère Middleton Murry le signale correctement quand il affirme que ce qui caractérise un auteur c’est la qualité du langage avec lequel il exprime sa pensée et sa gamme d’émotions. Il est évident que l’essence du style est la qualité de la métaphore et de l’image littéraire. Son originalité, sa plasticité, sa musicalité ou son euphonie, sa capacité à générer des ondes de résonance émotionnelles liées non seulement à l’affectivité qui auréole chaque vocable mais au renforcement sentimental qui parvient à la combinaison harmonieuse des mots. C’est ce qui caractérise le style de chaque auteur et pour lequel vos frères éminents, comme Rainer Maria Rilke, Pablo Neruda, Homère, Shakespeare, Paul Claudel, Federico Garcia Llorca, Dante Alighieri, Rabindranath Tagore… peuvent être catalogués comme les grands inspirateurs du Réseau social de la Terre.

L’indigne affirmation de votre frère Lara dit textuellement ceci. Quant au dernier livre que notre éditeur a publié de Ribera qui s’intitule « Le document, on dira que conceptuellement c’est un plagiat absolu du livre « Le cheval de Troie».

On ne peut introduire plus d’idées fausses dans un paragraphe semblable. L’assertion de votre frère Lara démontre qu’il ignore le sens du verbe PLAGIER, ignorance gravissime qu’un homme, qui se dit gestionnaire d’un éditorial, puisse confondre S’INSPIRER et PLAGIER.

Nos avons lu cette nouvelle de votre frère Ribera et, si vous le faites aussi, vous  observerez qu’il y a seulement une association très lointaine avec le contenu de l’œuvre signée par  votre frère JUAN JOSÉ BENITEZ.

Dans le cas ou il y aurait des indices d’INSPIRATION (que vous savez permise à tout écrivain), il l’aurait fait de l’œuvre tirée du Livre de l’Urantia, puisque ces livres signés par votre frère Benitez, oui eux, sont réellement un plagiat – (et non simplement INSPIRÉS DE) c’est-à-dire UNE REPRODUCTION, QUASI LITTÉRALE D’UN TEXTE ÉTRANGER SANS CITER SON AUTEUR LÉGITIME, – de l’œuvre d’Urantia en premier lieu et à un moindre degré de nos dossiers.

Nous considérons par conséquent l’affirmation de votre frère Lara comme une pure calomnie puisque en réalité l’accuser de plagiat le dénonce injustement comme voleur d’une propriété littéraire étrangère qui s’est, elle-même, limitée à rédiger une narration avec son propre style.

Il est bien triste que des comportements comme ceux développés par vos frères LARA et BENITEZ ne méritent pas le rejet réflexe et solidaire des frères touchés par les hommes calomniés.

Nous n’avons pas la personnalité juridique pour exercer une action légale que, d’autre part, notre éthique nous interdit de développer. Mais nous pouvons ainsi par notre silence exprimer notre amertume et notre déception.

Nous savons bien que les échos de ces déplorations ne peuvent servir que très peu de consolation à un OEMMII qui se sent humilié par un frère sans scrupule, sans qu’une seule voix se lève pour demander justice. Mais au moins, nous voudrions par ce texte que l’OEMMII ANTONIO RIBERA JORDA, que nous considérons comme un ami cher de notre groupe, prenne conscience que nous participons de son amertume. 

Nous savons que nous lui offrons bien peu. Les flatteries et les exhortations émises par une source anonyme qui pour comble s’identifie issue d’un point intragalactique étranger à OYAGAA (Terre) font diminuer malheureusement sa force morale.

Permettez-nous, Monsieur RIBERA JORDA, de poser notre main sur votre poitrine en signe symbolique de notre respect envers vous.

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